24. D
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as1te Land
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ière fois dans le ton de la simple#et cesi aussi est un présage menaçant.
si on n’avait jamais été fäché. Pensez-vous,
erité, Erna répond: & Je taime v.Enfin, il raconte à Mauer qulil sait l’infidélité de
Erna, qu'ils boivent à notre santé? Pourquoi
ne acte se passe, comme le se¬
Genia. Mais le sentiment qu’il éprouve est bien
pas? La vie est si plaisante. Peut-étre vont-ils
la Hofreiter, devant le tennis. Un
singulier: c’est une espéce de contentement.
apparaitre ensemble ici, se donnant le bras.
e féter le retour du maitre de la
Je n'ai pas ressenti la chose, dit-it à Mauer,
Nous devrions aller à leur rencontro.
iln’a pu y assister. Il a été retenu
comme un événement douloureux, ni möme fa¬
La mère d’Otto vient ensuite la voir, la mère
nia parle avec le jeune Otto, assise
cheux. & Au contraire. Gest plutôt une déli¬
qui ignore le duel. Et Genia se contient encore,
mème de la maison. II part le
vrance intime, Je ne rentre plus comme un
cttout à coup éclate en sanglots. Mais Frédéric
our les ners du Sud, ou il navi¬
coupable dans cette maison. Jo respire de
parait. Le moment est vraiment tragique. Im¬
ns. II demande comment il pourra
nouveau. Cest comme si elle avait en quelque
possible de parler devant la mère. Frédéric la
es nouvelles. II tutoie la jeune
sorte fait une expiation pour la mort de Kor¬
salue, lui serre la main, échange quelques pro¬
mment pourrai-je vivre sans toi?¬
sakow, une expiation tres raisonnable et non
pos avec elle et quand elle a disparu, il ap¬
de encore: & Que feras-tu après
douloureuse. Elle recommence à étre humaine¬
prend à Geniaqu’Otto est mort.
Je ne sais pas. Aujourd'hui, je
ment proche de moi. Nous vivons de nouveau,
La fin est assez obscure. Genia, après avoir
Due savions-nous il y a deux se¬
pour ainsi dire, sur la méme planéte.
injurié son mari, va prévenir la mère d’Otto.
a quelques jours? On glisse. On
Il est donc oxtrémement calme. II atrès bien
Frédéric, après avoir rejeté la faute surle Des¬
rsplus loin, qui sait ou? - Elle s’é¬
dormi jusqu'à sept houres du matin. Que ferait¬
tin, prend les mesures de sécurité nécessaires.
omédie qu'elle joue. Comme elle
il? Nous ne savons. Mais un autre personnage
Quand Ernalui ditqu'elle l’aime, il la repousse en
reuses confidences, son mari pa¬
revient en scène. C’est l’abominable Natter. Ce
lui répondant que tout n’est qu'illusion; et“
, juste au-dessus d’elle. Elle n’est
mari, qui se sait trompé, ct qui n’a pas le cou¬
quand elle proteste qu'elle lui appartient, 1l Jui
. Elie lui dit tranquillement bon¬
rage de renoncer à sa fomme, hait Hofreiter.
répond que lui-mémo n’appartient à personne.
1disparaft, la conversation recom¬
Hla fait courir des calomnies atroces, ou il le
Cette sorte de nihilisme sentimental sert de
les amants. Otto conjure Genia de
représente comme le meurtrier de Korsakow.
conclusion à la pièce, II correspond au titre
dans cette maison. Elle n’est pas
II fait maintenant des allusions perfides à la
même, lequel nous a été expliqué par le viell
mensonge; elle se trahira ou elle
vertu de Genia. Cette vilenie détermine-t-elle
Aigner au troisième acte. II aimait sa femme et
ontairement. Peut-être, dit-elle.
