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Eatah der —
— TRLSt pes Aror
150, Avenue des
Date:
Champs-Elvases.
Siane: —
PARTS 6.
1975
toujours parmi les choses ou je me
trouve justement: la Bible et les
Quelques représentants
ceuvres du grand poéte danois, Jean
Peter Jacobsen „ (1903).
Schnitzler, qui est isrnélite, Pest
de la litterature autrichienne
essayé sans doute à peindre les lieux
et les types viennois: les églises jé¬
stites, les palais rococo, les cnfés
D’une abondante ef“ golide éindee T acmire i'äme sociale de l’Allema¬
clegants du #iny, les brasseries po
sur la e Nation autrichienne n, pa¬Vgue: & Qui ne Pa rencontre plus
pilaites, ie pare peigne de Schön¬
rue sous la signatüire de M. Jucquesld’une fois cet esprit errant, qui sur¬
brunn, les guinguettes du Prater, et,
git du chaos pour faire valoir ses
Ancel dans 1e précieug recueil &Af¬
tont speciaiement, #ette güsse Midel,
preientions de maitre et de conduc¬
faires eträngeres 9 que dirige M.
Atber! Moussel, nons sommes Reu¬
teur, marqué tantôt du signe du
Murger. Pourtant il s’évade de ces
reur de pouorir ertraire 1es iiqnes
genie, tantôt du stigmate de Tusur¬
fläneries, de ves compagnes:: #
pateur, révolutionnaire dans
suirantes qut tracent queiques por¬
siis à mille lienes de. Dactualité;
tratts tres virants de qneiques hom¬
monde spirituel parce que, vrai Al¬
P’ai passe mna vieà ruminer eta ra¬
lemand en cela, senl Pabsoln compte
mes de lettres autriehtens.
tourner Tunique probleine de Tamoue
pour Ini 9 (das Schriftum ais geisti.
La question gue se pose Panteur
et de la mort o. II vieillit ei ses
ger Raum der Nation, Munich, 1927).
dens ia ntterature viennoise est an¬
creations deviennent plus humaines.
II nons presente ces chercheurs en
jourchhui ertremement riche. Est-elle
Que Pon compare la relehre Tiebelei
quete d’un lien spirituel -e Aueune
nationale?
des debuts — qu’a vulgarisée le ci¬
lutte allemande pour la liberté n'a
heiia — ses romans de Pavant¬
Trois grands noms emergent, Si
eté plus ardente ni plus opinlätre
guerre a ses productions des dernie¬
Pon ne compte que les morts: Jngo
que celle qui a lien anjourd’hui, en
res années, der Weg in's Freie te le
von Hofmannsthal, Rainer Maria
des milliers d’ämes, pourconquerir
Chemin de ln Liberlév). & La politi¬
Rilke, Arthur Schnitzler.
une veritable discipline. n Aussi bé¬
que, note-t-il quelque temps avant sa
site-t-il entre Penjonement de tont
Hofmannsthal oppose l'Autrichien,
mort, a ses dogines tout comnne la
a Theure et la gravité, qu'il dévolle
etraditionnel et stable n, an Prus¬
religion. Ces dogmes s’intitulent
maintenant. II expose la tragédie de
sien, preoccupé d’acinalité et
Pouvoir, Elargissement des frontjé¬
I’Empire detruit: der Turm, 6 la
d’action v. 11 est d’nne famille de
res, Prestige. Mais on ne troute pas
Tour n S’écroule: & Les murs chan¬
Basse-Autriche, de petite noblesse
les vrais crovants parmi les Vanati¬
cellent, eerit-il dans d la-Restaura¬
paysanne. Epris de musique, I
qiles du dogine, ni les vrais patrio¬
tion ercatriee u de 1927, sür leurs
donne a cet art la place eminente.:
tes parmi les politiciens. v Ebeinore.
Tondations, mais notre chemin i'est
C’est d’abord en sa müsique que
dans ses 7 Maximes et Pensers „
plus viable. , Quant à lni, in s’en.
TAutriche est devenue espril. „ 11
& Voiei le mensonge vital de l'Ftat
schappe: & Anx grands honnnes leur
S’efforce d’en definir Tharmonie
propre nation tent lien de destin et
composite: En souffle slate, un
tendent redonter la banqueroute ils
d’Europe d’expériences, „
eclat italien, an sein d’une mnnsique
preiendent essaper de levitel an ui.
imm reinomte & un pmanisine salls
Rilke, né a Prague, eindiant à Pa¬
moment on ils sont deja rninés v.
„ II rap¬
nostalgie et sans vague.
ris, est etränger a todte preocenpa
porte cette replique de Haydn, à qui
Certes tous ces éerivains restent
Hon nationale: 6 Je Waini amante
Pon demandait pourquoi ses messes
viennols, voire patriotes, à leur fa¬
ni maison, ni une demeure pour Vi¬
pen ceremontenses
etaienl si
çon, IIn’est pas certain cepesdant
V1e 9.
pocte est un passant, ini
e Quand je pense an von Dien, je
que cette littérature cosmopolite seit
deit eelehrer le monde. Eerivant
isuis plein de galete." Acet art si
ene Iiiterature nationale. ElIe a
Fallleurs aussi hien en Francais
beau deerire I’Autriche, surtom:
tpen nostalgique Hofmannsthal joint
(iren allemand, attiré par Rodin.
fla poesie volkstmlich, e issue an
Vienne-
et du reste Vienle n’est
dont infut ie secreiaire mais don1 in
elle est
pas toute ’Autriche
peuple n, des paysans, celle de Grill¬
se separa, attache aug Iitternthres
parzer dont il invoque letemoigunge
grande surtont parce qu’elle est hu¬
an Nord, il vante qui s’échappe au
maine. Ces romanciels, ces poétes
hu cours de #l’Autriche dans 1e
fover familial (6 Malte „, 1e Mondain.
fonillent plutôt les fondements ra¬
Miroir de la pensée v: & Un olscan
et I’Avengle, Pun tonjours errant,
autrichien ne vole jamais si hant
tionnels on sentimentaux de la
Tautre vivant dans la nuit (gleT.i¬
crovance en une patrie. Le patri¬
Eiiron ne puisse reconnaitre son
Destous ies li¬
vre d’lmages v)
moineranfrichien est, dans Ia litté.
vres dl vent dire de toute sa biblio.
yplumage. „
rature contemporaine, un patriotis
theque), mande-t-il à un ann, in ven
chapeau à
Après ces coups de
ie en instance: il se cherche en¬
a peu qul ine solent indlispensübles
I’Autriche aimable, Hofmansthal se
et il Fen a deux gul sont prsque core.
+ sent Allemand autant qu'Autrichien.
e