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box 23/1
18. Der einzane Neg
#für reproche d avorr dit ue verkes uef.
ceux qui oppriment les ouvriers et d’avoir
— uc.
Chatelain, urreerim " Leungen, Mansenaf
—
1. Corps, à Dijon.
dans un de ses discours les membres du
commandant en second, directeur des études à l’Ecole
Couturier est nommé au commandement de la 80.
ement. Voici, dit-il, les paroles textuelles supérieure de la guerre, maintenu dans sa position.
brigade d’infanterie, à Saint-Mihiel.
hec ne devait pas mettre fin au mar¬
Un jeune lieutenant de cavalerie, le favori du
signification et qui maintenant par le nivelle¬
M. Sudermann. Les journaux libéraux,
régiment, s’est épris de la üille d'unbrave vieux
ment des conditions sociales est devenu une
s s’occupent de choses littéraires, ouvri¬
brigadier qui a trente-trois ans de service à son
fiction conventionnelle. La littérature alleman¬
e polémique ardente contre l’apostat, qui
actif.
de n’est pas née au Salon, comme le dit Hippo¬
ndit vainement avec le prétexte qu'il
Cen’est pas une personne légère, mais une
lyte Taine de la littérature française. Elle est
pas visé les idées elles-mémes, mais
fille qui se donne, et comme elle est trop noble
sortie des luttes d’émancipation de notre bour¬
ntles représentants encroutés de ces
pour n’étre qu'un épisode dans la vie d’un
geoisie qui devait maintenir au dix-huitième
homme, nécessairement son sort doit finir tra¬
siècle son indépendance morale et intellectuelle
us sa conscience était pure sous ce
giquement. La catastrophe est amenée par un
contre les petits princes et contre la noblesse,
plus il fallait condamner l’inhabileté et
flls adoptif de son père, un sergent doux et mo¬
avant qu’elle püt conquérir au dix-neuvième
que de tact qui devait provoquer un
deste qui, depuis son enfance, a le droit de se
siècle son indépendance politique. L’Emilia Ga¬
entendu. L’année dernière, M. Suder¬
considérer comme le flancé prédestiné de Claire.
lottiet Cabale et Amour, de Schiller, sont impré-
qui avait toujours été mienx traité
Après une absence de quelques années, re¬
guées de cette idée de la mission sociale du Tiers¬
public que par les critiques, fit une
venu d’une autre garnison, il trouve les souve¬
Etat; c’est pourquoi elles eurent raison de trai¬
ne contre ces derniers, en publiant
nirs de jeunesse complétement effacés et le
ter de la différence des castes, qui était encore
gue série d’articles sur l’avilissement
froid accueil de Claire éveille en lui le soupgon
une puissance influençantles destinées etquine
tique. Cette campagne eut des résul¬
qui va bientöt se confirmer. Un soir, le sergent
T’est plus aujourd'hui, sauf au théätre, qui con¬
heureux parce que, dans le domaine
s introduit chez le lieutenant pour lui demander
serve avec unc certaine bravoure et ténacité les
stique, il trouva en face de lui des ad¬
tres modestement, d’homme à homme, de lui
situalions d’ames anciennes. Lorsque Napoléon
stres supérieurs, tels que Maximilien
dire si ce soupcon est fondé. Le hon petit lieute¬
accorda à Geethe la célebre audience à Erfürt, il
Mais le publics'amusa tout de méme de
nant voudrait hien répondre comme homme,
lui fit un léger reproche que son roman Wer¬
les saillies qui, pendant quelques se¬
mais il ne peut pas, parce que justement la fille
ter, qu’il avait avec lui, méme aux Pyramides,
furent l’événement du jour. I aurait dü
esteachéechezlui, etil doit invoquer la discipline
contint quelques pages de critique sociale qui
rau mot de Geethe. 6 Artiste! crée!
militaire pour se débarrasser du questionneur.
était en désaccord’ avec le thème pure¬
parle pas l. # et désarmer ses adver¬
Un geste de menace du sergent Joblige à dé¬
ment sentimental du livre. Ce reproche était
hr la production d’un chef-d’cuvre. Ila
gafner. Le sergent passe en conseil de guerre
fondé sur une connaissance défectuense de lasi¬
du l'affection du public et sera finale¬
pour délit contre la discipline, mais il se tait sur
tuation sociale allemande à cette époque, situa¬
ligé d’ajouter à sa campagne un chapi¬
ie molif de sa visite au lieutenant pour ne pas
tion que l’empereur pouvait évidemment igno¬
abrutissement des spectateurs.
compromettre la jeune fille, et pour le mème
rer.
