II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1811

Liebelei

box 13/5
N° DE DEeir
geiren A. ECHO DE PARIS
Adresse PLACE DE LOPERA, 6, IX“
Date:
10 MARs 1933
Signakure
rposition:

AU THEATRE DE LÄVENUE
Avant“ Marc- Aurele?“ de M. Le Marois


— Votre première pièce ?
— Enchanté, et très reconnaissant
Ouf.
à Pitoöff ddvoir accepté une piece de
Une tragédie?
Udébutant. F lut ai donné mon ma¬
Non, une furce.
Inuserit; ie lendemain il me tété¬
Pourtant ie titre: Mare-Au¬
phonait ettsavait déja sön röle miena
rele 7.
que moi. Oest un homme merveil¬
— C’est le nom d’un chien trés
leug.
sage. i est rrai qu'ä l’äge de qua¬
— Ouel est son röle?
torze ans favais commencé une tra¬
Celui d'un petit employé, un
gédie sür cet empereur romain:
peu dingo, mdis dont le cceur est
sincère. Maladroit, it finit par réus¬
mais je n'ai jamais pu dépasser ie
sir., Au fond. Charlot. Jen crois que
milien du premier acte. Obstination
cest dans ce genre de personnage
ou paresse, Pai gardé#lie titre.
que Pitoöff est ie plus touchant.
Alors pendant quelques années
Et Lüdmilla?
nous vons étes éloiqné du thédtre.
Une jeune fille oiseau, ser¬
Qu'aves-vous sait ?
pent, papillon. Si légère, qu’elle sem¬
— Dudroit, de Pariation, ces deur
ble danser un ballet.
métiers qui vous apprennent d bien
Les autres!?
voler.
— Charles Fallot, le célèbre chan¬
Vous étes, ironique. Aimez¬
sonnier, qui remporte ence moment
vous Beaumarchais?
un si grand succès auprès de Lu¬
Qui, et Raeine et Corneille, et
cienne Boyer, et qui a bien vonlu ae¬
Molière, et Mariraug. Tout béte¬
cepter de créer un personnage de
ment. Je ne m'en cache pas. 6 Du
savant, avec sa verve si personnelie.
temps que j’étais écolier n que de
Madeleine Guittu, qui fait rire schs.
soirées verducs d. la Comédie-Fran¬
avoir besein d’ouerir la bouche, ce
çaise., J’entends encore au sond de
qui est bien commode pour un au¬
mon enfance lo voir divine de Bur¬
teur. Balpétré, le remarquable due
tet dans Bérénice.
Strozzt duns Lorenzaccio, qui, mal¬
Et les chiens? Naturellement,
heureusement, n’est plus ici qufun
vous adorez les chiens.
pécheur ##la ligne. Marie Kalff, unc.
le sais pas encore. Je
Je ne
rieille demoiselle surannée. Et toule
ça après la générale.
vous dirat
la troupe de la compagnie Pitoöff,
S’ils jouent leur röle consciencieu¬
La Roussorie, Mauprey, Gaultier, Sa¬
sement, ouf.
lou, Dagand. dont Léloge n’est pas d.
Combien de chiens sur la#faire.
scène
— En sömme, une pièce essenliel¬
lement française par son auteur et.
- Vous n’étes pas inquiet?
son elimat.
Oui, et c’est peut-étrela raison
— Non. Pitoëff a dressé un molosse
qui sait que Pitööff s’adonne à sa
qui se précipitera dans ia salle sur
mise en scène avec ferveur. Il m'a
toute-personne qui ne manifestera
dit: . Je viens de souer du Strin.i¬
pas de Tenthousiasme pour la piéce.
berg, du Bergmann, du Schnitzler du¬
Les critiques se vengeront le
Bernard ### des Suedöis, des Al¬
Lendemain.
lemands, des Irlandais, Je reviens à
L’avenir n’est à personne.
la France, ma nourrice.
Sans plaisanterie, étes-vous
GEORGES EMMANURE
content de vos interprétes?




I P#e.—