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19. Der Ruf des Lebens
Ab
après les autres brisent
sant élevé un inutile parvenu et il a aussi peu de
tions d’Etat; il lui donne la couronne d’Egypte
Enture de Benigne, du
reste, ce sont des frag
vérité, aussi peu de race qubuin Aooligan coiffé et
été joué par Brahm
et part quand la chose ddeviend trop absorbante,
de destinees. a Gest la v
habillé dans une élégance de faubourg.
mte Keyserling vit à
travaille comme bien peu##
Ce qu'il a fait tout d’abord était de la vie veri¬
Meretetetenr htiheltier
silencieux et din, qui
tions morales, qui cherche
table; ce qu’il produit maintenant est de la lit¬
Encore un apercu, etc’est tout.
s nouvelles fines. De
niers secrets de ce que c'
térature. Gorki devait rester nu-pieds.
C’est ensuite que vinrent les-grandes premiè¬
elangue noble et soi¬
a pour cette fois conduit le#
Sous la direction de Max Reinhardt, à côté
res. D’abord la nouvelle pièce de Gerhardt Haupt¬
tque des mains nobles
Il a rappelé adroitement au
de Gorkiet de Wedekind, Oscar Wilde était un
ragique rapide et sous¬
mann. Chaque année, la nouvelle pièce de
atoujours des effets plus
des dieux du Petit-Théätre. L'asile de nuit de
Gerhardt Hauptmann est altenduc avec impa¬
ßnouvelles, qui rem¬
la vérité assez souvent es
Gorki avait été son succès le plus durable,
tience. C’est l’événement le plus important, le
uce mélancolie et qui
les effets du théätre peuven
Erdgeist (le Gnome) de Wedekind le plus bi¬
plus attachant de la saison. Mais peut-étre l'at¬
ucement, on pourrait
Berlinoisonttoujours aimé
zarre, et la Salomé de Wilde, le plus chaleu¬
tente générale nuit-elle à l’auteur. Peut-étre cela
méme de sa pièce de
sa gräce viennoise, à cause
reux. Donc le Petit-Théätre, sous sa nouvelle di¬
le conduit-il à arracher les fleurs du bouquet
comtesse viennoise,
dire légörement des choses
rection devait donner de nouveau du Gorki, de
avant qu'elles se soient épanouies, à cucillir
ejeune fille reçoit un
de sa sensibilité délicate.
nouveau du Wedekind, de nouveau du Wilde.
ses fruits avant qu’ils soient mürs, pour les
ncombattant de barri¬
quiert un développement
Un époug idéal, que nous avons vu cette annde,
demi évanoui, y est
envoyer de Silésic sur le marché de Berlin seu¬
devenu plus réfléchi, ils on
n'a pas été écrite dans l’enthousiasme ni con¬
e la vie libre et sau¬
lement parce que le marché les réclame. On a
lance pour Jui. Le dialoguc
gu dans l’extase comme la Salomé chaude de
sde cette vie pleine
déjà senti cela plusicurs fois. Et plus que ja¬
médie 1'Inferméde a trou#
sang. Un époug idéal a été éerit par plaisante¬
rela petite comtesse.
mais cet hiver, à la représentation de Et Pippa
Cri de la vie a été tout à fai
n existence sort de ses
rie. C’ext unc pièce montée de salon, avec des
danse. C’est vraiment comme un fruit à demi
Le mème sort est échu
intrigues captivantes, des fins d’acte pleins
mür, parfois d’une fraiche douceur, et parfois
cause des costumes antic
d’effet et une solution invraisemblable dans le
autre auteur. Franck
indigérable. Dans son drame des Tisserands, je
splendeur radieuse de ses
style des mélodrames émouvants. Les Anglais
üilles, des aventuriers,
crois, quelqu'un dit: & Tout homme a un désir. )
beauté de ses tableaux d
ont une inclination indéracinable pour ce geure
et des assassins pas¬
(eine Sehnsucht). Ce mot pourrait servir de
OEdipe et le Sphinz contie
non naturel qui ne repose que sur de gros effets
originale qui soit au¬
thème à Et Pippa danse. Car Pippa est le drame
pe vers Thebes, pendant i
de coulissc. Oscar Wilde, le jeune prince des
Dans son cuvre se
du désir. Cetté silhouette de petite filie attiranto,
esthétes, le grand arliste, méprisait cc goüt,
son père Laius, triomphe
e brutalité et la plus
innocente et séduisante est pour chacun quel¬
nsons rosses, ses vers
méprisait le public qui appréciait de tels riens
Jocaste, sa propre mère.