Hofreiter? In'ani haine, ni colère, ni jalousie,
il l’a trompéc, II en est de lui comme de stous
emain, des que tu seras parti. Ou
ni arour. Mais, comme il dit, on ne peut pour¬
les personnages: sos actes et ses pensöes-de¬
burd'hui. — Et qu'arrivera-t-il? —
tant pas faire le seliveau. A la fin de l’acte, il
meurent distincts et opposés. & Pourquoi je l'ai
nblabloment. Et tu ne reviendras
provoque Otto.
trompée 7 dit-il. Vous le demandez! N’avez-vonk
mais. Promets-moi, jamais, mème
Le dernier acte est tres court. On me dit
donc jamais senti quols étres compliqués sont
ux ans, jamais. — Ah! dit Otto,
que la représentation émeut. Il se passe pen¬
au fond les hommes? Tant de choses trouvent
l’aimes de nouveau. Voild ou tu
dant le duel. Erna est venne aux nouvelles
place à la fois en nous: l’amour et la trompe¬
chez Mme Hofreiter. A cette heure terri¬
rie, la fidélité et l’infidélité, la vénération pour
diable va payer cher l’ivresse d’a-ble, Genia parle, avec une ironie qui nous don¬
l'une ot le désir d’une autre ou de plusieurs.
penant deux semaines par ven-nerait le change, si nous laconnaissions moins.
Nous cherchons bien à mettro de l’ordie en
t d’abord, nous apprenons quel'e A cette heure, dit-elle, c’est fini. Maintenant
nous, mais cet ordre reste pourtant artificiel.,
ndant la nuit derrière s’est pro-[iln’ya plus rien à faire, n’est-co pas? Au bois
Le naturel, c’est le chaos. Oui, mon hon Ho¬
dans Baden. II est allé sous les
de la Sainte-Croix, ne croyez-vous pas? Ils sont
freiter, l’äme est un vaste pays, comme Ta
rna. Or, nous savons qu’Otto en¬
tous assis dans le jardin, sous le feuillage om¬
dit un jour un poête. Die Seele ist ein weites
par la fenétre dans la chambre
breux, et ils fétent la réconciliation. Le déjeu- Land. u.
Hofreiter a mandé Mauer, avec ner a été commandé d’avance par MM. les
rouillé depuis le voyage à Veels;témoins. Et on s’est vite réconcilié, comme
IIENRY Bipou.
——
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ière fois dans le ton de la simple#et cesi aussi est un présage menaçant.
si on n’avait jamais été fäché. Pensez-vous,
erité, Erna répond: & Je taime v.Enfin, il raconte à Mauer qulil sait l’infidélité de
Erna, qu'ils boivent à notre santé? Pourquoi
ne acte se passe, comme le se¬
Genia. Mais le sentiment qu’il éprouve est bien
pas? La vie est si plaisante. Peut-étre vont-ils
la Hofreiter, devant le tennis. Un
singulier: c’est une espéce de contentement.
apparaitre ensemble ici, se donnant le bras.
e féter le retour du maitre de la
Je n'ai pas ressenti la chose, dit-it à Mauer,
Nous devrions aller à leur rencontro.
iln’a pu y assister. Il a été retenu
comme un événement douloureux, ni möme fa¬
La mère d’Otto vient ensuite la voir, la mère
nia parle avec le jeune Otto, assise
cheux. & Au contraire. Gest plutôt une déli¬
qui ignore le duel. Et Genia se contient encore,
mème de la maison. II part le
vrance intime, Je ne rentre plus comme un
cttout à coup éclate en sanglots. Mais Frédéric
our les ners du Sud, ou il navi¬
coupable dans cette maison. Jo respire de
parait. Le moment est vraiment tragique. Im¬
ns. II demande comment il pourra
nouveau. Cest comme si elle avait en quelque
possible de parler devant la mère. Frédéric la
es nouvelles. II tutoie la jeune
sorte fait une expiation pour la mort de Kor¬
salue, lui serre la main, échange quelques pro¬
mment pourrai-je vivre sans toi?¬
sakow, une expiation tres raisonnable et non
pos avec elle et quand elle a disparu, il ap¬
de encore: & Que feras-tu après
douloureuse. Elle recommence à étre humaine¬
prend à Geniaqu’Otto est mort.