ne auteur qui a obtenu au méme théä¬
motif le lieutenant, comme témoin, est prét à
L’homme libre et sincère qui se trouvait alors
grand succès est M. Franz Adam
faire un faux serment. II est sauvé de ce dan¬
sous l’influence des écrits de Rousseau, sen¬
n,
qui avec son lena ou Sedan a
ger par Claire elle-méme qui apparait subite¬
tait son esprit opprimé par la tutelle de
les romans militaires actuellement si
ment devant le conseil de guerre, avec le cou¬
I’Elat; sa passion se révoltait contre les limi¬
ateurs. Ce livre doit son succès plutôt
rage de la femme dont l’amour est plus grand
tes étroites des préjugés de caste, et il de¬
hre noir, blanc, rouge et à son titre sen¬
que la pudeur, pour avouer la vérité. Dans un
vait chercher à les écarter pour trouver son
avec le point d’interrogation, qu'à sa
accès de colère, le vicux brigadier veut tuer
importance et sa dignité comme membre de la
ersonnelle littéraire qui est peut-étre
le séducteur, mais le courage lui manque
grande famille humaine. Ces tendances de
u-dessus de la moyenne des conteurs
contre un lieutenant dont le père lui avait
T’émancipation bourgeoise se sont poursuivies
is, mais pas de beaucoup. Ce qu'il faut
sauvé la vie dans une bataille et, comme le
jusque bien avant dans le dix-neuvième siecle
tre, c’est l’invention parfaite du roman
revolver est charg“ il tue au moins la jeune
pour faire place ensuite, dans le roman et au
isation pratique qui est heureusement
fille qui expire av: ce cri mélodramatique:
théätre, à une tendresse sympathique pour le
e par la technique de Zola, qui part de
Merci. père l... Cette pièce, tres habile
prolétariat qui a trouvé son point culminant
ption intime d’une caserne d’artillerie
mais peu profonde, a un défaut logique consi¬
dans la magnifique création des Tisserands de
ner, en élargissant son rayonnement,
dérable qui renverse toute la construction. Du
Hauptmann. Mais cet enthousiasme qui à con¬
au vivant et animé de l’armée alle¬
moment que le lieutenant respectait en sa mal¬
duit aux études les plus judicieuses des mi¬
Dans tous ies cas, sa critique mesurée
tresse la femme à un si haut point qu'il était
lieux de misère, s’est également épuisé et
ui, en principe, réclame uneapplication
disposé à se parjurer et à risquer la prison, il
quelque chose de nouveau va se produire;
haine de la disciplineet une démocralisa¬
aurait tout aussi bien pu l’épouser. II a bien
on ne sait pas encore ce que cela sera. Après
Borps d’officiers, n’est pas à confondre
pensé à ce projet et il aurait bien accepté
que les anciens, qui n’ont que quarante ans, ont
turpitudes de ce lieutenant indiscret
comme beau-père le vieux vétéran, avec ses
fouillé dans les bas-fonds de la civilisation mo¬
ie son procès a rendu iristement fa¬
trente-trois ans de service, s’il n’avait pas dü
derne et mis à nu leurs parties honteuses par
s’imaginer que, le cas échéant, il aurait été
une analyse amère, les jeunes veulent essayer
erlein a débuté par un drame mililaire
obligé de prendre en mème temps un cousin
une nouvelle synthèse dela vie. Ils veulent nous
ite, et le succès du romancier resta
épicier ou un oncle ramoneur.,. Le senti¬
conduiré sur une haute montagne et nous mon¬
auteur dramatique sans que re deuxiè¬
ment de caste est plus fort que son amour.
trer toutes les merveilles du monde. Jusqu’à
es ait procuré à l’auteur une place
C’est ainsi que cette pièce militaire est, en
présent, ils n’ont produit quedes réves faiblards
s notabilitées littéraires. Toujours est¬
réalité, un drame social. II est vrai que
et des fantasmagories arbitraires.
extrait de la vie militaire ne nous
le conflit est plus aigu par la discipline mi¬
Ilen scra ainsi jusqu'au jour ou, peut-être,
bas seulement des cliquctis de sabres et
litaire, mais il repose sur la différence des cas¬
naitra de leurs aspirations le chanteur Dyoni¬
s, et des uniformes variés, mais il
tes, dont le sujet a été lraité plus énergique¬
sien qui recevra des multiples voix du Tempe
ussi des hommes qui, parce qu'ils sont
ment et plus profondément par d’autres prédé¬
la grande mélodie vonsolatrice.
entrent en conflit avcc les lois de
cesseurs de Beyerlein. L’auteur s’inspire d’une
discipline.
tradition qui a eu dans le temps unc tout autre
Akrnun ExoksseR.
