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Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
Wien I. Wollzeile 11, Telephon R-23-0-43
Ausschnitt aus:
Extrait de LEVENTAIL
Adresse: BRUXELLES
Date .
NOV 135
—Siené:
SPECTACLES DE VIENNE
De & Der Liebe Ausustin)
à quelques pièces de choix
Les soirées viennoises étincellent de mille facettes; mais leur succès, c’est que dans
des décors composés avecune réelle originalité, les cuvres sont jouées
par des comédiens d’une fantaisie sans limite.
(De notre correspondank particulier)
Le Burgtheater a ete bien inspiré en reprenant, sur lak
E Ballet de 1°Opéra de Vienne, à lort neglige ccs
scène intime de I'Akademietheater. Comédie des mols,
1 dernières anndes, va ressusciter sous la baguelte de
trois pieces en un acte de Arthun-Schnitzler, à qui le
Margarethe Wallmann, qui s’est mis en tete de rendre
theatre des dernieres aunées de dar monarchie doit ses &
an Ballet son ancien eclat. Les succes de la saison derniere
plus grands succcs. Schnitzler, le plus fränçais des dra¬
Pencouragent à aller plus loin. Nous verrons ainsi. an
maturges autrichiens, est aussi eclui parmi les écrivainss
cours de cette annee, un ballet: P’Apprenti soreier.
autrichiens qui est le plus connu en France. Le sonvenirg
d’apres Paul Dukas: PApres-Midi cun jaune, de Clande
melancolique qui plane au-dessus de ses comédies leur
Debussy, et un ballet mexieain, dont l’idee est venue
donne un charme indieible. D’amour et la mort, infidelite.
5 Margarethe Wallmann pendant son scjour à Holly¬
mélancolie du depart et joie d’une nouvelle rencontre. &
Wood.
tels sont les sujets eternels, qui ne vieillissent pas.
Mais avant toul. 1°Opéra va nous donner un grand
Nous sommes reconnaissants au Burgtheater de pon-&
ballet en douze tableaux: Der liebe Augustin, que Mar¬
oir. une fois de plus, subir le charme de la personnaliteg
zarethe Wallmann a eerit autour du legendaire person¬
de Schnitzler et d’un dialogue dont la maitrise et ing
nage du chanteur populaire viennois.quia vecu a l’epoque
subtilité ont ete rarement egalees.
de la grande peste de 1679 et du siege de Vienne par les
Le Deutsches Voikstheater.apres quelques tätonnements.E
Turcs en 1683. C’est une des époques les plus marquantes
vient derremperterzun tres rif süeces avec une piece deg.
de Thistoire de Vienne qui se deroulera devant nos veux.
auteur amerienin lelmer I.. Riee: Mommes de lof (ent
Tontes les situations earacteristiques de la eclebre chan¬
allemand: Juristen).
son. 1e Augustinlied. qui est encore tres vivante dans 1e
Nous sommes dans Peinde d’un eclehre avocal new-vor-
peuple viennois, s’x retronvent. Entre autres, on verrn
kais. Ies gratte-ciel nous regardent par les larges fenétres.&
comment le lieber Augustin perd sa bien-aimée et son
le telephone ne s’arréte pas. Pantichambre est pleine deß
argent.
elients, des gcauses plus ou moins louches sont étaléesf
Le ballet se divise en trois partics. La premiere montre
devant nous, le tout au milien d’une action riche eng
une Vienne on predomine ln gaicte. Mais voici qu'eciate
peripétics.
In peste: des danses de furies, une ronde des speeires
Max Paulsen. ancien directeur du Burgtheater, vil
de la pesteet. commme point culminant, une grande danse
depnis quelques annces en ermite. retire du monde di
macäbre. La derniere partie nons mene dans le camip
Theätre et ne quitte sa retraite que quand une grande
des Tureg et traile avee beancoup dhumour des elements
täche artistique letente. G’est ainsi que, sous le pseudo¬
turcs. La fin est une apothéose de Vienne qui, malgre
Kyie de Petersen, in a erce dans le film Mluscarnde le
Ia peste et la mort, ne sombre pas.
role du mari trompe.
Nous Freviendrons lors de la première du ballet quf
Paulsen, acteur d’une grande vitalite. interpréte. dans
est attendu avec impatienee comme un des evenements
Ia piece an Volkstheater, ie grand avocat Anderson, quf##
artistiques les plus sensationnels et qui jette deja ses
vient de tres bas, homme arrive. grand enfant, plein
omibres sous forme d’une inculpation de plagiat lancce
PPamour chaste, bienfaiteur, mais peu scrupulenx dans N
contre Margarethe Wallmann par le premier danseur
Techoix de ses movens.
de 1’Opera, Toni Birkmeyer, egalement anteur d’nn
Nous m’allons pas analyser Fintrigue de la piece dont
manuserit Der liebe Auguslin.
la valeur litteraire m’est pas grande, mais qui est du
I. Opera continue. aee beaucoup de sueces, a rehot¬
Theätre au meilleur sens du mot. Gest une circonstance &
veler son repertoire. Nous avons vu les Joyenses Com¬
attennante. Gräce an jen penétre de Max Paulsen et d’un
meres de Mindsor, de Nicolai, qui restent son plus bean
excellent ensemble, de meme qu'a la misc en scehe pleine
Titre de gloire, el Czoref Charpentier, de Lortzing. repré¬
de vie du directeur Jahn. la piece a été vivement applan¬
sentations d’une inspiration fraiche ei d’nne verve
die.
intarissable qui ont ete vivement applandics.
