II, Theaterstücke 24, Das weite Land. Tragikomödie in fünf Akten, Seite 798

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Lanc
24. Das. 116
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est certain quende Vools, pres de l’Aignerturm. Cet hôtel a
? De moi? — De
pour la première fois dans le ton de la simple #et ceri aussi est un
pour directeur Aigner lui-méme, séparé depuis
Mais puisque tu
et sérieuse vérité, Erna répond: e Je taime „.Enfin, il raconte à Mauer qu'i
longtemps de sa femme et de son fils Otto. Cet
oui, de toi. Qui,
Le quatrieme acte se passe, comme le se-I Genia. Mais le sentiment qu'
Aigner estun vieil homme irrésistible; nous le
cond, à la villa Hofreiter, devant le tennis. Un
voyons tour à tour occupé d’une Espagnole, sa
singulier: c’est une espece
lui rappelle la
diner vient de féter le retour du maitre de la
maitresse dhier, d’une Américaine, qu’il aime
Je n'ai pas ressenti la chos
rce qulil a dü se
maison. Mais il n'a pu y assister, II a été rotenu
aujourd'hui, d’une Française, qu’'il aimera de¬
commo un événement doulou
our cela que je
à la ville. Genia parle avec le jeune Otto, assise
main. Tout l’acte est d’ailleurs une sorte d’in¬
cheux. & Au contraire. Gest
breuse. C’estpro¬
contre le mur méme de la maison, II part le
terméde. On yvoit des voyageurs comiques:le
vrance intime. Je ne rentr
n mari, au théa¬
lendemain pour les mers du Sud, ou il navi¬
timide, qui consulte le portier avec déférence;
coupable dans cette maison
üdelité. IIyala
guera deux ans. Il demande comment il pourra
l’aigre, qui se juge sans cesse offensé; l’étu¬
nouveau. Cest comme si ell#
plicite, d’un pen
donner de ses nouvelles. II tutoie la jeune
diant, qui arrive après quatorze heures de
sorte fait une expiation pou#
toute la pièce.
femme: & Comment pourrai-je vivre sans toit:
marche, ne trouve pas de chambro et s’endort
sakow, une expiation très ##
rédéric se com¬
II lui demande encore: Oue feras-tu après
dans le hall; le jeune serin, qui s’étonne de
douloureuse. Elle recommend
la vie pense an
mon départ? — Je ne sais pas. Aujourd'hui, je
n’étonner personne. Mme Wahl n’est pas moins
ment proche de moi. Nous vi
ombe: 4 Je ne
ne sais pas. Que savions-nous il y a deux se¬
plaisante par ses terreurs; sa fille Erna est
pour ainsi dire, sur la méme
rner comme on
maines, il y a quelques jours? On glisse. On
partie pour une brève promenade avec Mauer
Il est donc oxtrémement cag
est couché sous
glisse toujours plus loin, qui sait ou? - Elle s’é¬
et Hofreiter. IIs devaient rentrer pour le lunch.
dormi jusqu'à sept houres du
La cause in¬
tonne de la comédie qu’elle joue. Comme elle
Il est lheure du diner et ils ne sont pas lä. Tout
il? Nous ne savons. Mais um
les deux sens.
fait ces dangereuses confidences, son mari pa¬
Acoup leur guide arrive. Hannonce leur retour.
revient en scène. C’est l’abon
peut-être à tes
raft au balcon, juste au-dessus d’elle. Elle n’est
Ils ont gravi l’Aignerturm. IIs reviennent en ef¬
mari, qui se sait trompé, et #
sainte, à cause
point effrayéc. Elle lui dit tranquillement bon¬
fet. Mais Mauer a disparu. Mme Wahl veut ab¬
rage de renoncer à sa femm
u m’es à cause
jour. Quand il disparalt, la conversation recom¬
solument qu'il soit mort. La vérité est moins
Ila fait courir des calomnies
* Et plus loin:
mence entre les amants. Otto conjure Genia de
tragique. II a vu Hofreiter et Erna s’em¬
représente comme le meurt
a précipité un
ne pas rester dans cette maison. Ello n’est pas
brasser, ct il est parti. Erna est amoureuse,
Il fait maintenant des allusig
faite pour le mensonge; elle se trahira ou elle
hible. Oui, je ne joyeuse et résolue. Elle plaisante, elletriomphe.
vertu de Genia. Cetto vilenie

avouera volontairement. & Peut-êtro, dit-elle.
ssionde nai pas
Hofreiter? In'ani haine, ni#
he, et quand nous
Je lui dirai demain, des que tu scras parti. Ou¬
fermé l’eil de la nuit, Erna. — Cela me fait
ni amour. Mais, comime Mdit,
emaines. Mais
peut-étre aujourd'hui. — Et qu’arrivera-t-il? —
de la peine, répond-elle. J'ai admirabloment
tant pas faire le soliveau. A
nny peut rien
Rien, vraisemblabloment. Et tu ne reviendras
dormi r. Il dit encore: & Je comprends toute
provoque Otto.
Je suis ainsi.
jamais ici, jamais. Promets-moi, jamais, mème
la déraison, dont je me moquais naguère.
Le dernier acte est tresed
pas dans deux ans, jamais. — Ahl dit Otto,
Je comprends qu'on passe par les fenétres,
que la représentation émeuf.
termine par un
tu l’aimes, tu l’aimes de nouveau. Voild ou tu
qu’on donne des sérénades, qu'on guette son
dant le duel. Erna est venne
allusions et de
glisses! „
rival avec un couteau, qu’on se jette dans un
chez Mme Hofreiter. A C
rtie d’automobile
Le pauvre diable va payer cher l’ivresse d’a¬
précipice quand on n’est pas aimé. " Voila
ble, Genia parle, avec une iron
pas delune, dit le
voir été aimé penant deux semaines par ven¬
Thomme en proie au démon dont parlait Genia.
nerait le change, si nouslacon
toiles.— Eh bien!
& Erna, dit-il, fais bien attention à ce que tu vas
geance. Tout d’abord, nous apprenons quelg A cetto heure, dit-elle, c’es##
hent dans l’obs¬
dire. Si cette nuit ta porte est fermée, je
Hofreiter pendant la nuit derrière s’est pro-iln’ya plus rien Ay faire, n’es
c’est peut-étre
T’enfonce et c’est fait de nous deux. — Gen’en
mené à pied dans Baden, II est allé sous les de la Sainte-Croix, ne croyer-
t elle éclate de
sera pas fait de nous deux. — Erna! — Etje
fenétres d’Erna. Or, nous savons qu’Otto en-Itous assis dans le jardin, sous
tre la nuit par la fenétre dans la chambre breux, et ils fétent la réconcil
prévois qu'ily aura encorede plus belles heures
hôtel de l’Etangque la-haut, sur T’Aignerturm. — Ernal.. . Et
de Genia. Hofreiter a mandé Mauer, avec ner a été commandé davand
qui il est brouillé depuis le voyage à Vels; témoins. Et on s’est vite re#
L