I, Erzählende Schriften 3, Sterben. Novelle, Seite 83

3. Sterben


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RIEDER, Editeur.
par Arthur SCHNIIZIER
de plaintes pour poser des questions ou ex¬
Arthur Schnitzler est un grand écrivain, une
des gloires de l’Autriche litteraire, la seule Au¬
primer des désirs sans interêt. II deman¬
triche gui alt pu gurnager u in debacle epou¬
Jnit Theure, réclamait de l’eau. La logen¬
vantabie de ve pays, depuis ln guerre.
se entrait et sorlait. Marie ne quitlait pas
On connaissait un pen Schnitzler, mais mint.
ta chambre, assise la plupart du temps à
On cchnaissalt sürtent Fanteur- dramatique. 11
côlé du malade. Par moments elle se tendit
N avall bien e# ei la dans des Revnes quelque
iebont au pied du lit, les bras appuyés sur
cchie. quelgee neuvelle de inl, mais perdus ar
la couchelle. Parfois aussi, elle allait à ia
milien de semnmaires souvent fort ennuyenx.
Quelques pieces avaient été traduites; Andto¬
enêtre et plongeait son regard dans le jar¬
le, Lu Ronde, pieces curleuses, d’une fuc¬
din, ou l’ombre des arbres peu à pen s’al¬
ture originale, marquee du sceau d’une forte
longeail jusqu'à cr que le crépuscule s’éten¬
personnalité, mais elles ne donnaient qutune
dit en rampant sur les près et les chemins
ides asscz incomplete de cet anteur. Certes, i
C’élait un soir lourd, et la flamme de la
N ##paraissait un cerfrajn puissant, un réalist
bougie, posée sur la table de nuit au che¬
de grande glasse. nmis assez dépourvu de sen¬
vet du malade, remuait à peine. Il ne s’éle¬
sibilité. Or, Schnitzler n’en est point depourvn.
va un léger souffle d’air que lorsque la
Loin de la. Et il fant remercier Aal. Alzir Ilei¬
qui
la et O. Bournae d’avoir treduit Mourin
nun an tont a fall lombée ct que la June
estune guvre humaine de la plus grande qun
apparnt au-dessus des montagnes, d’un
lite, d’une richesse d’emotion que mmmi ne peut
bieu grisätre qu’on apercevait là-bas dans
nier. A notre sens, c’est par cefte cuvre quäl
e loinlain. Marie se sentit ranimée quand
eüt falln introduire Sehnitzler chez naus au lien
cesouffle passa sur son front, et il paruf
de suivre, comme on le fit, un certain snobis¬
aussi faire du bien au malade. Il remua la
me qui, en fin de compte. M'arriva gu'à desser¬
Ste et tonena vers la fenéfre ses yeux
vir l’éerivain.
grands ouverts, Enfin, il respira à longs.
Je ue sais si Mourir est son chlef-d’auvre.
On dit grand bien (in Retour de Cüsanord que
longs traits. 6 Ab !#
hous aurons la joie de lire bientôt, croyons
Marie lni prit la main qu’il laissait pen¬
e-mais-eecsue je süis, c’est que Mlourirgget
dre à côté de la converture
un livre peignant, eruel de verité, mals un Ii¬
Veux-tu quelque chose? demanda¬
vre ému aussi.
elle.
C’est le récit d’une agonie et peut-être n’a¬
Il relirg lentement la main et dit:
vions-nous lu, jusqu'ici, dans ce ton et avec cet
Marie, viens
acrent que les pages trop courtes de Mécislas
Golberg, l'admirable Disgräce couronnée d’épi¬
Elle s’approcha ei avança la léte tou
nes, ies pages dans lesquelles l’auteur du Pro¬
près de son oreiller. Mlors, comme poursla
mei#ée repentant consignait les dernières hen
bénir, il mit sa main sur la tete de Ma¬
res de son agonie propre.
rie et l’y laissa reposer. Puis i ditrdouce¬
Mourir nous depemt la tragedie d’unercouple
ment
Felix, tuberculeux. Marie, saine filfe bonne et

Je te remercie de tout ton amour.
Févouée; ils s’aiment, mais la maladie est lä,
Elle avait maintenant posé la téte sur
entre eux, qui fait des progrès rapides et, en
l'oreiller à côté de celle de Félix et elle sen¬
meme temps que le malade, c’est leur bonheur
à tous deux qu'elle ronge comme um cancer
ait les larmes lui revenir Un grand'silen¬
Lui est un intellectuel, donc un hypersensitil
ce regnait dans la chambre. Seul y venait
Aussi sonffrira-t-il d’autant plus terriblemen
expirer parfois un coup de sifflet de loco¬
dans son mal qu’il auro la cerlitude d’avoir
motive. Puis tout retombait au silence à
nitter bientôt ses raisons de vivre et sa vic,
la fois pénible et douy et mystérieux de
Son amie, de son côté, se laissera aller à l’es¬
cette lourde soirée d’éte.
oir, elle tentera de ranimer l’espoir chez
1
Soudain Félix se redressa dans son lit,
alade. Elle T’aime tant qu'un jour elle jurerg
si vivement, avec une telle violence que
ne pas lni survivre. Et après l’avoir vu d’g.
rd lni demander de lequitter, on verra
le
Marie en fut effravée. Elle se reieva de sül
mlheureng exiger d’elle quelle meure avec
l’oreiller et regarda Félix en plein visage.
Evain voyagerontils,le mal ira empirant. Plus
Celui-ci lui prit la téte entre les mains com¬
a fin approche, plus le moribond songe d r.e
me il avail sonvent fait dans ses moments
as partir seul, plus la jeune femme se tour
de lendresse faronche et s’écrin:
nera vers la vie, résistera de toute la force de
Marie! Mainienant jé veng te rap¬
italité qu’il ga en elle.
peler
Cel appel de la vie, ils le comprendront tous
les deux et cela fera que, peu à peu, ils devien¬
Juoi? demanda-t-elle, en essayant
dront l’un pour l’auire comme deux ennemis
de dégager sa téte des mains de Félix
Malgré tout, la pilié de la jeune femme ne#s
Mais il semblait avoir retrouvé toute sa
relächera pas. Elle supportera jusqu'au bout
orce et la maintenait.
cette lente desagrégation de ce qui fut leut
— Je veux te rappeler ta promesse de
mourir avec moi, dit-il avec précipilation
qu'él.e s’en aille; elle, qu’il la tue, c’est unc
En disant ces mots il s’était avancé to##
lutte elle contre Langleee schher #inel

chez Tanke. Un jour. Marie ei inste##rtcee
sser sür sa bouche et ne pouvait se-re¬
de füir, it arait retrouve sa forcgef lentaff de
culer. II Ini parlait de près comme si elle
l’étrangler senlant sa dernière heure venir
can boire entre ses ’evres les paroles
Elle s’élait échappee à temps. Ces scônes atro
ces sont traitées avec une maitrise remarqun¬
ga’il prononcait
die et la simplicité de la langue, la nudite plel¬
Je Lemmene avec moi, je ne veux pas
ne dart ei de Part le plus vrai, contribnent
ren aller scul. Je Taime et je ne#te laisse¬
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