II, Theaterstücke 18, Der einsame Weg. Schauspiel in fünf Akten (Junggeselle, Junggesellenstück, Die Egoisten, Einsame Wege, Wege ins Dunkle, Weg zum Licht), Seite 645


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Extrait du Journal:
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14. JlL.1928
Date:
Ition de leur pensée, de ce quchla vie a de] Lo Démon de
conlrasté, de varié, d’équilibre, dans l’éter- mème formule e
LES VISAGES DE LA COMEDIE
nité de son incessante créatiog, composé-Iplus bref, bien¬
5%
rent des allegories. Ge sont des expression- mon de la Terre
dero, qui repren
nistes.
Loulou, la femn
Au lien de reproduire les imgressions du
jusgu' sa mor
monde extérieur, T’expressionniste s’efforce
Levovage dans unfauteuil
gnard de Jack
d’exprimer les réveries, les söllicitations,
drames, qui n’e
Jes visions les mouvements, Iles indue¬
——
une longue sulte
tions de Tesprit intérieur. P’expression¬
cet expressionn
nisme, pour étre explicite, indine à l’ou¬
tisme et de nati
(LETHEATRE ALLEMAND ET AUTRICHIEN)
trance et au fabuleux connne du caricatu¬
du Démon de la
ral. C’est l’acte de composition passionnel
tre Nund, une #
et spontané, ou l’affectif de läme risque de
AU GVMNASE: Représentations de la troupe du D’ Eugen Robert: Erdgeist
ture avide et □
dominer et d’emporter tout. Forme ten¬
les costumes, co
(Le Démon de la Terre), quatre actes de Frank Wedekind et Der Einsame
tante forme dangereuse et pbur laquelle
seuse et prenan
l’écrivain doit improviser Jui-rhème ie cla¬
Weg (Le Chemin solitaire), quatre actes d’Arthur Schnitzler.
les visages pou
vier de ses transpositions psychologiques.
und sorte de m
Jouons avec lefen.
En faisant appel, on simplement en s’aban¬
amäne autour d
Avte ie jeu diaboligee de Tamour,
donnant au psychisme inconseieel, ngn¬
Fichons dans les profondeurs
mulateur denergie, Téerivain inisse prädo¬ les ages et de t
Isculement les I
Les monstres effrayants.
miner l’élément émotionnel, d’une valeur
les damnées
(Frank WEoEkiNo: Invitation d Tamour.)
puissante dans l'art. mais insuffisant sans
par la comtesse
I'élément intellectuel, le seul qui diete le
A quoi nous sert tout cela et ces jeux
choix créateur de la variété et de l’unité
Le Démon de
Nous qui cependant sommes grands et éter¬
grüce à quoi s’établit un lien de suggestion
mière phase de
et de sympathie entre l’arliste et la foule.
la fortüne, gräc
(Hugo von HoFMANNSTHAL: Poésies.)
Surprendre n'est pos tout. II faut attacher
voir aphrodisia
Tintérét.
lou, petite fille
Nord et Sud: Les Allemands gut consi-le Chdteau de Wettenstein et aussi si¬
de fleurs, que
gnificatif de ses tendances de moruliste,
& Le Français et l’Anglais vous disent:
dèrent (ils ont leurs raisons) la littéra¬
en place, le doc
réformateur par la violence, que peut
„ Vovez comme je décris les objets v.
ture antrichienne comme une annexe de
par un vienx
Tetre Démon de la terve.
IL'Allemand: " Voyez comme ces objets
leur propre littérature, nous ont apporté
ine frappent v. Consignée il y a plus debonhomme pas
deux pièces types. L’une, le Démon de la
6 Le sujet, les événements, le développe¬
cent ans dans le journal intime de Benja-et dans T’atelie
#terre, véritableinent allemands, rude et
ment de T’action sont pour moi choses se¬
min Constant, le plus Européen des Fran- tumée, Loulon
heurtée, évoluant dans un palisexualisme
condaires. Leur caractère excentrique est
çais, un de ceux qui a le mieux connu Schwarz est an
et un subjectivisme violents. L’autre, ie
déterminé par la liberté de mouvement
1’Allemagne comme l’Angleterre et lalme 1e fils da
Chemin solitaire, plus particulièrement
dont j’avais besoin pour faire place à mes
France, cette phrase est toujours vraie, „ à froid avec to
autrichienne, d’une psychologie mélancolj¬
idées
que et voluptucuse infiniment plus délicate
Galsworthy décrit nettement, ses carac.gülie de Schwan
A cette franche explication des directives
ct nuancée. Entre Fränk Wedekind et Ar¬
tères. Ses situations sont logiques et par¬ rentre à Pimpra
de sa forme, il convient d’ajouter ces quel¬
deux et de fun
thur Schnitzler, la différence des carac¬
faitement déterminées. Bernard Shaw, saisi par und
tères, bien perceptible, nous indique lesques lignes, qui révélent chez Wedekind
dans ses satires à renversement, procèdel vollà Loulour
l'aspiration idéaliste, soutien paradoxal de
deux poles de la sensibilité germanique.
avec un système coordonné. Frank Wede¬
sa fureur cynique.