que chose de différent. Pour l’un, c’est une con¬
qui a une résonance de
te des chansons popu¬
et méprisait les petits artisans dépourvus
voitise sensuelle; pour l’autre, le réve d’une féli¬
ux joyaux de la lan¬
d’art qui livrent annuellement une telle pro¬
justement ceite fete nupti
cité divine; pour un troisième, simplement le
duction aux théätres londoniens. Et il vou¬
On a donné au Petit
Catastrophe. C’est le cha
beau. Tout Berlin s’est cassé la téte pour savoir
Rheinhardt et dirigé à
lut montrer combien il était facile de fabri¬
ceuvre. Comme elle est co
ceque ce drame pouvait signifler. Les journaux
ky, Hidalla de Wede¬
beauté inaccoutumée, les
quer de semblables niaiseries; il voulut éprou¬
amusants se sont épuisés en commentaires de
er une société pourl'é¬
cles qulils inspirent ont éi
ver l’agilité de son doigté et il écrivit cette pièce,
parodie, et les philosophes écrivirent sur Pippa
he et il désespere parce
écriés: & Pourquoi cettt
nafve, futile, d’après le modele donné au Ilis
des dissertations, qui pour étre concues sérieu¬
s la réalité sous forme
Qu’est-ce que nous fait
Majesty's Theatre. Peut-étre voulait-ilseulement
sement n’en étaient pas moins comiques. Le
üté la satire coupante
Que nous importe Jocast
se glisser sur la schne sous ce déguisement,
public berlinois n’a pas voulu admettre cettc
porte la cruauté insensible
bus ont couru pour la
peut-étre voulait-il tromper le public, et tandis
fois qu'ily a des choses qu’on ne saisit qu’avee
cident que quelqu'un doit
T’äme.
qu'il désirait saisir des perles de verre, lui ten¬
savoir que cest son père
tre'a joué la dernière
edre des diamants tafilés; peut-étre voulait-il
Les ceuvres les plus importantes ont été ap¬
nuptial avec sa mèré sa
ccla dans l’espoir secret, caché sous un sourire
da Soleil. Une pièce fai¬
portées par deux Viennois, Arthiur Schnitzler
sa mère qu'il étreint.
rique. Mais Gorki est
méprisant et fier, que les gens feraient bien en¬
et Hugo de Hofmannsthal.
idées d’esthôte, dit-on, de
naghe. Il passe pour un
suite la différence. Car il a semé le dialoguc de
Or, Brahm à joué au Lessing Thealer deux
utce qu'il apporte pour
quelles nous antres homm
cette pièce des joyaux les plus brillants de son
grändes pièces pleines de sens et bien mises au
remarque pas qusü dit
Kavons aucun intéret. El
esprit. Il a jetétant de richesse infinie dans le
point d’Arthur Schnitzler, l'/nterméde et le
és. Quand il était pour
petite erreur suivante: on
récipient creux de cette action que l’on on aper¬
Cei de la Tie. On peut considérer les deux
prolétaire de l’asilé de
ches à Hofmannsthal et on
çoit à peinele vide.
pièces côte à côte et reconnaitre en elles la
une spontanéité trou¬
dre contre lui les autcurs
phase actuelle de développement d’Arthur
Ilyaencore un autre homme à Londres quia
le cri touchant prove¬
qucs. On préchait contre
Schnitzler. L'une, I'Interméde, ne contient rien
essayé de ce moven pour gagner la scène: l'r¬
connues de linconnue
commun des mortels et on
comme événements. L'autre est toute remplie de
landais Bernard Shaw, dui vient maintenant
ant Gorki veut être ci¬
compien l’auteur avait re
catastrophes, d’assassinats, de mort et de sang.
àla mode en Allemagne. On a joué au Nouveau¬
vienx mythe. Labsence de
aissance, par toute son
La première montre que rien apparemment, ou
Théatre sa comédie César ef Cléopäire. César
laculturc et les conve¬
rapides à la vengeance, qug
presquc rien, n'a besoin de se passer; gue des
est lä-dedans un grand seigneur qui se met en
vent dans les tragédics gr#
a maintenant lambi¬
événements doux, fins, tres intimes, suffisent
colèrc à cause de sa calvitie qu’il trouve fä¬
tcur bourgeois. II veut
loppée ici dans son sens
àremplir la vic d’un homme. La scconde pièce
cheuse, et qui doit etre économe en matière
montre, de plus, que des catastrophes considé¬
n’est d’ailleurs pas long#
lune façon triviale. II
d’amour, mais qui sait dire sur la vieillesse des
dieux chez Hofmannsthal.
econvenable # et il est
rables, des faits puissants ne suffisent pas en¬
choses spirituelles d’une façon impeccable. II
des hommes, des homme
core à former réellement une grande destinée.
