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V
m
18. Der
NALYSE (fin)
hons dans nos ehemins solitatres, sans
vinés
hement pour son voyage d’exploration,
ar le jeune Félix. Mais ce projet n’est
Julian qui, surtout depuis la mort de
e plus en plus attiré par ce fils. II voudrait
er auprès de lui et l’empécher de partir
le vovage parmi des peuplades sauvages
tement sa peur le trahira. II révele son
n amour de jadis et sa liaison avec
voile toute la vérité à Félix, mais celui-#i,
an était son père, lui répond: &C’est
nque vous m’étes devenu plus étranger. „
hanna, devenue entre temps la maitresse
nier aprés-midi aupres de son amant.
ine du eri d’amour et de la détresse de
encé aussi par la mélancolie auto
n son voyage et lui propose le #
ige un moment ce bonheur,
? Pouvons-nous seuleme
us qu'un lac ne saurait
hirée. Des visiteurs
nts. Et quand, apres leu
ande tristesse l’en
rce lac perfide qui
nos ccrurs ne saven
Affolés par la dispa
stère
Wegrath Cherchent à &c
idé Jui¬
erche ne sera pas longue.
assé et le
n pour révéler ce qui s’est
aitresse. Et, au grand effondrement de
hrrachera définitivement son fils Félix qui
de celui qui se croit son père et à qui,
ar un grand chagrin commun.
box 23/5
Le Cabotinage des Amateurs
Mmmmm
Dans un temps et dans un pays ou tout le monde
joue la comédie, qu'il nous soit permis de saluer ici la
troupe immense des amateurs qui posséde, affirment
les gens du monde les mienx informes, des ressources
insoupçonnées et des talents inouis. C’est an point
qu’on se demande puisqu’il est entendu que les Con¬
servatoires, et en particulier celui de Paris, sont inca¬
pables de lormer des artistes, pourquoi la Comédie¬
Française, 1’Odéon et tous les théätres, ne recrutent
pas parmi les amateurs ces acteurs nonveaux que
chacun espère et qui auraient d’autant plus de génie
qu'ils auraient moins de talent, ayant négligé d’ap¬
prendre leur métier. Qu’il y ait parmi ceux ou'on
désigne sous les titres flatteurs d’intellectueis ou
d’universitaires, des hommes et des semmes capables
avec un pen de pratique, de bien jouer la comédie,
c’est incontestable et ce n’est méme pas trés éton¬
nant: une culture générale, une éducation soignée,
le commerce quotidien avec les auteurs classiques et
modernes, la fréquentation des beaux spectacles pari¬
siens, constituent une préparation qui équivaut lar¬
gement à deux on trois années d’études spéciales et
nous connaissons quelques e gens du monde v, mais
à la verité fort peu, qui, non seulement ne dépare¬
raient pas une troupe célebre, mais en rchausseraient
l’éclat, ils sont, par-dessus le marché, modestes et
les seuls à ne pas croire à leur talent. Mais nous
en connaissons d’autres dans le mème monde, et
ceux-lä se nomment légion, dont la naiveté bat tous
les records et dont la présomption donne une idée
assez exacte de l’infini. IIs prêtent, selon la formule
consacrée, leur concours gracieux à toutes les bonnes
ceuvres, ils jouent pour toutes les croix-rouges et