II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1809

N· DE DEBI'T t e ee eee eeee
POUR VOUS
Rue. Réaumur, 100, IlI.
25 JUILLET 1935
Mature
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ans & Mascarade
Fernand Gravey et Mo¬
Förser-Adorf Wo
nette Dinay, interprêtes
amants viennois.
de & Nuit de Mai 9, film
tourné à Berlin et se dé¬
roulant à Vienne, au prin¬
temps.

The Night is poung (La Chanson de la jennesse) nous montre aussi l’époquc impériale et les ra##
santes robes s rococo. Dans Parade de prastemm, c’est encore le vieux François-Joseph.
officiers de la garde, les beiles revues militalfes
Liebelei, ie film de Max Ophüls, nous relate zussi une histoire d’amour qui se passe dans le milieu
des officiers comme Symphonie nuptiale. Pen de fims ont su trouver un accent de vérité tel que
cette admirable ceuvre, inspirée de Schnitzler.
II suffit de voir n’importe quel passage de Liebelei pour réaliser aussitôt que Tactionse
Vieline. Les décors = alt-Wien v, les untformes, les robes, les intérieurs, les paysages, ront der Venne
d’avant guerre.
Muscarade se place en rgoo, dernière période de la Splendeur impériale, qui a sombré dans les tour¬
mts de la grande guerre. Léopoldine, Théroine, est la Viennoise simple et délicieuse, telle qu'elle
est en réalité, et je crois qu'on neseit mieux danser la valse qu'elle et son partenaire.
Plusieurs grands compositeurs ont vu ie jour à Vienne; d’autres y ont passé leur jeunesse, Auser on
nous a montré des films s’inspirant d'un #rde derla vie d'un musicien. Parmi ceux-Iä, il faut faire
une place unique à Spriphonie inachevée.
Symphonie machevée (Leisefiehen meine Lieder) retrace la jeunesse de Schubert. Une grande partie du
film a pour cadre Vienne, en 1818. Sérénade et Blottom time, qui s’inspirèrent du mème sujet, n'ont pas
su créer cette mème atmosphére romantique.
La Guerre des valses, qui se place un peu plus tard vers 1Bgo, nous fait assister à la e guerres entre Lanner
et Johann Strauss, le roi de la valse. Orchestres de femmes, costumes charmants, et surtout des valses et
encore des valses, voilà le film I...
Toutes ces visions de Vienne se sont superposées dans mon esprit pour y graver comme une imag“ de
Galton, ou, les détails s’estompant, subsistèrent et s'affirmèrent les traits caractéristiques de la reine du
Danube.
J'ai retrouvé à Vienne tout ce que l’écran m'avait montré. Maigré les douloureux événements qui l’ont
frappée, Vienne a conservé son caractère, Moins de faste, moins de richesse, mais les traits fondamentaux
demeurent.
J'ai trouvé les paysages connus, la forêt du Prater, les jardins fleuris, les guinguettes acqueillantes, ie v Fiaker #.
J'ai trouvé aussi le sourire des Viennoises. Et puis, un soir, je suis montée au & Kobenz ##.
Du haut du Kobenzl, à Grinzing, la vue plonge sur l’ancienne ville impériale bordée par le scintillement des
flots bleus du Danube, et ou la fleche élancée de la cathédrale Saint-Etienne témoigne fièrement d’un glorieux
passé.
Les couples commencent à tourner. Et dans ces jeunes femmes, je reconnais Emmy, Mitzi, Lisl et toutes ces Vien¬
noises que l’écran nous a montrées. Un peu plus à Lécart, f'apercois une enfant aux yeux réveurs; nul doute
que c’est Christine, Christine de Liebelei.
Marguerite Bussor.

#7
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