Une autre piece jonée an Volkstheater, Genllemen.
Pont recemment. I’Opera nous a donne Prsehine.
de Sidneg Phlilipps, anteur anglaisou qui se dit tel.
de Meverbeer. La jenne generation. dont on sollicite ainsi
nous fait penetrer dans le cabinet d’un eclebre medeein
Pattentiom.nepourra point ne paslutreconnastrelavigueur.
et ctale devant nous le conflit de conscienee qu'entraine
Phabilete technique, le don du pittoresque, un sens inne
pour ce medeein le secret professionnel. La piéce. d’une
du Theätre. Mais derriere la pompe sccnique surcharger
psychologie assez invraisemblable, mais habilement
de P.Ureine se enche ie vide qui doit laisser indifferente
construite. donne surtont à Pari incomparable d’Albert
une epoque qui n en Pavenement de Verdi et du drame
Bassermann, dans ie role du medeein. Poccasion de sc
wagherien.
developper pleinement. G’est lni scul qui décide le sueccs.
Le Volkstheater aussi a sa salle annexe. in Komödie.
tont petit theatre. qui a inaugure sa saison par Richon.
ATAkademistheater, salle annese du Burgthenter. on
de Jean de Letraz. Cette comedie. qui a dein fail ses
## vn depmis ie debut de la saison toute une serie de come¬
prenves sur hombre de scches, n vivement amusé 1o“
dies legeres, amusantes et sans pretention. Dlles sont
püblie viennois, bien que le jen de Hans Olden, dans 1e
jonees par les acteurs du Burgtheater avec une maftrise
role d'Angustin (quel charmant sonvenir que ccini de¬
er une jegerete de ton giron ne rencontre sur anehne
Victor Boucher! ait ete Trop lourd.
mtre scche viennoise, excepte celle an Theater in der
Josefstadt
Haurn.
mcmmmth H
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
Wien I. Wollzeile 11, Telephon R-23-0-43
Ausschnitt aus:
Extrait de LEVENTAIL
Adresse: BRUXELLES
Date .
NOV 135
—Siené:
SPECTACLES DE VIENNE
De & Der Liebe Ausustin)
à quelques pièces de choix
Les soirées viennoises étincellent de mille facettes; mais leur succès, c’est que dans
des décors composés avecune réelle originalité, les cuvres sont jouées
par des comédiens d’une fantaisie sans limite.
(De notre correspondank particulier)
Le Burgtheater a ete bien inspiré en reprenant, sur lak
E Ballet de 1°Opéra de Vienne, à lort neglige ccs
scène intime de I'Akademietheater. Comédie des mols,
1 dernières anndes, va ressusciter sous la baguelte de
trois pieces en un acte de Arthun-Schnitzler, à qui le
Margarethe Wallmann, qui s’est mis en tete de rendre
theatre des dernieres aunées de dar monarchie doit ses &
an Ballet son ancien eclat. Les succes de la saison derniere
plus grands succcs. Schnitzler, le plus fränçais des dra¬
Pencouragent à aller plus loin. Nous verrons ainsi. an
maturges autrichiens, est aussi eclui parmi les écrivainss
cours de cette annee, un ballet: P’Apprenti soreier.
autrichiens qui est le plus connu en France. Le sonvenirg
d’apres Paul Dukas: PApres-Midi cun jaune, de Clande
melancolique qui plane au-dessus de ses comédies leur
Debussy, et un ballet mexieain, dont l’idee est venue
donne un charme indieible. D’amour et la mort, infidelite.
5 Margarethe Wallmann pendant son scjour à Holly¬
mélancolie du depart et joie d’une nouvelle rencontre. &
Wood.
tels sont les sujets eternels, qui ne vieillissent pas.
