I, Erzählende Schriften 30, Casanovas Heimfahrt, Seite 94

Ope Generet din Dileimnite, inreene san 1. en ene e een enegege
Duch Sera runigee parimi les Pie
ses désirs de grandeur! Elle donnera
les; plus intéressantes suscitées par le
mais tout à fait professionnel, qu'il
un bal auquel elle invitera deux cents
Centenaire, tout à côte de celle que M.
s’agisse d’intrigue, de lettres, de diplo¬
personnes qu'elle connaft à peine, et sa
le ministre Paul Hymans consacre à
matie, de vol., II a un pied dans lous
vieille cousine Isabelle, uniquerent
a la Vie Intellecinelle de 1830 à 1930 „.
des mondes, mais n’appartient tout à
celle-ci, pour qu'elle aille renseigner le
C’est le texte de l’admirable discours
fait a auchn. II ne sert rien, ni per¬
lendemain la famille et la fasse ainsi
qu’il prononça à la récenle séance pu¬
sonne, mais se sert de tont ei de tous.
crever de jalousie et de dépit. Mais
blique des Academies et qui résume
Sa seule affaire est de vivre et d’ai¬
Mme Kampf compte sans sa fillette, la
avec tant de bonheur l’effort de la Bel¬
mer, d’aimer le plus possible, jusqu'à
maigre et rageuse Antoinette qui, ex¬
gique, depuis cent ans, pour affirmer
T’exaspération, jusqu'a l’épuisement:
elue du bal parce qu'elle n’a que qua¬
dans le monde sa personnalité morale.
non pas à la fagon de don Juan, qui
torze ans, et surtout parce que sa
Plusieurs pages de cet essai magistral
n’aime pas qui hait au contraire la
mère n'a pas envie de se vieillir en
sont consacrées au mouvement ascen¬
femme, el dont la seule joie — joie fu¬
T’exhibant, se venge en jetant toutes les
sionnel de nos Lettres. Ce ne sont pas
nebre et démoniaque — est de tromper,
invitations dans la Seine. Le soir du
celles ou l’on sent le moins d’ardeur
de seduire, de perdre.., mais à la fa¬
Bal, il ne vient personne, personne
et de généreux enthousiasme. Et ce
gon de Casanova, le seul, l’unique, qui
qu'lsabelle. On imagine cette scène
n’est pas M. Paul Hymans non plus
aime pour aimer, tout bonnement, tout
tragi-comique, peinte avec le pinceau
qui estimerait que le littérature est un
simplement, pour goüter du bonheur,
sobrement énergique de l’auteur, Mme
agréable passe-temps !
et plus encore pour en donner,, et quf
Némirovsky, certes, ne volt pas la vie
n’eut qu'im seul fort: de tout subor¬
en rose. Mais quels admirables & Fo¬

donner á ce bul, si bien que, vieur tout
rain ## elle sait boriner!
„ Nos Rois an serrice de la Patrie .
à coup, il s’enfonça dans un abomina¬
de M. L. de Paeuw, directeur général
4%
bie desespoir d’ou ne le tira que la loie
de l’Enseignement normal au ministère
d’écrire ses miémoires, de revivre en¬
M. Gaston-Denys Périer est un apo¬
des Sciences et des Arts, est un ou¬
core en les racontant les délices d’au¬
tre des Noirs au pays des Gentils. C’est
vrage sérieusement documenté, écrit
nous qu'il entend convertir, convainere
trefois
avec clarté et agrément, orné de beaux
L’éditeur de Casanova v de Zweig
de l’intérêt puissant Jue présente de né¬
portraits photographiques, II expose
nous donlie en memne temps une bonne
gre du point de vue artistique: sculp¬
nettement, preuves à l’appui, sans fla¬
traduction, par M. Maurice Rémon, du
teur, graveur, ouvrier d’art en Afrique;
gornerie, ce que la Belgique doit à l’ac¬
Retour de Casanova „, d’Arthur
6
poète et musicien aux Etats-Unis. Et
tion prudente, attentive. persévérante
Schnitzler,le grand romancier antri¬
d’est de son sujet favori qu’il nous en¬
de ses Rois. La monographie, consacrée
chien, l’auteur de. Madame Béate et
tretient avec beaucoup de pertinence et
à Léopold II, est particulièrement émou¬
son fils v. C’est une nouvelle digne de
de charme dans a Negreries „, tandis
vante. Cet homme, que nous avons mé¬
figurer à le suite des fameux a Mé-que, dans Notes de Littérature colo¬
connu, était vraiment un géant. J’é¬
moires e. M. Schnitzler imagine que
niale n, il rappelle tout ce que le Congo
prouve, pour ma part, une sörte de re¬
Casanova, ayant franchi le cap fatal de
a dicté à da plume des écrivains d’ich et
mords de ne point l'avoir assez admiré,
la cinquantaine, et désireux de revoir
d’ailleurs. Remarquons la place impor¬
vénéré, landis qu'il était parmi nous.
sa Patrie qui consent enfin à lui rou¬
tante qu’il donne à Banning, ce mora¬
II me semble que M. L. dé Paeuw m’est
vrir ses portes, rencontre sur ie chemin
liste trop oublié, dans l'histoire de no¬
pas étranger non plus à ce sentiment.
