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2. Cuttings
EEREEEEEEREEKEEEEAGIEEEEEEEEMEEEEEEEEEEEEEEEEEETEFTZEETE
ironiques comme Tubutsch, tragédie-comé.I Friedell et, maintenant, quelques auteurs
II se produisit alors un changement
qui n’appartiennent à aucun cercie et qui ne
rouvé dans sa
die du petit bourgeois.
curieux dans la manière de Franz Werfel
publication.
II vit actuellement à Berlin, mais is Treprésentent bien exactement aucune ten¬
qui le mena, sous certaines influences
dance, mais dont il faut citer les noms si
Werfel, un des
appartient néanmoins à l'école autrichienne.
psychologiques, de l’expressionnisme révo¬
l’on parle de littérature autrichienne.
en Autriche.
Dans ce méme genre et du mème cercle,
lutionnaire à une sorte de néoclassicisme
D'abord Franz Theodor Csokov, qui vient
il faut signaler Alfred Polgar qui déteste.
historique. C’est le grand roman sur Verdi
de Strindberg, Franz Billinger et Anton
re des poésies
autant qu’Ehrenstein, la puissance et la
ou il oppose victorieusement le musicien
Wildgans qui fut, une fois, directeur du
sionniste, dont
pose. On a de lui beaucoup de petites
italien au maitre de Bayreuth.
Burg-Theater.
chanter dans
esquisses, mais c’est surtout comme cri¬
Enfin, il est de tout jeunes qui ne sont
Ce sont surtout les deux drames: Maxi¬
ongs et doux
tique qu'il se distingue et, dans cette bran¬
pas encore connus du grand public, mais
milien et Juarez et Paulus unter den Juden,
emonde est
che littéraire, il rappellerait parfois Sainte¬
dont on se murmure déjà le fécond avenir.
dont le premier est une ceuvre d’un extra¬
sans défense
Beuve. Dans sa prose excellente, il fait
Ce sont Fritz Lorenz et Ernst Fischer.
ordinaire intérêt dramatique.
ies qui réson¬
Le premier est l’expression du nihilisme
ts polonais ou
Franz Werfel est en pleine évolution et
et du scepticisme le plus total et le plus
ent de lamen¬
chacune de ses nouvelles cuvres est une
déserichanté. Toute son cuvre vit d’une vie
Stape dans sa marche vers l’inconnu de son
irréelle, fentastique ei chaotique. Sa
avenir. Encore cette année, une petite nou¬
: L' Ami du
comédie: L.'Arche de Noé est une des
velle: Der Tod des kleinen Bürgers (La
semble que le
pièces de théätre les plus étranges de la
imort du petit bourgeois), étonnant, des
est exhalaison
jeune génération.
son apparition, par l'’originalité et l’audace
ait l’empoison¬
C’est aussi dans une pièce de théätre:
de sa manière.
ne du mal. L.a
Lénine, qu’Ernst Fischer expose sa convic¬
s Suppliantes).
II faut joindre à celui de Werfel le nom
tion en un objectionnisme rationnel, ennemi
toute particu¬
de Georg Trakl qui, mort à 2.3 ans, écrivit
de tout romantisme possible. Lénine, c’est
uerre.
peut-étre les plus belles poésies autri.
le héros moderne, objectif et froid. Fischer
chiennes. II semblerait que ce poête eüt en
ui dessécha les
essaie de trouver unc forme de théätre qui
le pressentiment de sa mort prochaine et
uivirent la ces¬
se dégagera enfin de la tradition baroque du
qu'il edt aimé la lumière de la vie sous
ssecoua aussi
théätre église pour arriver au nouveau théá¬
l’ombre de son propre tombeau.
t l°on voit ses
tre issu de la salle de réunion et ou la
1 2
IIy a chez lui quelque chose d’Hol¬
drames expres.
masse jouera son röle actif.
derlin, mais d’un Holderlin autrichien plus
essant est: Der
Tel est, brievement décrit, l’état actuel
sensuel et plus lyrique, un amour intense
an miroir).
Kn
Ides lettres autrichiennes. Un Français com¬
des couleurs illuminant le grave ct pur
ne mauvaise.
prendra peut-étre difficilemem tout ce que
dessin du poete würtembourgeois.
issance. y est
2
contient d’angoisse une littérature ainsi
4

réchauffée sur le sein des passions politi¬
Loin du lyrisme de Werfel et de Trakl,
sante nouvelle
ques et basée sur l’insécurité de l’avenir.
M. Franz Werfel
I'humour sarcastique d’Alfred Ehrenstein.
évéler la thèse
IInen appréciera que plus les forts
Celui-ci. pourtant, est sorti de ce mème
ete ist schuldig
talents de ces artistes si différemment
régulièrement la critique au Morgen, jour¬
cercle expressionniste de La Torche. Con¬
ictime est cou¬
doués et qui poussent si vigoureusement à
nal ultra-rouge de Vienne.
#tre toute pose et toute phrase avec le scep.
n). Cette nou
l'ombre de prolondes convictions.
#ticisme inné de la grandeur. Ehrenstein
rricide qui fut.
Comme ires spirituel critique et essaviste
dresse I’étendard.
éré de la jeune
Eugene ct Ninon SrEishor.—
Lui-mème se plait à écrire des nouvelles 1 autrichien, il laut citer encore l’acteut Egon
A