4 Mn VENDREbI 4 Ocroskr 1920 Kddauuliiiualluaiauluiaduutte TOUS LES VENDRED
Un epenement iitteraire
PAVILLON
HAUT
Les nouveaux recits illustres de guerre navale
de Paul CHACK
15 francs
est paru
116 MDTIORS DE FRANCR, 20, avenne Rapr
Ie nouveau
Conteurs étrange
livre
Ee
par Marcel PREVOST,
de I'Ac
ALAIN GERBAULT
un le public liseur, en]traditionnelle qui, de Rabelais à Molie¬
teur infaillib
France, soit par nature,
re, à Voltaire, à Balzac, à Maupassant,
tral on press
résistant aux littératures
a fait périr sur notre territoire toute
romancer. Le
étrangères, c’est une de
ceuvre dont le lecteur français pouvait
neur de pub
2e
Sur
ces opinions bien vulga¬
dire avec Alceste: & Ce n’est point ainsi
France 9 —
risées, qu’on lit dans les
que parle la nature. ) Tandis que s’im¬
vodté — ont
la route
chroniques courantes une centaine de
plantaient chez nous et s’incorporaient
tion de Maug
fois par an.
vraiment à notre littérature un Shakes¬
chanteurs de
Or rien n’est moins juste.
peare, un Gethe, un Tolstol. On peut, je
courir à d’au
du retour
Comme tous les pays porrvus d’une
crois, défier quiconque de citer un exem¬
der les paysa
importante littérature indigène, la Fran¬
JOURNAL DE BORD
ple du contraire.
d’observer les
cen’est pas terre d’importation nécessai¬
DE TAHITI AU HAVRE
Le cas de Somerset Maugham (on pro-Det comprendr
re, ou privilégiée, pour la littérature des
nonce Maume) est le plus récent et le
point en nous
autres pays: mais nous nous sommes en¬
plus probant de cette absorption, immé¬
depuis eingu
vere
goués tour à tour, à travers l’histoire, de
diate et définitive, des grands écrivains
ciers que nou
IMMENSE
granet
ceque pensaient ou écrivaient nos voisins
nusere
réalistes de l’étranger par le vrai public
pe crois pas
lointains ou proches. L’Espagne, l’Italie,
français — hors de toute coterie, de tout
peré à la Fra
SUCCEs
I’Angleterre, l'Allemagne, la Russie, ont
trust de réclame, de tout snobisme. Le
Sur Somers
vu leurs philosophes et leurs romanciers
premier récit de Maugnam traduit, ex¬
de vivement
gouverner la mode littéraire de Paris.
cellemment traduit en notre langue par
précédent de
Nous les avons traduits d’excellente fa¬
Mme E. Blanchet fut publié dans la Re-tohre). d'un
Les EDITIONS DE FRANCE
gon — bien mienx qu’on ne nous tra¬
vue de Frange en 1923. II est juste de Fernand Van
duit: liser-vous quelquefois les traduc¬
donnent aujourdhui en
dire que les vrais précurseurs furent
une nouvelle édition,
tions d’auteurs français en allemand ou
Francis de Croisset et Horace de Car¬
MA
Un sentim
— revue et corrigée —
en anglais? La critique les a loués,
buccia, par qui ce chef-d’cuvre, Pluie, at¬
à eiter iei
encensés, avec un air de dire aux cama¬
teignit l’interprête et le périodique. Le
teur étranger
Le Bois
rades: & Hein? Qu’en pensez-vous ?2
succes fut immédiat, malgré la bouderie
duit en frang
Ce n’est pas vous qui feriez pareils
intéressée de quelques importateurs de
du
années, admi
chefs-d’euvre? , Heureusement, la sa¬
galimatias. Certes, Maugham avait lu ettique libre, go
gesse française a débrouillé, le temps ai¬
goüté les conteurs français du dix-neu-que le public
dant, tout ce fatras, séparé le sain du
TEMPLIER PENDU
vième et du vingtième siècles: i1 ne leur jme il le deire
gäté, le sincère du cchiqué ,, le dura¬
devait qu'un goüt de ferme composition
mancier espa
ble du caduc. Mais pour ce filtrage, une
assez rare chez ses compatriotes, et aussi
Ie CHEF-D’EUVRE de
ment mis à la
certaine durée est indispensable. Quand
T’art de serrer le récit, de ne pas musar¬