out àfait moderne et il jouit de la petite Cléopätre de quatorze ans
dans ce milieu soi-di-I comme d’uné gentille aventure entre deux ac-] Les événcments qui font explosion les uns j ment liés à la destinée de
19. Der Ruf des Lebens
Ab
après les autres brisent
sant élevé un inutile parvenu et il a aussi peu de
tions d’Etat; il lui donne la couronne d’Egypte
Enture de Benigne, du
reste, ce sont des frag
vérité, aussi peu de race qubuin Aooligan coiffé et
été joué par Brahm
et part quand la chose ddeviend trop absorbante,
de destinees. a Gest la v
habillé dans une élégance de faubourg.
mte Keyserling vit à
travaille comme bien peu##
Ce qu'il a fait tout d’abord était de la vie veri¬
Meretetetenr htiheltier
silencieux et din, qui
tions morales, qui cherche
table; ce qu’il produit maintenant est de la lit¬
Encore un apercu, etc’est tout.
s nouvelles fines. De
niers secrets de ce que c'
térature. Gorki devait rester nu-pieds.
C’est ensuite que vinrent les-grandes premiè¬
elangue noble et soi¬
a pour cette fois conduit le#
Sous la direction de Max Reinhardt, à côté
res. D’abord la nouvelle pièce de Gerhardt Haupt¬
tque des mains nobles
Il a rappelé adroitement au
de Gorkiet de Wedekind, Oscar Wilde était un
ragique rapide et sous¬
mann. Chaque année, la nouvelle pièce de
atoujours des effets plus
des dieux du Petit-Théätre. L'asile de nuit de
Gerhardt Hauptmann est altenduc avec impa¬
ßnouvelles, qui rem¬
la vérité assez souvent es
Gorki avait été son succès le plus durable,
tience. C’est l’événement le plus important, le
uce mélancolie et qui
les effets du théätre peuven
Erdgeist (le Gnome) de Wedekind le plus bi¬
plus attachant de la saison. Mais peut-étre l'at¬
ucement, on pourrait
Berlinoisonttoujours aimé
zarre, et la Salomé de Wilde, le plus chaleu¬
tente générale nuit-elle à l’auteur. Peut-étre cela
méme de sa pièce de
sa gräce viennoise, à cause
reux. Donc le Petit-Théätre, sous sa nouvelle di¬
le conduit-il à arracher les fleurs du bouquet
comtesse viennoise,
dire légörement des choses
rection devait donner de nouveau du Gorki, de
avant qu'elles se soient épanouies, à cucillir
ejeune fille reçoit un
de sa sensibilité délicate.
nouveau du Wedekind, de nouveau du Wilde.
ses fruits avant qu’ils soient mürs, pour les
ncombattant de barri¬
quiert un développement
Un époug idéal, que nous avons vu cette annde,
demi évanoui, y est
envoyer de Silésic sur le marché de Berlin seu¬
devenu plus réfléchi, ils on
n'a pas été écrite dans l’enthousiasme ni con¬
e la vie libre et sau¬
lement parce que le marché les réclame. On a
lance pour Jui. Le dialoguc
gu dans l’extase comme la Salomé chaude de
sde cette vie pleine
déjà senti cela plusicurs fois. Et plus que ja¬
médie 1'Inferméde a trou#
sang. Un époug idéal a été éerit par plaisante¬
rela petite comtesse.
mais cet hiver, à la représentation de Et Pippa
Cri de la vie a été tout à fai
n existence sort de ses
rie. C’ext unc pièce montée de salon, avec des
danse. C’est vraiment comme un fruit à demi
Le mème sort est échu
intrigues captivantes, des fins d’acte pleins
mür, parfois d’une fraiche douceur, et parfois
cause des costumes antic
d’effet et une solution invraisemblable dans le
autre auteur. Franck
indigérable. Dans son drame des Tisserands, je
splendeur radieuse de ses
style des mélodrames émouvants. Les Anglais
üilles, des aventuriers,
crois, quelqu'un dit: & Tout homme a un désir. )
beauté de ses tableaux d
ont une inclination indéracinable pour ce geure
et des assassins pas¬
(eine Sehnsucht). Ce mot pourrait servir de
OEdipe et le Sphinz contie
non naturel qui ne repose que sur de gros effets
originale qui soit au¬
thème à Et Pippa danse. Car Pippa est le drame
pe vers Thebes, pendant i
de coulissc. Oscar Wilde, le jeune prince des
Dans son cuvre se
du désir. Cetté silhouette de petite filie attiranto,
esthétes, le grand arliste, méprisait cc goüt,
son père Laius, triomphe
e brutalité et la plus
innocente et séduisante est pour chacun quel¬
nsons rosses, ses vers
méprisait le public qui appréciait de tels riens
Jocaste, sa propre mère.
