I, Erzählende Schriften 30, Casanovas Heimfahrt, Seite 93

30
Casanovas Heimfahrt.
San au Ln au
box 4/1
Fondé en 1870
ARGUS de Ia PRESSE
Voit Tout“
LES PLUS ANCIENS BUREAUZ U-ExFRAITS DE PRESSE 12
37. Rue Bergere, PARIS (9e)
N• DE DEBI
Extroil de :—
DEPEADAN
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Exposition:
La
Vie
Littérair
e
STEFAN ZWEIG]: OASANOVA (Paris, Victor Attinger). — ARTHUR SOUNTTZLER: LE RETOUR DE

SANOVA F( Parls, Victor Attinger).
EMIMANUEL BOVE: UN PENE ET SA FILLE (Parls, Em
Paul)
I. NEMIROVSKY: LE BAL (Paris, Grasset).-
PERIER: NEORERIES(Bruxe

Albert Dewit).
MADELEINE OCTAVE MAUS: EVOCATION DE LUCIE C00TURIEN (Parie, Edit
Lemarget).
Mme GEORGES RODENBACH: OONSTANTIN RO BENBAOH (Paris, Editions Cres
PAUL HTMANS
LA VIE INTELLECTUELLE DE 1830 à 1930 (Bruxelles, Hayez). —
PAELIW: NOS ROIS AU SERVIOE DE LA PATRIE (Bruxelles, Office de Publicité).— H.
TER: 1880. GRANDES FIaURES (Bruxelles, Vanderlinden). —
JOSEPH FRANCO: VERS
PENDANCE (Bruxelles, Office de Publicité). — LOUIS BANNEUX: LARDENNE SUPERSTIT
(Bruxelles, Vanderlinden).
MARG AUGIS: LES SEDUCTIONS ARTIFIOIELLES (Bruxelles, C
rie du Canard).
LOUIS WENNEKERS: 8UR LES TRACES DE MERLI! (Bruxelles, Le Thyre
RAOUL HAUTIER: JACOB ET LANGE (Bruxelles).
JEAN DAVRON: DES FLEURS DENRI
UN MUR (Bruxelles, Revue Nationale). — ROBERT DU BOIS DE VROYLANDE: LK OARNAU
DES MUSES (Louvain, Edition des Jeunes Auteurs).
Tanc que s’achéve — péniblement1 belle-mère pour qu’il reçüt de d’ar- Tpassion à la rétrocession du Limb
— l’édit on nouvelle des . Mémoires de
gent 5
et du Euxembourg à la Hollan
Casanov v. publiée par les soing de la
Ou est le temps ou toute bonne mai¬
avoir été, dans la stüte, con
a Sirène „, M. Stefan Zeveig a falt tra¬
son d’édition avait un correcteur qui
de Belgique en Suisse, iI mi
duire en françals, fort bien, ma fol!
se chargeait discrètement de nettoyer
encore, comme chargé daffal
par MM. Alzir Hella et Olivier Bour¬
les textes des auteurs distraits?
tre pays à Athènes. ill repose au
nac, l’admirable, l'tincelante mono¬
de l’Acropole.
4%
graphie qu'il a consacrée naguère au
Constantin Rodenbuch, tres
grand Vénltien. II faut lire son & Casa¬
„ Le Bal v, de Mme I. Nemirovsky,
eponx J’une femme-poête, depl
nova „, Je ne dis pas qu’emporté par
est une äpre, dure et rapide nouvelle
hautement que la Beigique n’edt
son lyrisme évocateur, il n’exagère pas
ou se retrouvent toutes les qualités de
de littérature. Et sahs doute ne c
l'auteur de e David Golder v.
un peu le côté inhumain, purement
dérait-il pas, lui, la littérature con
egotiste du personnage. Mais quel mer¬
Le ménage Kampf a réussi un heu¬
un passe-temps! Son petit-fils d
weilleux portrait! Quelle allüre! Quel
reux coup de bourse qui lui a permis
aider — on sait comment! — à com
art de disperser les lumières et les om¬
de passer, du jour au lendemain, d’une
cette lachne.
bres, de faire salllir les traits caracté¬
médiocrité pénible au luxe écrasant de
4%
la grosse fortune. Enfin, Mme Kampf
ristiques! Casanova, ici, apparait ie
va pouvoir se livrer toute entière à