conteurs dans
Henri BERAUD
il s’agit d’auteurs étrangers, chez nous
der en route, de ne pas étre long ni en¬
te de printem
aussi bien que hors de chez nous, on a
nuyenx en un temps ou la longueur et
nate dautomn
premier roman du cyele
toujours tendance à préférer les auteurs
T’ennui ont des apôtres. Mais quelle sa¬
bliés en frang
SABOLAS EN FRANGE
ertrémes, tellement on a peur de retar¬
veur d’ironie bien britannique dans sa
Les Saisons as
der. Par exemple, ce qu'une Américaine
façon d’observer les caractères, quel sens
la grande épopée paysanne
Bragadin, com
sur-lettrée prend pour la littérature
dont le second ouvrage:
du o départ o, quelle nostalgie du c loin¬
vre. Je conjur
française contemporaine est un bien co¬
tain 9, tout cela nullement artificiel, im¬
Les Lurons de Sabolas
mirables récit#
mique assemblage d’excrétions éditoria¬
provisé, voulu, snobique, mais inclus par
taine qu'elle
paraitra prochainement
les. Et nous, mon Dien, nous Français,
atavisme dans la nature mème du con¬
courante, d’un
aux EDITIONS DE FRANCE
nous n’échappons pas toujours, dans nos
teur et combien britannique aussi! En¬
je n'ai jamais
choix d’euvres étrangères, à linfluence
fin, le hasard favorable qui ne fait ja¬
gré. Mème dan
de P’extrémisme. Toutefois, le filtrage
mais défaut à un véritable artiste avait,
quel ressemble
GROS CAPITAUX
s’accomplit peut-étre plus vite ici qu’ail¬
au cours de ses voyages, retenu les yeux
Mais que Val
àprêter sur toutes garanties
leurs parce qu'un des attributs essen¬
de Maugham sur les horizons du Pacifi¬
tueux, plus
Immeubles. Ouvertures de crédits pr construire
tiels de notre génie national est le sens
que, sur cette Malaisie enchanteresse
Val. de Bourso. Tires inallen. Auespropeieise
gneur 9 et —
et le goüt du réel.
dont, gräce à Jui autant qu’à Loti, le sor¬
GREDIT DE FRANGE
S# G Ar a
St, vie Furbige, Parie. Archites 5601
tilege hante le Français le plus séden¬
Périodiquement, nous assistons à des
Rena payer d’avancs. Discrétion abselue.
offensives contre ce sens et ce goüt. In¬
taire, lorsqu 1 lit PArchipel aug sirènes
Voici anfin
failliblement, il se restaure, et la loi est) ou le Sortilege malais. Dans cet ##era-étranger qulil
M W
MALLRS POUR AUTOS
S
— ——
—
—
*
Un epenement iitteraire
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HAUT
Les nouveaux recits illustres de guerre navale
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116 MDTIORS DE FRANCR, 20, avenne Rapr
Ie nouveau
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par Marcel PREVOST,
de I'Ac
ALAIN GERBAULT
un le public liseur, en]traditionnelle qui, de Rabelais à Molie¬
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France, soit par nature,
re, à Voltaire, à Balzac, à Maupassant,
tral on press
résistant aux littératures
a fait périr sur notre territoire toute
romancer. Le
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duit: liser-vous quelquefois les traduc¬
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Francis de Croisset et Horace de Car¬
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buccia, par qui ce chef-d’cuvre, Pluie, at¬
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vième et du vingtième siècles: i1 ne leur jme il le deire
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ment mis à la
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T’art de serrer le récit, de ne pas musar¬
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aussi bien que hors de chez nous, on a
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