Edu retour sa dernière aventure et peut¬
Ttre colonie. Et convenons avec lui que
A ce propos, peut-on dire ici qu'au
être la plus tragique. Le Jeu et
nos compatriotes n’attachent pas assez
cours des fetes du Cenlenaire, on au¬
Fl'Amour s’y meient en proportions éga¬
de prix à la Littérature, considérée
rait bien pu organiser une manifesta¬
les et conduisent les personnages à un
comme agent de pénétration et de pro¬
tion à la stalue du grand Roi? L’autre
étrange duel d’hommes nus, dans le
pagande coloniale. Mais faut-il tant s’en
matin, un maigre bouquet se fanait à
frisson de-Taubequi est dien la scène
étonner? N’est-elle pas toute récente,
ses pieds. C’était peu pour traduire
la plus étonnante qu’on puisse ima¬
cette réplique d’un de nos hommes po¬
Thommage de la nation!
giner.
litiques les plus en vue, d un jeune
Ce
„%
4%
homme qu’on venait de lui présenter
comme un Poête ayant déjä montré du
. Grandes Figures v, de M. H. Depes¬
M. Emmanuel Bove, l’auteur de
talent:
ter, s’inspire de cette pensée de M. de
a Mes Amis v, excelle à camper des ly¬
Ah! Vous vous occupez de littéra¬
Maèster: Tous les peuples sont con¬
pes de maniaques, de déséquilibrés qui
ture? C’est un agréable passe-temps! „
venus de placer au premier rang des
#t songer à la fois à des héros de
Et dire que ce sot personnage croyait,
grands hommes les citoyens qui eurent
romans russes et à Bouvard et Pécu¬
sans nul doute, s’être montré extréme¬
I'honneur d’arracher leur pays au joug
chet du hon Flaubert. Dans a Un Père
ment aimable!
de l’étränger“ héros s’ils ont réussi,
et sa Fille n, il nous présente un père
ou martyrs s’üs ont echout, leurs noms
4%
Goriot devenu. à peu près güteux par
traverseront les siècles. .
Deux e évocations s, dues à des plu¬
suite d’un amour paternel excessif #t
Je ne suis pas assuré que, dans la,
mes féminines, particulièrement ex.
refoulé. Un soir chez Blutel s, la
pratique, la Belgique de 1930 realsmmmmmnommmnmgtrt. .EE
deuxième nonvelle du livre, nous mon¬
pertes à réveiller de chères mémoires
bien exactement ce programge
tre un raté, Maxime, passant la soirée
avec tout le tact, ioute in délicatesse qui
dans 1'u Ardenne Mysterieuse# 1e
Ou'elle connaisse et révère leg#ms
chez un ami et y rencontrant de va¬
conviennent:
u Légendaire Ardennais 5, il nous dé¬
des hommes de 1830, on l’admet völon¬
gues humanités. Aucune intrigue. Des
Mme Madeleine-Octave Maus, dans
couvre les sources de cette poé¬
tiers. Mais qu’elle soit bien au courant
portraits psychologiges qui se suivent,
s Evocation de Lucie Couturier n, parle
stinctive, créée par l’imaginatio
des services qu’ils ont rendusg on en
avec des conversations d’un vide, d’une
avec un lyrisme mélancolique et étouf¬
laire, qui est,-qui demeure l’exp
est beaucoup moins certain, Aussi lira¬
banalité sans fond. Le talent de M. Em¬
fé (on croirait entendre du Chopin) de
la plus vraie, la plus émoufante
t-on avec profit le petit ouwage de M.
manuel Bove consiste précisément à sa¬
celle qui, peintre, résuma l’effort supre¬
l’äme d’une race.