étape de sa for
Frank Wedekind, tout près de Strind¬
kind veut toute liberté pour faire place à
6 Le But auquel je veux consacrer toute
Loufot a époh
berg, esf un faux réaliste, comme l'auteur
ses conceptions et il pousse encore plus
ma vie, pour léquel j'ai lutté d’ailleurs des
de la Danse de mort. Précurseur de l’ex¬
loin que Strindberg le sacrifice de la vrai-coquetterie a
ma plus tendre enfance, c’est l’union de la
mari. IIs sont r#
pressionnisme, de mème que Strindberg,
semblance à T’expression de son idéologie.
sainteté et de la beauté et une divine réali¬
rcagissant comme lui contre les idées domi¬
célebre. II „
Ses personnages sont des idées et ses si¬
sation de pieuse dévotion #.
de Loulou, son
nantes de ses contemporains, Wedekind
tuations des mouvements pour mettre en
Etrange et démoniaque moralisateur We.
esten vroie à une exaspération sexuelleaussi
mner Schigolell
dekind accumule sur la scène toutes les
violente, mais qui prend un tout autre
Larseule piéce de Wedekind traduite et rappeler la böh
horreurs, toutes les frénésies et tous les eri¬
cours chez lui que chez Strindberg, frappé
sorfie. Schoer
jouée en français: Frühling Erwachen
mes, pour secouer la torpeur et l’inertie
Thomme brilla
par sa naissance d’une humiliation mala¬
(Le Réreil du Printemps) a été représentée
des vienx préjugés, pour renverser la
dive. L’inspiration de Strindberg, enfant
an Théätre des Arts en 1908, avec beau- détient aussi i
conivention ancestrale d’une pureté toute
naturel d’une servante, reconnu par son
coup d’cuvres dont il n'est rien resté que douteux passé.
dapparence. Frank Wedekind a été l’apo¬
père, se meut dans une délirante obsession
candide Schwa
les tendances vers la stylisation dont Rou¬
tre de la liberté de l'amour, un amour qui,
de l'antagonisme des sexes. C’est un miso¬
tions. Schoën,
ché et ses collaborateurs fureht en France
chez lui, est surlout une füreur charnelle.
gyne invétéré. Frank Wedekind veut ins¬
n’en pas dema
les promoteurs.
Cependant, dissident, contradicteur né au¬
taurer une. nouvelle morale sexuelle. IIs
lion ) lui répo
tant que sensuel et violent, dans ces som¬
sont deux forcenés érotiques: l’un, dans Ja
Le Réveil du Prinlemps, en“quinze ta-Ileitmotiv prese
bres takleaux, tout flamboyants d’une sch¬
haine rancunière, l’autre, dans le déchal¬
Fleaux, montrait l’éveil de la puberté chezl Schwarz! sur 1##
sualité bestiale et d’une fougue d’icono¬
des enfants, des écoliers, le suicide d’un
nement, impudique.
Pendant que d.
claste, on croit sentir la joie furieuse du
écolier qui échoue à ses examens ei une
malheureux Sei
En face de l’inéluctable nécessité de
protestataire heureux de révolter ses
idylle entre deux adolescents qui se dé¬
lier ét se tranch
Tamour, grand ressort- de la vie, Frank
contemporains et l’élan ivre de l’érotique
nouait par la grossesse d’une gamine de
Loulou est aus
Wedekind, tempérament d’homme et d’éeri.
soulagé de l’épanchement de ses hantiscs,
quatorzé ans son avortement et sa mort.
de Schwarz qu
vain vigoureux et révolté, proclame que
double personnage qu’était, au fond de Jui¬
La pièce s’achevait dans unc scène de ci¬
obligeamment
nous nous déshonorons par une abomina¬
meme, l’auteur du Démon de ia Terre.
metière avec l’apparition du suicidé au
ble, une honteuse hypocrisie. D’horribles
vour que la
jenne séducteur évadé de la maison de
IIy a du fantastique et de la théosophie,
maux, de lamentables catastrophes ont
Schwarz solt
correction ct un appel à la vie.
dans l’cuvre de Strindberg qui, pendant
leurscause dans la détestable manie de faire
crise de démen
une époque troublée de sa vie, se lanca!
un Inystère. de l’irrésistible force élémen¬
le sang de S
Frühlings Erwachen avait obtenu un
dans la recherche de la vierre philosophale
taire qui conduit et renouvelle le monde.
Schoen
succes retentissant en Allenagne. La to¬
Chez Wedekind, qui fut, au début de sa
Plus manifestement encore que Strindberg,
tale absence de cohérence dans ie drame,
carrière, directeur politique de l’illustré sa¬
Veuve pour
Frank Wedekind est un auteür de ce genre
le mélange zuns transition de réalisme et
tirique Simplicissimus, est resté, avec le
montée sür la
de théatre que les Anglais ont si bien nom¬
d’invraisemblance des situations et des
poéte, un agressif caricaturiste.
mé # la pièce sexuelle " Quant à sa ma¬
acclamée, elle
caractères, malg.é les éclairs jaillissant
nière, il nous en livre l’essentiel, dans la
Thonnnes plus e
de l’introspection de l’auteur dans la psy¬
Ces deux écrivains, excessifs généralisa¬
préface d’un de ses drames le plus bru¬
teurs, simplificateurs frustes et qui ne te-schologie des adolescents, empécha Le Ré-cedeux fois fei
talerient tragique, poussé jusqu'au sadismel naient aucun compte, pour la demonstra-Vveil du Printemps de rénssir en France, vun soir, penda