Coguawfandune
tene Maudeno
Cans, Autanrahe
box 23/1
18. Der einzane Neg
#für reproche d avorr dit ue verkes uef.
ceux qui oppriment les ouvriers et d’avoir
— uc.
Chatelain, urreerim " Leungen, Mansenaf
—
1. Corps, à Dijon.
dans un de ses discours les membres du
commandant en second, directeur des études à l’Ecole
Couturier est nommé au commandement de la 80.
ement. Voici, dit-il, les paroles textuelles supérieure de la guerre, maintenu dans sa position.
brigade d’infanterie, à Saint-Mihiel.
hec ne devait pas mettre fin au mar¬
Un jeune lieutenant de cavalerie, le favori du
signification et qui maintenant par le nivelle¬
M. Sudermann. Les journaux libéraux,
régiment, s’est épris de la üille d'unbrave vieux
ment des conditions sociales est devenu une
s s’occupent de choses littéraires, ouvri¬
brigadier qui a trente-trois ans de service à son
fiction conventionnelle. La littérature alleman¬
e polémique ardente contre l’apostat, qui
actif.
de n’est pas née au Salon, comme le dit Hippo¬
ndit vainement avec le prétexte qu'il
Cen’est pas une personne légère, mais une
lyte Taine de la littérature française. Elle est
pas visé les idées elles-mémes, mais
fille qui se donne, et comme elle est trop noble
sortie des luttes d’émancipation de notre bour¬
ntles représentants encroutés de ces
pour n’étre qu'un épisode dans la vie d’un
geoisie qui devait maintenir au dix-huitième
homme, nécessairement son sort doit finir tra¬
siècle son indépendance morale et intellectuelle
us sa conscience était pure sous ce
giquement. La catastrophe est amenée par un
contre les petits princes et contre la noblesse,
plus il fallait condamner l’inhabileté et
flls adoptif de son père, un sergent doux et mo¬
avant qu’elle püt conquérir au dix-neuvième
que de tact qui devait provoquer un
deste qui, depuis son enfance, a le droit de se
siècle son indépendance politique. L’Emilia Ga¬
entendu. L’année dernière, M. Suder¬
considérer comme le flancé prédestiné de Claire.
lottiet Cabale et Amour, de Schiller, sont impré-
qui avait toujours été mienx traité
Après une absence de quelques années, re¬
guées de cette idée de la mission sociale du Tiers¬
public que par les critiques, fit une
venu d’une autre garnison, il trouve les souve¬
Etat; c’est pourquoi elles eurent raison de trai¬
ne contre ces derniers, en publiant
nirs de jeunesse complétement effacés et le
ter de la différence des castes, qui était encore
gue série d’articles sur l’avilissement
froid accueil de Claire éveille en lui le soupgon
une puissance influençantles destinées etquine
tique. Cette campagne eut des résul¬
qui va bientöt se confirmer. Un soir, le sergent
T’est plus aujourd'hui, sauf au théätre, qui con¬
heureux parce que, dans le domaine
s introduit chez le lieutenant pour lui demander
serve avec unc certaine bravoure et ténacité les
stique, il trouva en face de lui des ad¬
tres modestement, d’homme à homme, de lui
situalions d’ames anciennes. Lorsque Napoléon
stres supérieurs, tels que Maximilien
dire si ce soupcon est fondé. Le hon petit lieute¬
accorda à Geethe la célebre audience à Erfürt, il
Mais le publics'amusa tout de méme de
nant voudrait hien répondre comme homme,
lui fit un léger reproche que son roman Wer¬
les saillies qui, pendant quelques se¬
mais il ne peut pas, parce que justement la fille
ter, qu’il avait avec lui, méme aux Pyramides,
furent l’événement du jour. I aurait dü
esteachéechezlui, etil doit invoquer la discipline
contint quelques pages de critique sociale qui
rau mot de Geethe. 6 Artiste! crée!
militaire pour se débarrasser du questionneur.