Depester, on défilent, en un glorleux
voir trouver les détails qui feront ie
me de l'Impressionnisme et, écrivain,
Dans 1'# Ardenne superstitieus
péle-méle, les de Gerlache, les de Haer¬
mienx sentir l’effroyable inanité de ces
révélg à la France, pendant la guerre,
vient de paraitre, iI poursuit s # utile
ne, les de Mérode, les De Potter, les
ämes des contemporains. C’est par lä
la beauté de l’äme negre On entrevoit,
besogne. Nous y trouverons groupes
Devaux, les D’Hoogvorst, les Gende¬
à travers ces pages, le fantöme char¬
surtout qu'il rappelle la manière cruelle
avec ordre et méthöde: les Pronostics
bien, les Lebeau, les Nothomb, les Ro¬
de Flaubert. Par son style, il ferait plu¬
mant et frele de cette femme exquise
sur le Temps; les Présages amoureux
denbach, les Rogier, les Vande Weyer,
töt songer à Proust. Mais quelles in¬
que ses amis appelaient u l’Ange des
(ce chapitre est, on sien doute, parli¬
les Van Halen, les Léopold.ler, pour ne
corrections dans le texte! Qui faut-il en
Ténebres n, tant, vivante, elle évoquait
culièrement savoureux); les Signes de
citer que les principaux de nos épo¬
accuser? L’auteur? Le correcteur' Je
déjà la nuit éternelle et mystérieuse ou,
Nouvelles; le Tirage au sort (dancien¬
nymes.
cueille quelques phrases, presque au
jeune encore, elle allait bientôt entrer.
ne mémoire); le Folklore médical, tout
Et l’on pourra illustrer cette lecture
Mme Georges Rodenbach, de son
l'ahurissant arsenal des remedes de
hasard:
en se donnant la représentation men¬
côté dans & Constant Rodenbach, dé¬
Page 146:
bonnes lemmes et de rebouteuses: en¬
tale du Drame historique de M. Joseph
Eh bien, tout cela, je l’ai acquis
fin, une glane de s traditions v relatives
puté au Congrès national de Belgique,
Francq: * Vers l’Indépendance v, ou
par mon travall, ##s’ens m’en rendre
et ses Frères n, ressuscite l’afeul de son
à l’apiculture, à- Pavicultureaux bos¬
l’auteur a réussi à grouper, en cind
compte.
mari et deux de ses grands-oncles. Ce
sus, aux roux, à In veillée des morts.,
actes et onze tableaux, tous les événe¬
Page 147:
& Constantin Rodenbach n, ancien mé¬

%
ments qui ont assuré notre libération,
a Geneviève était changeante. Sans
decin militaire de I’Empire, prisonnier
depuis la e Déchéance de Joseph il „
Nos poètes né chöment pas, encore
en Allemagne pendant 3 mois, après
que T’on e fit s un geste ou que l’on
au 1er acte, jusqu’à l’offensive libéra¬
que les moyens leur manquent de plus
Lützen, jona un röle fort important
& prononça.v une parole qui e pusse v (!)
trice de 1918.
en plus de noüs fäire connaftre leurs
la froisser, elle passait tout à coup,
dans notre Révolution de 1830. Député
4%
ceuvres. II faudra bien que l’on songe,
etc. „
de Roulers, puis de Saint-Nicolas,
devant la carence des éditeurs, à fücili¬
On connait de longue date et l’on ap¬
se montra aussi énergique qu'avisé st
Page 206 :
ter un peu leurs débuts. Groupés pro¬
précie les beaux travaux de M. Louis
„ Elle était tres jalouse. Souvent elle
sut, à l’occasion, faire de coup de kusil
fessionnellement, en dehors de toute
Banneux sur les petits-métiers et sur
dui disait qu’elle ent donné je ne sals
comme un simple troupier. C’est à la
idée d’école ou de parti, ne pourrdient¬
le folklore de l’Ardenne. Avec une pa¬
quoi n pour le suivre # s’en n (récidivel)
suite d’un de ses discours, magnifique
ils e lancer v une“ manière d’antholo¬
tience et un discernement remarquables.
qu'il s’en doutät. .
harangue digne de l“loquence d'un
gie périodique, un &' Parnasse e beige,
il s’en va glaner, dans la plus rustique
Page 211:
Mirabeau, que le Congrès, s’arrschant
avec l’appui de la poignée de mécènes
à toute hésitation comme à toute timi-Ide nos provinces, les histoires de jadis,
g ll souffrait de sortir sans avoir au¬
que compte notre avare population?
dité, déeida enfin l’exclusion de la fa-Iles proverbes, les traditions caractéristi¬
paravant & retourner # ses poches pour
Je soumets cette idée à Mlle Marc Au¬
mille de Nassau du Tröne de Belgi-Iques, II fait de tout cela son miel et
en chasser les brins de tabac.
gis. à qui l’on doitedéjà tant d’intéres¬
Page 242 :
que. Constantin perdit son mandat de ldans 1’ a Ame des Humbles # (ire et
santes initialives
au #ll s eut suffit s qu'il écrivit à sa jdéputé pour avoir résisté avec trop de 2e série), dans les a Fées du Hultai „,