Je ne sais pas. Aujourd'hui, je
ment proche de moi. Nous vivons de nouveau,
La fin est assez obscure. Genia, après avoir
Due savions-nous il y a deux se¬
pour ainsi dire, sur la méme planéte.
injurié son mari, va prévenir la mère d’Otto.
a quelques jours? On glisse. On
Il est donc oxtrémement calme. II atrès bien
Frédéric, après avoir rejeté la faute surle Des¬
rsplus loin, qui sait ou? - Elle s’é¬
dormi jusqu'à sept houres du matin. Que ferait¬
tin, prend les mesures de sécurité nécessaires.
omédie qu'elle joue. Comme elle
il? Nous ne savons. Mais un autre personnage
Quand Ernalui ditqu'elle l’aime, il la repousse en
reuses confidences, son mari pa¬
revient en scène. C’est l’abominable Natter. Ce
lui répondant que tout n’est qu'illusion; et“
, juste au-dessus d’elle. Elle n’est
mari, qui se sait trompé, ct qui n’a pas le cou¬
quand elle proteste qu'elle lui appartient, 1l Jui
. Elie lui dit tranquillement bon¬
rage de renoncer à sa fomme, hait Hofreiter.
répond que lui-mémo n’appartient à personne.
1disparaft, la conversation recom¬
Hla fait courir des calomnies atroces, ou il le
Cette sorte de nihilisme sentimental sert de
les amants. Otto conjure Genia de
représente comme le meurtrier de Korsakow.
conclusion à la pièce, II correspond au titre
dans cette maison. Elle n’est pas
II fait maintenant des allusions perfides à la
même, lequel nous a été expliqué par le viell
mensonge; elle se trahira ou elle
vertu de Genia. Cette vilenie détermine-t-elle
Aigner au troisième acte. II aimait sa femme et
ontairement. Peut-être, dit-elle.
Hofreiter? In'ani haine, ni colère, ni jalousie,
il l’a trompéc, II en est de lui comme de stous
emain, des que tu seras parti. Ou
ni arour. Mais, comme il dit, on ne peut pour¬
les personnages: sos actes et ses pensöes-de¬
burd'hui. — Et qu'arrivera-t-il? —
tant pas faire le seliveau. A la fin de l’acte, il
meurent distincts et opposés. & Pourquoi je l'ai
nblabloment. Et tu ne reviendras
provoque Otto.
trompée 7 dit-il. Vous le demandez! N’avez-vonk
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Le dernier acte est tres court. On me dit
donc jamais senti quols étres compliqués sont
ux ans, jamais. — Ah! dit Otto,
que la représentation émeut. Il se passe pen¬
au fond les hommes? Tant de choses trouvent
l’aimes de nouveau. Voild ou tu
dant le duel. Erna est venne aux nouvelles
place à la fois en nous: l’amour et la trompe¬
chez Mme Hofreiter. A cette heure terri¬
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diable va payer cher l’ivresse d’a-ble, Genia parle, avec une ironie qui nous don¬
l'une ot le désir d’une autre ou de plusieurs.
penant deux semaines par ven-nerait le change, si nous laconnaissions moins.
Nous cherchons bien à mettro de l’ordie en
t d’abord, nous apprenons quel'e A cette heure, dit-elle, c’est fini. Maintenant
nous, mais cet ordre reste pourtant artificiel.,
ndant la nuit derrière s’est pro-[iln’ya plus rien à faire, n’est-co pas? Au bois
Le naturel, c’est le chaos. Oui, mon hon Ho¬
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freiter, l’äme est un vaste pays, comme Ta
rna. Or, nous savons qu’Otto en¬
tous assis dans le jardin, sous le feuillage om¬
dit un jour un poête. Die Seele ist ein weites
par la fenétre dans la chambre
breux, et ils fétent la réconciliation. Le déjeu- Land. u.
Hofreiter a mandé Mauer, avec ner a été commandé d’avance par MM. les
rouillé depuis le voyage à Veels;témoins. Et on s’est vite réconcilié, comme
IIENRY Bipou.
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