type ochevé du Dilettante, n’étant ja¬
La brochure de Mine Georges Ro
bach sera rangée parmi les publigat
ses désirs de grandeur! Elle donnera
mais tout à fult professionnel, qu'il
s’agisse d’intrigue, de lettres, de diplo¬
un bal auquel elle invitera deux cents
les; plus intéressantes suscitées pai
personnes qu’elle connaft à peine, et sa
matie, de vol., II a un pied dans tous
Centenaire, tout à côté de celle que
vieille cousine Isabelle, uniquement
des iondes, mais n’apparlient tout à
le ministre Paul Hymans consach
celle-ci, pour qu'elle aille renseigner le
fait à aucun, II ne sert rien, ni per¬
ala Vie Intelleciuelle de 1830 à 19
lendemain la famille et la fasse ainsi
C’est le texte de l'admirable disco
sonne, mais se sert de. tont ei de tous.
qu'il prononça à la récente séance
Sa seule affaire est de vivre et d’ai¬
crever de jalousie et de dépit. Mais
blique des Académies ei qui r#
Mme Kampf compte sans sa fillette, la
mer, d’aimer le plus possible, jusqu'a
avec tant de bonheur l'effort de
maigre et rageuse Antoinette qui, ex¬
T’exaspération, jusqu'à l’épuisement:
elue du bal parce qu'elle n’a que qua¬
gique, depuis cent ans, pour affin
hon pas à la facon de don Juan, qui
torze ans, et surtout parce que sa
dans le monde su personnalité mor
n’aime pas qui hait au contraire la
kemme, et dont la seule joie — joie fu. mere n’a pas envie de se vieillir en
Plusieurs pages de cet essai magis
sont consacrées an mouvement asch
Terhibant, se renge en jetant toutes les
nebre et démonlaque — est de tromper,
sionnel de nos Lettres. Ce ne sont
invitations dans la Seine. Le soir du
de schluire, de perdre.,, mais à la fa¬
celles ou l’on sent le moins d’ard
Bal, il ne vient personne, personne
gon de Casanova, le seul, l’unique, qui
et de généreux enthousiasme. Et¬
qu'lsabelle. On imagine cette scène
aime pour aimer, tout bonnement, tout
n’est pas M. Paul Hymans non p
tragi-comique, peinte avec le pincesu
simplement, pour goüter du bonheur,
sobrement énergique de l’auteur. Nme
qui estimerait que lo littérature est.
et plus encore Pour en donner,, et qui
agréable passe-temps.!
Némirovsky, certes, ne voit pas la vie
n’eut qu'un seul tort: de tout subor¬
en rose, Mais quels admirables & Fo¬
doitner & te bel, s bien que, Viendtout
4%
rain # elle sait buriner!
à coup, il s’enfonça dans un abomina¬
„ Nos Rois au service de la Patrie
bie desespoir d’on ne le tira que la Joie
*%
de M. L. de Paeuw, directeur gene
d’ecrire ses mémoires, de revivre en¬
M. Gaston-Denys Périer est un apo-1de l’Enseignement. normal au minist
core en les rcontant les délices d’au¬
tre des Noirs au pays des Gentils. C’est
des Sciences et des Arts, est un
trefois
nous qulil entend Convertir, convainere
vrage sérieusement documenté,
L’élileur de u Casallova e de Zweig
avec clarté et agrément, orné de bea
de l’intérêt puissant que présente le né¬
nous donne en méine temps une bonne
portraits photographiques, II expo
gre du point de vie ertistique: sculp¬
traduction, par M. Maurice Rémon, du
nettement, preuves à l’appni. sans
teur, graveur, ouvrier d’art en Afrique:
B