I, Erzählende Schriften 30, Casanovas Heimfahrt, Seite 90

30. Casanovas Heinfahrt
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Pondé en 1879
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Farst. de in prapärt des eentvains
Trécents est de ressembler drun agent
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de change..
Livres recus
——
Kikor Yamara: Jupon dernière heure.
Aille Kikon Yamala est née au
Japon, mais elle a fait ses études en
France. Elle a publié Musako et Shoji.
Elle vit de nonveau an Japon. Elle
voulu dresser ie tableau de son
pays, tel que l’ont falt les récentes in¬
fluences extérieures. II y a, au Japon,
le féminisme, l’auto, le téléphone, le
jazz et le cinéma. Mais, au fond, l’äme
de la race n'a pas changé et l’on cons¬
truit sans cesse de nouveaux tem¬
pies.
CLanpE De Rweau: Lappel du sere.
Encore un roman sur la sexualité.
Depuis les livres de Freud, on veut
à tout prix nous parer de théories
scientiüques un instinet sur lequel
Hartmann et Schopenhauer avaient
déja dit tout ce qu'oh croit décou¬
vrir aujourd'hul. M. de Ribeau n’est
d’ailleurs pas sans talent.
H.-C. ANDERsEN: Le Conte de ma Vie.
— Le Conte de ma Vie forme, avec
le Buzür d’un poête, les mémolres
d’Andersen, son album d’images, d’im¬
pressions et de souvenirs. Voiei la
mélodie de la vie de ce grand poête,
qui enchante les enfants.
Akrunk Schewzzen: Le Retour de Ca¬
nova. — de Ame Beate et
son fils est un des romanciers alle¬
mands les plus personnels. M. Rémon
astraduit un roman de bonne psycho¬
logie, qui nous monire le famenx
aventurier revenant chez lui, mais tou¬
jours den forme et dont l’automne
(demeure splendide.
FKANz WERFEL: La Mort du petit bour¬
geois. — Le roman et le drame de
l’inflation à Vienne. Une étude sur la
vie d’hier en Autriche et qui semble
pourtant sorlir d’un conte d’Hoff¬
mann.
Glabrs Auciek: Son juif. — Mariée à
un homme du monde catholique qui
la trompe, Micheline du Bary s’éprend
d’un jeune juif. Elle se donne a Jul.
divorce, l’épouse, se brouille avee sa
famille. Son juif“, la trompe aussi,
mais tout de mème ga Sarrangera.
L’auteur veut contenler juif et caiho¬
liques. C’est und gageure. II y par¬
vienurg
box 4/10
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Au Prir méme du Bonheur, par René BIHAINE (Grasset).
Les héros de M. René Bihaine sont parvenus à un carrefour,
qui marque, dans cette ceuvre de longue haleine et de grande
probité qu'est I’Histoire d’une société, la hn d’une série de
romans
Michel, que see crises de conscience rendent plus odieux encore¬
que sa faiblesse, épouse la douce et constante Catherine. Der¬
niers scrupules, tous les obstacles familiaux étant levés, pour le
mariage religieux. Enfin, ils s en vont. Seront-ils heureux? J’en
doute par anticipation.
Avec ce livre, René Bihaine compléte les personnages de son
grand roman et achéve un cycle.
Le retour de Casanova, par Arthur SCHNITZLER (Aftinger.)
Cen est pas, tout à fait, un pastiche des Mémoires du célèbre
aventurier. G'est un récit, objectif dans la forme ou le grand
écrivain de La Ronde, de Mademoiselle Elsa, évoque, avec une
vivacité, unc verve singulière, la hgure du chevalier de Seingalt,
vieilli
Casanova, après tant d'aventures, n'est plus qu'un vagabond,
presque un mendiant. Sa dernière histoire d'amour, il va la vivre
sur le chemin de Venise ou l'appelle la clémence des Dix et son
nouvel état dagent secret. La vivre? II va la voler, acheter à un
autre les baisers qui lui étaient destinés.
Quel livre brillant, coloré, ou l’on retrouve l'accent de Casa¬
nova, sa flamme, sa verdeur, son rut!
Brillante traduction de M. Maurice Rémon.
De la coupole aur léores, par Flenri LAvEDAN (Albin Michel.)
C’est un livre délicieux. Jamais le dialogue de M. Henri
Lavedan n a été plus alerte, plus spirituel. Jamais son observation
n’a été plus iromque, ni plus rigoureuse. La jeune génération
littéraire a été tres ijuste envers M. Henri Lavedan. Sans doute,
il a été le peintre d’une époque disparue, celle du vieux mar¬
cheur. Mais son talent sensible et brillant lui vaudra de durer
par quelques ceuvres typiques, dont De la coupole aur leures et
par deux drames puissants: le Duel et le Marquis de Priola.
JACOUES-CHABANE S. —