II, Theaterstücke 22, Der junge Medardus. Dramatische Historie in einem Vorspiel und fünf Aufzügen (Altwiener Stück, Doppelselbstmord), Seite 370

M.
box 26/7
22. Derjunge bedandus
e
h
Sreemenatten
MT!
lage du Tyrol autrichien. Un reit
tus, est un tout jeune homme de beaucoup de
qui permet de passer sur la faiblesse de cer¬
vre qui s’impo¬
tälent, qui a été joué déja, non sans succes, an
avec sa horde de soldats, vient dy a
taines traductions.
siguiliantes ou
La traduction est en effet le grand écueil an¬
teur d’un décret de l’empercur bann
Bürgtheater. Les destinées de la fille para¬
quel se heurte notre théätre à l’étranger. Le
les paysans luthériens qui ne vo
lytique de Ferdinand de Castille, Maria-Dulce,
ction nationale
abjurer leur foi. Une scène d’expos
tour d’esprit français supporte mal la forme
que son amant guérit par la suggestion et qui
tes. abstraction
allemande; du moins ceux qui font métier de
et
se fait accuser de sorcellerie gräce anx in¬
préciss pose uctiement le zuj
Elle disparait
traducteurs — et nous soulignons le mot mé¬
Cclaire des l'abord sur le contit
trigues d’un rival écönduit, n'ont pas en le don
ortation étran¬
fer — n’arrivent que bien rarement à rendre
Témouvoir le public: le treizième siècle est
que qui fait le fond de la piece
anoises, russes
T’original. Ce qui chez nous est mousse légère
si loin de nous! La Houppe d poudrer, de MM.
dans T’äme du paysan, entre l’amo
nsi que le pu¬
sol natal et la foi daus la vraiere
Louis Hirschfeld et Siegfried Geyer veut étre,
devient plaisanterie lourde, parfois grossière.
stspieltheater:
ad contraire, une comédie très moderne. Mais
II faut dire en allemand cc qui s’indique d'un
le vräi Dieu.
.A.-J. Sumba¬
geste en français. A cela viennent s’ajouter
ds ue l'a pas jugée beaucoup plus amusante.
Christophe Rott et son père. Ie
Mr. Clyde Fitch;
Les auteurs sont des débutants, ils feront cer¬
souvent des coupures malencontreuses que le
sont secrétement devenus protestan
Reine Christine,
changement de milieu ne justifie pas toujours
tainement mienx une autre fois. Nous en di¬
petit-fls, père ct frère de luthérien
nélope, de M.
rons autant de M. Wolfgang Madjera. Sa pièce,
et qui dénaturent l’ensemble d'un acte. Ce sont
de leur foi, ils ont tenn leur con
tla Petite de¬
Lutin Cautomne ou le Voleur malgré lui, est
Ià trop souvent les motifs d’insuccès que l’on
crête pour ne pas étre obligés de
de M. Monek¬
une satire en quatre actes — c’est bien long —
ne saurait s’expliquer autrement. II serait aisé
sol natal auquel ils sont altaches
kstheater Mé¬
du pédantisme judiciaire. Elle a cependant
d’en eiter de nombreux exemples.
les fibres de leur étre. Ils veulent ac
Shaw. En cc
trouvé le succès d’estime que le passé littérai¬
Mais arrivons au théätre viennois. La saison
vie dans ce village qu'ils n’ont jan
ançaises, elles
re, tres konorable, de son auteur ne pouvait
et transmeltre intact à leurs desch
1910-1911 n'a apporté, disions-hous, que peu
ez elles dans
manquer de lui assurer.
patrimoine, une pauvre ferme, qu
venons de
de pièces autrichiennes nouvelles. Les sujets de
possedent de pèrc en fils. Ils se ca
Les dramaturges de l’école naturaliste alle¬
T’empercur François-Joseph ne sauraient étre
ater qui eml¬
prier, pour lire la Bible défendue
mande ont unc prédilection marquée pour
accusés d’une fécondité dramatique exagérée.
et le théätre de
enfouie dans l’une des poutrelles di
IIistoire. Leur maitre à tous, M. Gerhart
M. Langmann nous laisse depuis de trop lon¬
ère de succur¬
Hauptmann, leur a donné le premier l’exem¬
gues années sur le souvenir de son excellent
Jusque-là, rien que de normal da
ple dans son Florian Geier: exemple peu
Bartel Turaser, M. Auernheimer n'aborde que
bué cette annéc:
duite de ces deux hommes. Protestan
encourageant s’il en fut. Car le drame, comme
rarement les émotions de la scène, et cette fois¬
eus, ils n’ont pourtant pas l’ardeur
ul Gavault. la
on le sait, échoua, et les essais répétés des di¬
ci, ni M. Hugo de Hoffmannsthal, ni M. Her¬
qui anime les martyrs; en lisant 1#
taille, le Bois
recteurs du Lessing-Theater et du Deutsches¬
mann Bahr ne nous ont donné l’occasion de
croient avoir assez fait pour leur 8
set G. A. de
Theater, à Berlin, pour secouer l’indifférence du
les applaudir.
