I, Erzählende Schriften 31, Fräulein Else, Seite 183

31. Fraeulein Else

Extrait du Journal
journal de Genève
Adresse
Date
0 JAN. 193,
CHRONIOUE ZURICOISE
Shakespeare et Geethe à la Comédie

Zurich, 18 janvier.
(De notre correspondant)
On säit que, dans la composition de leurs pro¬
grammes saisonniers, les scènes de langues al¬
emande dépendent en général moins de la nou¬
veauté du jour que les scènes françaises, les théä¬
tres subventionnés mis à part. Elles ne sont pas
sollicitées par une production dramatique tres
abondante ct le Germain parait moins entiché de
modernité en matière de spectacles que dans d’au¬
tres domaines. II faut convenir que le véritable
amateur de théätre a rarement été plus tenté qu'en
ce moment de chercher dans les grands modéles
du passé un refuge contre la médiocrité ambiante.
C’est pourquoi le Schauspielhaus de Zurich a fait
cette année une si large place aux classiques.
A côté d’une reprise du Peer Gynt d’lbsen qui,
au printemps passé, n’avait pas entiérement épui¬
sé sa veine, M. Rieser a montré, des la fin de
septembre, La Mégère apprivoisée dont la carrié¬
ren'a pas été moins brillante. Cette pièce fait
partie du répertoire des théätres allemands depuis
plus d’un siécle. Elle a été popularisée outre Rhin
par l’excellente traduction du comte de Baudis¬
sin (1831), puis par l’opéra-comique de Hermann
Götz (livret de Joseph-Victor Widmann) que nous
avons entendu à Zurich il y a quelques années.
Le thème de la méchante femme domptée, si flat¬
teur pour la vanité masculine, est toujours assu¬
ré de plaire, surtout quand la pièce est jouée par
des acteurs de premier ordre.
Mais les deux plus grands succès classiques de
a saison ont été Hamlet et l’Egmont, de Goethe.
interprétation de Hamlet que nous ont donnée
MM. Lindtberg et Otto accuse le retour à un
certain réalisme de la mise en scène. Les régis¬
seurs allemands semblent revenir de la mode du
décor abstrait (encore que Hamlef soit probable¬
ment celui des grands drames shakespeariens qui
supportait le mienx d’être loué devant de simples
draperies). Quant au personnage principal, M.
Ginsberger en a plutôt souligné le côté humain
que le côté philosophique. On aurait dit qu’il vou¬
ait démentir le mot récent de M. André Gide,
pour qui le prince de Danemark est le plus eger¬
manisés, en d’autres termes, le plus ratiocinant
des héros de théätre.
Comme le Don Curlos de Schiller. Egmont est
une pièce que les acteurs émigrés du Reich jouent
avec une sincérité particulière. car elle est pro¬
pice, elle aussi, à inspirer la haine de l’oppres¬
sion. C’est pourquoi sans doute elle plaisait tant
à Beethoven qui l’enrichit d’intermedes. Le Schan¬
spielhaus a eu raison de ne pas nous priver de
cette musique. Goethe a mis beaucoup de lui¬
neme dans la tigure d’Egmont. Ce que le drama¬
turge a le mienx réussi avec le portrait du cuc
d’Albe (M. Horwitz), c’est le groupe des bour¬
geois de Bruxelles qui faisait déià l'admiration de
Schiller. C’est aussi ce qui a été le plus étonnant
à la représentation. Toute la scène populaire du
premier acte formait un tableau de genre d’une
ivacité et d’un réalisme rares.
L’Asile de nuit, de Gorki, repris à l’occas in de
a mort du poête. Vigoureux et sombre, la iece
aux tendances sociales évidentes. a été supé#ten¬
reinent montée et jouée. Mais le spectacle des 6a¬
ves de l’existence serait plus poignant et plus ir s¬
tructif sans l'abus des sentences et sans les lon¬
gucurs qui déparent son dernier acte.
Je mentionne enfin, pour être complet, parmi
es meilleures reprises de la saison. Ppgmalion,
de Bernard Schaw. et Fraülein Elsa. d’Arthur
Schnitzler. II me resterait à vous parler des pié¬
ces#nouvelles, la plupart américaines. C’est en
effet d’outre Atlantique que nous vient en ce mo¬
ment la lumière. La récente attribution du prix
Nobel d’art dramatique l’a montré.
Ed. B½
box 5/3
Wollzeile 11 4 Telephon K 23-0-45
Ausschnitt aus
FünnerTaeescole Brunn
D·· WDAUSGAB
vom
20. JAN.937
Deutsches Theater in Mähr.=Ostrau. Die
Bühnenbearbeitung der Novelle Arthur Schnitzlers
„Fräulein Else“ von Ernst Lothar insze¬
nierte Paul Marx, der seine Aufgabe sehr zu¬
friedenstellend löste. Valevie Schneck war die
Titelrolle übertragen worde und es ist staunens¬
wert, wie es der jungen Künstlevin gelang, sich
n diese komplizierte Figur einzuleben. Ihre Lei¬
tung ist ein Kabinettstück. Hermann Vallen¬
tin liegt die Rolle des unbarmherzigen Bilder¬
naklers v. Dorsday ganz ausgezeichnet; das
chleimige Wesen dieses unsympathischen Charak¬
ters arbeitete er ganz prächtig heraus. Tante
Emma, diese einfache, die Tragödie ihrer Nichte
kaum verstehenden Frau, war bei Irene Basch
in besten Händen, I. Almas und Agnes Ester¬
hazy (das Elternpaar), H. Türmer (Vetter),
Grete Berndt (Frau Cissy) und Vally Rük¬
tert (Frau Winawer) trugen viel zum Gelinget.
dieser Aufführung bei, der sowohl bei den Akt¬
chlüssen als auch insbesondere am Schlusse reicher
(no.]
Beifall des vollen Hauses zuteil wurde.
WIENER MESSE
7. bis 13. März 1937 — Technische und
Landwirtschaftliche Messe bis 14. März
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treter der Wiener Messe in allen größeren Städten de
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Wien, VII., Messepalast
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Ausschnitt aus:
BOHEMIA, PRAG
12 FEB 1937
vom
Das Deutsche Theater in Mähr.=Ostrau
vermittelte in den letzten Wochen in guter Dar¬
bietung eine Reihe von Neuerscheinungen. Den
stärksten Publikumserfolg fand Bus
Feketes

