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AETTRES, PUI ES

La Nouselle Revuc, dans l’intéressante rubrique
qu'elle consacre, chaque (quinzaine, an mouvé¬
ment-littéraire etartistique à l’étranger, signale
tout particulièrement un roman de M. Arthur
Schnitzler, Mourir, dont la traduction vient de
paraitre en français. L’écrivain viennois est,
comme la plupart des jeunes littérateurs alle¬
mands, partisan de l’imitation directe de la réa¬
lité; comme eux et sans doute par leur intermé¬
diaire, il a subi l’influence de Dumas et de Bour¬
get, de Zola et de Maupassant. M. Schnitzler n'a
pas dépassé la trentaine; son cuvre n’est donc
pas encore considérable; elle se compose d’un
recueil de saynètes, paru sous le titre: Anafole,
de deux pièces en trois actes, le Conte et Amou¬
rette, et du roman qui vient d’étre traduit. La net¬
teté et la concision sont les qualités maitresses de
i’écrivain; son roman, bien que l’intérêt en
soit tout psychologique, n'’est pas encöm¬
Erd d’analyses copieuses ou pédantes; c’est
une suite de tableaux précis et simples, ou
gien n’est inutile. La simplification est d’ail¬
Jeurs la préoccupation constante et croissante
de M. Schnitzler; sa première piece, le Conte,
appartenait à l’école d’Alexandre Dumas; sa
seconde, Amourette, est une pièce du Théätre¬
Libre, qui dédaigne, peut-étre avec excès, le fa¬
meux # art des préparations n, mais qui vaut paf
la vigueur et la clarté du dialogue. Lauteur y sa¬
crifie parfois ce qu’on est convenu d’appeler la
d rosserie n; mais ce genre d’ironie brutale et
sans gaicté ne parait pas lui étre naturel, si l’on
en juge par quelques-unes de ses premières
saynètes, véritables bijoux de délicatesse, d’esprit
de verve légère et rieuse.
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M. Verdi vient de déposer à la Banque de Mi¬
Jan une somme de 400,0o0 fr. pour faire facoaux
:
Premières dépenses de la maison de retrat#e
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Une tres belle cuvre qu'ilfaut lire.
Mourir, de Arthur Schgitzler, traduit de lailemand par
M. Gaspard Vallette. (Librairie academique Perrin et Cie). Le
grand mouvement internationaliste nous vaut l’importation en
France d’une cuvre qui peut compter pärmi les plus belles de
cetemps. La lutte pour la vie d’un homme qui se sent con¬
damné à mourirau bout dun an, dernierterme que lui préconise
la pathologie. Les affres pres d’une maitresse qu’il aime et qui
restera apres lut pour dautres amours. Une poignante étude
humaine. Par dessus tout une simplicite d’art équivalente à la
beauté des sujets. Louons M. Vallette de nous avoir fait con¬
naitre cette cuvre.
A signaler deux volumes fört eurieux, de nos collaborateurs A. Germain
et M. Baubourg. Le premier, un livre d’observation'spirituelle La VALSE
PARISIENNE de Aug. Germain (Simonis Erupis, éditeur), est une sdite d’études
an Parnnt Alronie S’allis 4.###rins franche gaicté. Nöus revien¬
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BIBLIOGRAPHIE
Mourir, par Arthur Schnitzler, traduit de l'al¬
— Lausanne,
F.
lemand par Gaspard Vallette.
Payot, éditeur.
Si l’on nous eut demandé il y a huit jours qui
était M. Erthur Schnitzler, nous eussions ingénue¬
ment coufesse notre entière ignorance. Aujourd’hui,
nous savons tout au moins que c’est un romancier
allemand qui sait étre vrai, attachant et original.
Mourir,est une sorte de psychologie du poitri
naire. Un jeune homme parvient à tirer d’un profes¬
seur de médecine l’aveu qu'il n’a plus qu'une année
à viore. La tuberculose dont il est atteint le frappe
d’un arrêt de mort contre lequel il n’y a pas de re¬
cours. II essaie de se faire à cette idée et ze prépare
à attendre la mort de pied ferme. Mais le sentiment
instinctif qui nous rattache à l’existence et qui, chez
a plupart des phiisiques, se combine avec des illu¬
sions trés fortes, prend le dessus. De lä une lutte
morale, un conflit psychologique que l’auteur décrit
aveg beaucoup de finesse, de sobriété et sans tomber
dans les déclamations banales ou dans un réalisme
trop crü.
IIy aune femme dans ce roman, compagne du
malade, à côté duquel elle place le contraste de la
vie exubérante, de la santé, l’exemple d'un dévoument
vrai. La blämerons-nous de se refusel au sacrifice de la
vie que lui demande le malade dans son égoisme af¬
folé et surexcité par la perspective d’une fin pro¬
chaine?
Si M. Vallette n’avait pas écrit en toutes lettres sur
la couverture du volume qu’il est traduit de l’alle
mand, nous nous refuserions d’y croire. Quoil tant
de clarté, de lucidité, de propriété dans l’expression,
si pen de longueurs dans une cuvre d’origine germa¬
nique! M. Vallette mérite d’étre dénoncé à tous les
romanciers allemands comme l’homme le plus qua¬
lifié pour les introduire auprés du public français et
leur obtenir des lettres de naturalisation. On peut
dire que les traductions irréprochables équivalent
presque à des cuvres originales. Mais on les compte
sur les doigts de la main. Trop souvent ce travail
est confié à des manceuvres ou à des apprentis litté¬
raires qui n’ont aucune idée du génie des deux lan¬
gues.
Mourir, est imprimé en un caractère et des in¬
terlignes tels que personne ne se fatiguere la vue en
le lisant. C’est un détail qui a son importance en un
temps ou tant de lecteurs ont de mauvais yeux et
tant d’imprimeurs de mauvais caractères. F. B.
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