était en désaccord’ avec le thème pure¬
parle pas l. # et désarmer ses adver¬
Un geste de menace du sergent Joblige à dé¬
ment sentimental du livre. Ce reproche était
hr la production d’un chef-d’cuvre. Ila
gafner. Le sergent passe en conseil de guerre
fondé sur une connaissance défectuense de lasi¬
du l'affection du public et sera finale¬
pour délit contre la discipline, mais il se tait sur
tuation sociale allemande à cette époque, situa¬
ligé d’ajouter à sa campagne un chapi¬
ie molif de sa visite au lieutenant pour ne pas
tion que l’empereur pouvait évidemment igno¬
abrutissement des spectateurs.
compromettre la jeune fille, et pour le mème
rer.
ne auteur qui a obtenu au méme théä¬
motif le lieutenant, comme témoin, est prét à
L’homme libre et sincère qui se trouvait alors
grand succès est M. Franz Adam
faire un faux serment. II est sauvé de ce dan¬
sous l’influence des écrits de Rousseau, sen¬
n,
qui avec son lena ou Sedan a
ger par Claire elle-méme qui apparait subite¬
tait son esprit opprimé par la tutelle de
les romans militaires actuellement si
ment devant le conseil de guerre, avec le cou¬
I’Elat; sa passion se révoltait contre les limi¬
ateurs. Ce livre doit son succès plutôt
rage de la femme dont l’amour est plus grand
tes étroites des préjugés de caste, et il de¬
hre noir, blanc, rouge et à son titre sen¬
que la pudeur, pour avouer la vérité. Dans un
vait chercher à les écarter pour trouver son
avec le point d’interrogation, qu'à sa
accès de colère, le vicux brigadier veut tuer
importance et sa dignité comme membre de la
ersonnelle littéraire qui est peut-étre
le séducteur, mais le courage lui manque
grande famille humaine. Ces tendances de
u-dessus de la moyenne des conteurs
contre un lieutenant dont le père lui avait
T’émancipation bourgeoise se sont poursuivies
is, mais pas de beaucoup. Ce qu'il faut
sauvé la vie dans une bataille et, comme le
jusque bien avant dans le dix-neuvième siecle
tre, c’est l’invention parfaite du roman
revolver est charg“ il tue au moins la jeune
pour faire place ensuite, dans le roman et au
isation pratique qui est heureusement
fille qui expire av: ce cri mélodramatique:
théätre, à une tendresse sympathique pour le
e par la technique de Zola, qui part de
Merci. père l... Cette pièce, tres habile
prolétariat qui a trouvé son point culminant
ption intime d’une caserne d’artillerie
mais peu profonde, a un défaut logique consi¬
dans la magnifique création des Tisserands de
ner, en élargissant son rayonnement,
dérable qui renverse toute la construction. Du
Hauptmann. Mais cet enthousiasme qui à con¬
au vivant et animé de l’armée alle¬
moment que le lieutenant respectait en sa mal¬
duit aux études les plus judicieuses des mi¬
Dans tous ies cas, sa critique mesurée
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lieux de misère, s’est également épuisé et
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quelque chose de nouveau va se produire;
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aurait tout aussi bien pu l’épouser. II a bien
on ne sait pas encore ce que cela sera. Après
Borps d’officiers, n’est pas à confondre
pensé à ce projet et il aurait bien accepté
que les anciens, qui n’ont que quarante ans, ont
turpitudes de ce lieutenant indiscret
comme beau-père le vieux vétéran, avec ses
fouillé dans les bas-fonds de la civilisation mo¬
ie son procès a rendu iristement fa¬
trente-trois ans de service, s’il n’avait pas dü
derne et mis à nu leurs parties honteuses par
s’imaginer que, le cas échéant, il aurait été
une analyse amère, les jeunes veulent essayer
erlein a débuté par un drame mililaire
obligé de prendre en mème temps un cousin
une nouvelle synthèse dela vie. Ils veulent nous
ite, et le succès du romancier resta
épicier ou un oncle ramoneur.,. Le senti¬
conduiré sur une haute montagne et nous mon¬
auteur dramatique sans que re deuxiè¬
ment de caste est plus fort que son amour.
trer toutes les merveilles du monde. Jusqu’à
es ait procuré à l’auteur une place
C’est ainsi que cette pièce militaire est, en
présent, ils n’ont produit quedes réves faiblards
s notabilitées littéraires. Toujours est¬
réalité, un drame social. II est vrai que
et des fantasmagories arbitraires.
extrait de la vie militaire ne nous
le conflit est plus aigu par la discipline mi¬
Ilen scra ainsi jusqu'au jour ou, peut-être,
bas seulement des cliquctis de sabres et
litaire, mais il repose sur la différence des cas¬
naitra de leurs aspirations le chanteur Dyoni¬
s, et des uniformes variés, mais il
tes, dont le sujet a été lraité plus énergique¬
sien qui recevra des multiples voix du Tempe
ussi des hommes qui, parce qu'ils sont
ment et plus profondément par d’autres prédé¬
la grande mélodie vonsolatrice.
entrent en conflit avcc les lois de
cesseurs de Beyerlein. L’auteur s’inspire d’une
discipline.
tradition qui a eu dans le temps unc tout autre
Akrnun ExoksseR.
Coguawfandune
tene Maudeno
Cans, Autanrahe