„Jean“ mit Joe Banner und Hermann Vallen¬
tin in den Hauptrollen. Nicht minder beifallsfreu¬
dig wurde Fodors „Matura“ aufgenommen; in
Szene gesetzt wurde das Stück von R. Duschinsky,
Wien, als Gast der auch die männliche Hauptrolle
mit großem Erfolg verkörperte. Den Freunden ern¬
ten Schauspiels wurde mit einer ausgezeichneten
Aufführung von Ortners dramatischer Dichtung
„Himmlische Hochzeit“ ein ausgesprochener
Genuß bereitet. Hermann Vallentins Spielleitung
uind Millers Bühnenbilder verdienen besonders er¬
vähnt zu werden. In den Erfolg den Abends teil¬
ten sich Grete Berndt, Vally Rückert und Paul
Demel, der dem Obristen Veit Jörg markante
Charakterzüge gab. Sehr begrüßt wurde auch die
Aufnahme von Anzengrubers gediegenem Volksstück
„Die Kreuzelschreiber“.
Das urwüchsige
Werk fand trotz der etwas mangelhaften Darstellung
eim Publikum, das nun einmal die Abwechslung
liebt, starken Beifall. Gretl Berndt, Joe Banner,
Josef Almas und Paul Marx verkörperten die
Hauptrollen. Einen Achtungserfolg errang Lothars
Bearbeitung von Schnitzlers Novelle „Fräulein
Else“, Valerte= Schneck=sund=Hermann Vallentin
spielten die Hauptrollen, wobei namentlich dieser in
der Rolle des brutalen Salonmenschen Dorsday
einen vollen Erfolg für sich buchen konnte. „Rät¬
el um Beate“ von Möller und Lorenz fand bei¬
fällige Aufnahme. Besonders hervorzuheben ist die
Spielleiters Erich Wenters und das temperament¬
volle Spiel der Trägerin der Titelrolle Vally
Rückert. Das musikalische Lustspiel „Schneider
m Schloß“ brachte leichte Unterhaltung und
Freude an der schmissigen Musik des Brünners
Steinbrecher. Auch ein Gastspiel aus der Wiener
Josefstadt wurde uns mit „Der schiefe Hut“
beschert. Das Stück fand keinen Beifall, die Auf¬
ührung selbst war leidlich, keineswegs aber auf dem
Niveau, das man von einem Gastspiel der Josef¬
stadt, noch dazu wenn erhöhte Preise gefordert wer¬
den, mit Recht erwarten dürfte.
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