Rien dans leur attitude ne fait pré
de M. Tristan
public n’eurent aucun résultat.
d’enthousiasme qui forcera l'un d’
Si l’on met à part l’O/ficier de la garde, de
ed Capus. Le
tophe Rott, en fin d’acte, à faire 1##
nné: Théodore
Ily avait donc quelque audace à faire unc
M. Molnar, qui est de nationalité hongroise, il
foi. M. Schcnherr parait s’étre ren
In’y arguère à signaler qu'une demi-donzaine
#t, Feu la mère,
nouvelle tentative dans le geure historique
de ce défaut dans la contexture psy
après l’insuccès de Hauptmann, et il faut savoir
de pièces d’auteurs autrichiens. Un drame his¬
Echange, de M.
de son drame. Aussi, pour imposen
gré à M. Schenherr de T’avoir osée. M. Schen¬
torique de M. Arthur Schnitzler au Burgtheater.
Mouard Bourdet.
tateur ce dénouement imprévu, il a
le Jeune Medardus; une tragédie de M. Karl
herr, il est vrai, possède à un plus haut de¬
s longue, c’est
au moyen facile du coup de théä#
gré que M. Hauptmann ce qu'on pourrait appe¬
Schenherr. Foi ef Patrie, et une pière roman¬
pieces, au ré¬
sons mienx, des coups de théätre
ler la science du public: le don de découvrir
tique de M.Hans Müller, le Miracle de Bealus, au
est d’usage à
Deutsches-Volkstheater; la Houppe d poudrer
vement l’arrivée du reitre, le carn
ses tendances et ses goüts. Le public moderne,
il se livre parmi les paysans prot
quelque peu énervé, aime les émotions fortes,
(die Puderquaste), de MM. Louis Hirschfeld et
e dirige si heu¬
M. Schenherr ne lui épargne pas les secous¬
enfin la mort de la Sandpergerin,
est, après le
ses violentes. Le naturalisme a une tendance 5
des Rott, que la valetaille du reitre
Seer Reenener une Peen. Grenene
0
de Vienne.
lui faire livrer la Bible, qu'elle serr
s’exprimer chez lui par un excès de brutalité;
(Herbstkobotd), de M. Wolfgang Madjera, I#m¬
un Odéon si¬
bras.
aussi abuse-t-il quelquefois des coups de
mortel raurien (der Unsteroliche Lump), de
tres fréquenté
théätre à sensation.
MM. Dermann et Eysler, c’est tout le bilan de
Nous savons bien que ce spectacl
de ce théätre
la saison.
Habile ouvrier dramatique d’ailleurs, il sait
samment sur l’esprit de Christophe
ne troupe d’éli¬
Un mari jaloux qui cherche à se convainere
ménager ses effets, exciter la curiosité de son
doutons pourtant que le timoré que
comme Mlles
crit M. Schcenherr dans les premic
de la fidélifé de sa femme — sans y ponvoir,
auditoire, la tenir en haleine, tirer tout l’in¬
"Lili Marberg
soit capable d’un acte de foi qui
térêt pathétique d’une situation. Les qualités
comme de juste, parvenir complétement — ce
eater, st Mme
moment méme lui coüter la vie. Tout
de facture ef de composition qui distinguent
les héroines de
Un’est pas un sujet absolument nouveau, mais
pour la scène par lesquelies M. Se
Teuvre de M. Scheenherr ont contribué sans
M. Molnar l’a traité d’une manière agréable.
re de la Josef¬
voulu préciser et régulariser le jeu
doute à assurer le succès de sa piéce en Au¬
II a vétu son héros d’un uniforme étincelant
riginal, incarne
n’y font rien. Le meilleur artiste n
triche, ou le public est moins sensible que dans
d’or, il a imaginé un clou de mise en scone —
es premiers rö¬
primer que les sentiments que l'au
la Prusse protestante aux malheurs des pav¬
l’un des actes se passe dans une loge d’Opé¬
ansposant tou¬
dans son cuvre. La conversion p
sans gagnès au luthérianisme et chassés de
ra, pendant une représentation; — c’est plus
Fsonnel. Le di¬
Rott reste donc insuffisamment ex
leur pays au moment de la contre-Réforme.
qu'il n’en fallait pour assurer à l’O/ficier de
st un régisseur
outre cette fin d’acle a un second d
Cest cette époque que dramatise M. Schonherr.
hner à son per¬
la garde une-triomphale carrière.
in dialogue vif M. Hans Müller, T’auteur du Miracke de Bea-Le lieu de l’action de Poi cf Patrie est un vil-] sa brutalité mème, elle agit sur le