II, Theaterstücke 22, Der junge Medardus. Dramatische Historie in einem Vorspiel und fünf Aufzügen (Altwiener Stück, Doppelselbstmord), Seite 369

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22. Der junge nauardus



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qui permet de passer sur la faible
d’une année. Mais pour une quvre qui s’impo¬
FEUILLETON DU Temps
laines traductions.
sc, que de pièces médioeres, insiguiliantes ou
DU 21 AOUT 1911
La traduction est en effet le gran
banales!
quei se heurte notre théätre à 1
Cette fois-ci encore la production nationale
tour d’esprit français supporte m
s’est trouvée des plus restreintes, abstraction
allemande; du moins ceux qui fon
faite de l’envahissante opérette. Elle disparait
traducteurs — et nous soulignons
presciue parmi les Guvres d’importation étran¬
fier — n’arrivent que bien rarcme
gère: allemandes, anglaises, danoises, russes
T’original. Ce qui chez nous est mc
et surlout françaises. C’est ainsi que le pu¬
GHROHIOUE THEHTRRLE
devient plaisanterie lourde, parfoi
blie viennois a pu voir an Lustspieltheater:
II faut dirc en allemand cc qui s
la Paissance des Temmes, de M. A.-J. Sumba¬
geste en français. A cela vienne
tow, et la Férité (the Trath), de M. Clyde Fitch;
souvent des coupures malencontrei
au théätre de la Josefstadt: la Reine Christine,
changement de milieu ne justille
de M. Auguste Strindberg, Pénélope, de M.
LA SAISON THEATRALE A VIENNE
et qui dénaturent l’ensemble d’un a
William Somerset Mangham, et la Petile de¬
1à frop souvent les motifs d’insucc
moiselle (the Lillle damoscl), de M. Monek¬
ne saurait s’expliquer autrement. I
(1910-1911)
ton Hoffe; au Deutsches-Volkstheater, Mé¬
d’en citer de nombreux exemples.
sallionce, de M. Bernard Shaw. En cc
Mais arrivons au théätre viennoi#
qui concerne les cuvres françaises, elles
1910-1911 n'a apporté, disions-nou
sont iei, pour ainsi dire, chez elles dans
de pièces autrichiennes nouvelles. L
les deux théätres que nous venons de
T’empereur François-Joseph ne sa
citer: le Deutsches-Volsktheater qui cul¬
Les théatres à Vienne. — Pénurie de la production
accusés d’une fécondité dramatiqu
tive avec succès notre comédic, et le théätre de
locale: les ceuvres étrangères et françaisesen
M. Langmann nous laisse depuis
la Josefstadt, qui est une manière de succur¬
particulier. — Les principales pièces de l’année:
gues années sur le souvenir de so
sale du Palais-Royal.
der Garde-Offizier de M. Molnar; Glaube und Hei¬
Bartel Turaser, M. Auernheimer n
Le Deutsches-Volkstheater a joué cette année:
mat de M. Karl Schenherr; der Junge Medardus
rarement les émotions de la scène,
la Petite chocolatière, de M. Paul Gavault, la
de M. Arthur Schnitzler; der Unsterbliche Zump
ci, ni M. Hugo de Hoffmannsthal,
Pierge solle, de M. Henry Bataille, le Bois
de MMI. Felix Deerrmann et Eysler. — Deux artis¬
mann Bahr ne nous ont donné 1’0
saeré, de MM. Robert de Felrs et G. A. de
tes viennois: M. Alexandre Girardi et M. Hansi
les applaudir.
Caillavet, le Danseur inconnu, de M. Tristan
Niese. — Les opérettes nouvelles.
Si l’on met à part l’O/ficier de 1#
Bernard, Un ange, de M. Alfred Capus. Le
M. Molnar, qui est de nationalité h
théätre de la Josefstadt nous a donné: Thdodore
Vienne possede neuf théätres de drame et de
n’y arguère à signaler qu'une den
et Cie, de MM. Nancey et Armont, Peu la mère,
comédie, six dont le répertoire se compose
de pièces d’auteurs autrichiens. Un
de Madame et 1’Hôtel du Libre-Echange, de M.
d’opéras, d’opéras comiques ou d’opérettes et
torique de M. Arthur Schnitzler au
G. Feydeau, le Rubicon, de M. Edouard Bourdet.
trois grands music-halls, qui, pour obvier à la
le Jeune Medardus; une tragédie d
Si l’énumération n’est pas plus longue, c’est
monotonie de leurs spectacles ordinaires, em¬
Schenherr, Foi et Patrie, et une pi
que le succès a mainienu ces, bicccs, au ré¬
pietent fréquemment sur le domaine des théä¬
tique de M.Hans Müller, le Miracle d
pertoire plus löngtemps quil n’est d’usage à
tres proprement dits. La capitale autrichienne
Deutsches-Volkstheater; la Houppe
Vienne.
ne connait pas cc passage d’étrangers parti¬
(die Puderquaste), de MM. Louis H
Le Deutsches-Volskstheater, que dirige si heu¬
culier à d’auires grandes villes qui, fournissant
Siegfried Geyer au théätre de la Jos
reusement M. Adolphe Weisse, est, après le
aux théätres un public sans cesse renouvelé,
fin au Burgertheater, avec Lulin
permet aux directeurs de faire jouer une möme
Burgtheater, la première scène de Vienne.
(Herbstkobold), de M. Wolfgang Ma
C’est un peu notre Odéon, mais un Odéon si¬
piece cent ou deux cents fois de suite. Le
mortel raurien (der Unsterotiche
tué en plein centre de la ville et tres fréquenté
spectacle change done iei tous les jours ou
MM. Dermann et Eysler, c’est tout
par le public élégant. La tenue de ce théätre
presque tous les jours, et il en résulte, né¬
la saison.
est tres artistique; il posséde une troupe d’éli¬
cessairement, une consommation annuelle de
Un mari jaloux qui cherche à se
te, dans laquelle des actrices comme Mlles
pièces nouvelles véritablement fantastique. Si
de la fidélifé de sa femme — sans
Paula Müller, Hedwige Reinau, Lili Marberg
nous prenons par exemple le Deutsches-Volks¬
comme de juste, parvenir compléte
qui vient de passer au Burgtheater, et Mme
theater, nous constatons que l’on y a joué, du¬
n’est pas un sujet absolument nou#
Elsa interprêtent excellemment les héroines de
rant la saison 1910-1911, quatorze premières,
M. Molnal l'a traité d’une manier
Unos pièces françaises. Au théätre de la Josef¬
remis en scène une dizaine d’ouvres impor¬
II a vétu son héros d’un uniforme
stadt, M. Maran, comique fort original, incarne
tantes anciennes et donné néanmoins les nom¬
d’or, il a imaginé un clou de mise
depuis de longues années tous les premiers rö¬
breuses pièces du répertoire courant. lI en est
l’un des actes se passe dans une
les de nos vandevilles en les transposant tou¬
à peu près de méme dans tous les autres théä¬
ra, pendant une représentation; —
jours un pen dans son ton personnel. Le di¬
tres viennois. Si les auteurs dramatiques n’écri¬
qu'il n’en fallait pour assurer à !’
recteur, M. Joseph Jarno, qui est un régisseur
vaient que des chefs-d’ouvre, il serait extré¬
la #arde une-triomphale carrière.
de tout premier ordre, a su donner à son per¬
mement difficile de résumer, dans une chro¬
bique comme celle-ci. la campagne théätrale jsonnel un jeu rapide et léger, un dialogue vif! M. Hans Müller, l’auteur du Mira