que chose de différent. Pour l’un, c’est une con¬
qui a une résonance de
te des chansons popu¬
et méprisait les petits artisans dépourvus
voitise sensuelle; pour l’autre, le réve d’une féli¬
ux joyaux de la lan¬
d’art qui livrent annuellement une telle pro¬
justement ceite fete nupti
cité divine; pour un troisième, simplement le
duction aux théätres londoniens. Et il vou¬
On a donné au Petit
Catastrophe. C’est le cha
beau. Tout Berlin s’est cassé la téte pour savoir
Rheinhardt et dirigé à
lut montrer combien il était facile de fabri¬
ceuvre. Comme elle est co
ceque ce drame pouvait signifler. Les journaux
ky, Hidalla de Wede¬
beauté inaccoutumée, les
quer de semblables niaiseries; il voulut éprou¬
amusants se sont épuisés en commentaires de
er une société pourl'é¬
cles qulils inspirent ont éi
ver l’agilité de son doigté et il écrivit cette pièce,
parodie, et les philosophes écrivirent sur Pippa
he et il désespere parce
écriés: & Pourquoi cettt
nafve, futile, d’après le modele donné au Ilis
des dissertations, qui pour étre concues sérieu¬
s la réalité sous forme
Qu’est-ce que nous fait
Majesty's Theatre. Peut-étre voulait-ilseulement
sement n’en étaient pas moins comiques. Le
üté la satire coupante
Que nous importe Jocast
se glisser sur la schne sous ce déguisement,
public berlinois n’a pas voulu admettre cettc
porte la cruauté insensible
bus ont couru pour la
peut-étre voulait-il tromper le public, et tandis
fois qu'ily a des choses qu’on ne saisit qu’avee
cident que quelqu'un doit
T’äme.
qu'il désirait saisir des perles de verre, lui ten¬
savoir que cest son père
tre'a joué la dernière
edre des diamants tafilés; peut-étre voulait-il
Les ceuvres les plus importantes ont été ap¬
nuptial avec sa mèré sa
ccla dans l’espoir secret, caché sous un sourire
da Soleil. Une pièce fai¬
portées par deux Viennois, Arthiur Schnitzler
sa mère qu'il étreint.
rique. Mais Gorki est
méprisant et fier, que les gens feraient bien en¬
et Hugo de Hofmannsthal.
idées d’esthôte, dit-on, de
naghe. Il passe pour un
suite la différence. Car il a semé le dialoguc de
Or, Brahm à joué au Lessing Thealer deux
utce qu'il apporte pour
quelles nous antres homm
cette pièce des joyaux les plus brillants de son
grändes pièces pleines de sens et bien mises au
remarque pas qusü dit
Kavons aucun intéret. El
esprit. Il a jetétant de richesse infinie dans le
point d’Arthur Schnitzler, l'/nterméde et le
és. Quand il était pour
petite erreur suivante: on
récipient creux de cette action que l’on on aper¬
Cei de la Tie. On peut considérer les deux
prolétaire de l’asilé de
ches à Hofmannsthal et on
çoit à peinele vide.
pièces côte à côte et reconnaitre en elles la
une spontanéité trou¬
dre contre lui les autcurs
phase actuelle de développement d’Arthur
Ilyaencore un autre homme à Londres quia
le cri touchant prove¬
qucs. On préchait contre
Schnitzler. L'une, I'Interméde, ne contient rien
essayé de ce moven pour gagner la scène: l'r¬
connues de linconnue
commun des mortels et on
comme événements. L'autre est toute remplie de
landais Bernard Shaw, dui vient maintenant
ant Gorki veut être ci¬
compien l’auteur avait re
catastrophes, d’assassinats, de mort et de sang.
àla mode en Allemagne. On a joué au Nouveau¬
vienx mythe. Labsence de
aissance, par toute son
La première montre que rien apparemment, ou
Théatre sa comédie César ef Cléopäire. César
laculturc et les conve¬
rapides à la vengeance, qug
presquc rien, n'a besoin de se passer; gue des
est lä-dedans un grand seigneur qui se met en
vent dans les tragédics gr#
a maintenant lambi¬
événements doux, fins, tres intimes, suffisent
colèrc à cause de sa calvitie qu’il trouve fä¬
tcur bourgeois. II veut
loppée ici dans son sens
àremplir la vic d’un homme. La scconde pièce
cheuse, et qui doit etre économe en matière
montre, de plus, que des catastrophes considé¬
n’est d’ailleurs pas long#
lune façon triviale. II
d’amour, mais qui sait dire sur la vieillesse des
dieux chez Hofmannsthal.
econvenable # et il est
rables, des faits puissants ne suffisent pas en¬
choses spirituelles d’une façon impeccable. II
des hommes, des homme
core à former réellement une grande destinée.
out àfait moderne et il jouit de la petite Cléopätre de quatorze ans
dans ce milieu soi-di-I comme d’uné gentille aventure entre deux ac-] Les événcments qui font explosion les uns j ment liés à la destinée de