Mais avant toul. 1°Opéra va nous donner un grand
Nous sommes reconnaissants au Burgtheater de pon-&
ballet en douze tableaux: Der liebe Augustin, que Mar¬
oir. une fois de plus, subir le charme de la personnaliteg
zarethe Wallmann a eerit autour du legendaire person¬
de Schnitzler et d’un dialogue dont la maitrise et ing
nage du chanteur populaire viennois.quia vecu a l’epoque
subtilité ont ete rarement egalees.
de la grande peste de 1679 et du siege de Vienne par les
Le Deutsches Voikstheater.apres quelques tätonnements.E
Turcs en 1683. C’est une des époques les plus marquantes
vient derremperterzun tres rif süeces avec une piece deg.
de Thistoire de Vienne qui se deroulera devant nos veux.
auteur amerienin lelmer I.. Riee: Mommes de lof (ent
Tontes les situations earacteristiques de la eclebre chan¬
allemand: Juristen).
son. 1e Augustinlied. qui est encore tres vivante dans 1e
Nous sommes dans Peinde d’un eclehre avocal new-vor-
peuple viennois, s’x retronvent. Entre autres, on verrn
kais. Ies gratte-ciel nous regardent par les larges fenétres.&
comment le lieber Augustin perd sa bien-aimée et son
le telephone ne s’arréte pas. Pantichambre est pleine deß
argent.
elients, des gcauses plus ou moins louches sont étaléesf
Le ballet se divise en trois partics. La premiere montre
devant nous, le tout au milien d’une action riche eng
une Vienne on predomine ln gaicte. Mais voici qu'eciate
peripétics.
In peste: des danses de furies, une ronde des speeires
Max Paulsen. ancien directeur du Burgtheater, vil
de la pesteet. commme point culminant, une grande danse
depnis quelques annces en ermite. retire du monde di
macäbre. La derniere partie nons mene dans le camip
Theätre et ne quitte sa retraite que quand une grande
des Tureg et traile avee beancoup dhumour des elements
täche artistique letente. G’est ainsi que, sous le pseudo¬
turcs. La fin est une apothéose de Vienne qui, malgre
Kyie de Petersen, in a erce dans le film Mluscarnde le
Ia peste et la mort, ne sombre pas.
role du mari trompe.
Nous Freviendrons lors de la première du ballet quf
Paulsen, acteur d’une grande vitalite. interpréte. dans
est attendu avec impatienee comme un des evenements
Ia piece an Volkstheater, ie grand avocat Anderson, quf##
artistiques les plus sensationnels et qui jette deja ses
vient de tres bas, homme arrive. grand enfant, plein
omibres sous forme d’une inculpation de plagiat lancce
PPamour chaste, bienfaiteur, mais peu scrupulenx dans N
contre Margarethe Wallmann par le premier danseur
Techoix de ses movens.
de 1’Opera, Toni Birkmeyer, egalement anteur d’nn
Nous m’allons pas analyser Fintrigue de la piece dont
manuserit Der liebe Auguslin.
la valeur litteraire m’est pas grande, mais qui est du
I. Opera continue. aee beaucoup de sueces, a rehot¬
Theätre au meilleur sens du mot. Gest une circonstance &
veler son repertoire. Nous avons vu les Joyenses Com¬
attennante. Gräce an jen penétre de Max Paulsen et d’un
meres de Mindsor, de Nicolai, qui restent son plus bean
excellent ensemble, de meme qu'a la misc en scehe pleine
Titre de gloire, el Czoref Charpentier, de Lortzing. repré¬
de vie du directeur Jahn. la piece a été vivement applan¬
sentations d’une inspiration fraiche ei d’nne verve
die.
intarissable qui ont ete vivement applandics.
Une autre piece jonée an Volkstheater, Genllemen.
Pont recemment. I’Opera nous a donne Prsehine.
de Sidneg Phlilipps, anteur anglaisou qui se dit tel.
de Meverbeer. La jenne generation. dont on sollicite ainsi
nous fait penetrer dans le cabinet d’un eclebre medeein
Pattentiom.nepourra point ne paslutreconnastrelavigueur.
et ctale devant nous le conflit de conscienee qu'entraine
Phabilete technique, le don du pittoresque, un sens inne
pour ce medeein le secret professionnel. La piéce. d’une
du Theätre. Mais derriere la pompe sccnique surcharger
psychologie assez invraisemblable, mais habilement
de P.Ureine se enche ie vide qui doit laisser indifferente
construite. donne surtont à Pari incomparable d’Albert
une epoque qui n en Pavenement de Verdi et du drame
Bassermann, dans ie role du medeein. Poccasion de sc
wagherien.
developper pleinement. G’est lni scul qui décide le sueccs.
Le Volkstheater aussi a sa salle annexe. in Komödie.
tont petit theatre. qui a inaugure sa saison par Richon.
ATAkademistheater, salle annese du Burgthenter. on
de Jean de Letraz. Cette comedie. qui a dein fail ses
## vn depmis ie debut de la saison toute une serie de come¬
prenves sur hombre de scches, n vivement amusé 1o“
dies legeres, amusantes et sans pretention. Dlles sont
püblie viennois, bien que le jen de Hans Olden, dans 1e
jonees par les acteurs du Burgtheater avec une maftrise
role d'Angustin (quel charmant sonvenir que ccini de¬
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Victor Boucher! ait ete Trop lourd.
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Josefstadt
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