II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1802

Wien
nntag
DER WIEI
een B
Der Wiener Schubert=Film in Paris
Paris, 28. Oktober. (Cu.)
* Das Studio de l'Etoile, eines der
großen Pariser Kinos, in dem seit nunmehn
ieben Monaten ohne Unterbrechung der
Film „Liebelei“ nach Arthur „Schnitzkers
gleichnamigen Stück gelaufen ist.—kündigt#als
nächste Aufführung den Wiener Schubert¬
[Film „Leise flehen neine Liede:“
mit Hans Jaray und Martha Eggerth in
den Hauptrolken an. Der Film wird in Paris
unter dem Titel „Symphonie inachevée“.
(Die Unvollendete) laufen.

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Ausschnitt aus
Le Temps Pern
23 NOV. 1935
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LE CINEMH u
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CHRONIOUE
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LEREEN AESAANTATSAHNATTARREE
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Devant les Gerans sur lesquels passera ce flim de #dune crèmerie, son instinet de fermière recons¬
Max Ophüls viendront se compter les véritablesj truit la feerie des champs. Et, à la minute oppor¬
tune, elle s’enfuira de la ville tentachlaire au
amateurs de cinema. Dirine est, an effel, une réali¬
sation faite pour les hionnétes gens qui savent
bras du genlil laitier qui est, en réalité, un petit“
1
propriétaire qui mettra dans sa cerseille dle po¬
encore # lire s üne image mouvante, goüter un
ceg la sccurité, la santé et le bonheur.
rythme visuel, déchiffrer une mélodie Jumineuse.
Yous devinez ce que Colette a pu#tirer du
G’est pour ces yenx-la que le metteur en scond.!
de Lichelei et de Iu Fianede rendue travaille. C’est-] contrepoint de ces deux thèmes qu'elle superpose
pour Für Volupté secrète que sa#cnmern déploie-hei dissecie tour à iour. Elle passe des caque¬
cette agilité, cette möbilité, cette souplesse ani-tages d’une basse-cour à ceux d’une loge de fgu¬
male et que son chiectif täte, fröle, flaire les rantes, avec une merveilleuse alsance. Ophüls 1##
étres et les choses ave: une euriosité jamais las¬
suivie avec impétuosité dans ies coulisses du mu¬
sée, avec und sorte de voracité que rien ne pert
sic-hall dont il nous montre l’envers dans une
rassasier.
sorte de lyrique exaltation, II neus fait escalader
les durs escaliers ou l’on rencontre#la brochette
Pour un einéaste digne de ce nom, l’appareil de
des girls sautillantes, traverser l’antichambre dit
prises de vues est un sixième sens. C’est un
direcleur, parcovrir les couloirs ou les femmes#
moyen extra-organique d’entrer en contact avec
nues passent, sérieuses et affairées, se rendant ab
le monde extérieur, visible ou invisible. C’est un
leur travail. Il ourre toutes les porter, se fauflie#
poste récepteur d’ondes mystérieus's que ne peu¬
partout, accumule les observations et ies remar-
vent capler ni notre rétine ni notre tympan. C’est,
ques pénétrantes. Et tout cela est ylhmé avec un
surtout, un instrument d’exploration et de syn¬
équilibre parfait, dans l’agitation compie dans le
thèse qui permet d’écrire, sans verbalisme inu¬
calme. Les décors et, les objets, sont radiographiés
tile, des pbèmes dune éloquence inimitable. Mais
jusqu'à l’äme. Et lorsque le film est achevé, on a
combien de professionnels de la pellicule sonore
la sensation que le studio a été conseiencieusement
et pariante songent encore à cette utilisation ana¬
vidé, jusqu'à la dernière goutte, de toutes se#
chronique de la musique du silence?
possibilités de pittoresque ou d’émotion.
Ophüls est unide ces incorrigibles compositeurs
Ce film est joué avec beaucoup de tact, de ré¬
de symplionies d’images. Du scénario que lui a
serve et de discrétion par Mmne Simone Berriau.
confié Colette, il astiré des notations d’une force
qui recherche avec raison un langage d’écran so¬
bre et mesuré. Elle sait se servir de Däloquence
singulière. Ce scénario nous présente une jeune
du silence et posséde l’art de laisser einémato¬
paysanne qu'une petite théätreuse arrache à sa
graphier dans ses yeux ses refoulements les plus
ferme pour la faire engager dans un médiocre
secrets. Elle aussi se laisse radiographier par la
music-hall de faubourg. Le rat des champs eut
à se repentir jadis d’avoir accepté une invitation
camera. Sa composition du röle de Divine révèle
autai.“ d’intelligence que de dons naturels.
analogue. Notre jolie campagnarde ne tarde pas
Une troupe nombreuse, ou abondent les ar¬
à mépriser les plaisirs des villes. Son honnéteté
tistes de grande valeur, puisqu’on y trouve les
secrête lui rend odieux le conlact de cerlains de
noms de Philippe Hériat, de Gina Manès, de Thé¬
ses inquiétants camarades. Es, mème lorsqu'elle
rèse Dorny, de Marcel Vallée, Catherine Fonteney,
se zent atlirée et envoütée par un assez louche
Yvelte Lebon, Jeanne Fusier-Gir, Sylvette Filla¬
compagnon de travail, elle conserve sa méfiance
cier. Pierre Juvenet, Paul Azais, Georges Rigaud,
rustique et s’évads à temps d’une triste aventure
Roger Caillard, Jeanne Véniat, Nane Germon, Ga¬
qui allait la faire inculper de trafic de stupé¬
briello, etc, assure une parfaite tenue & toute la
fiants.
#n
réalisation dont T’amhiance musicale a été créée
D’ailleurs, Tappéi de latterre est le plus fort.
par Albert Wolff avec les soins les plus attentifs.
Autour de la beuteille de lait et des dufs frais
EMLLE VUILLERMOz.
que lui apporte chaque malin le garcon livreur