II, Theaterstücke 18, Der einsame Weg. Schauspiel in fünf Akten (Junggeselle, Junggesellenstück, Die Egoisten, Einsame Wege, Wege ins Dunkle, Weg zum Licht), Seite 184

box 23/1
18. Der einsane Neg
de nobles
on annonce de Mu.
ue source semrorne.
für reproche davor di de verites def.
riflces dont
que la paix est signée sans conditions, ce qui nous vertes à ceux qui oppriment les ouvriers et d’avoir
1 Chatelain, üireerein " Sesangen, Wannehe
est un de¬
est confirmé ce matin par la légation de l’Uruguay ] attaqué dans un de ses discours les membres du
commandant en second, directeur des études
à Paris.
reçois avec
gouvernement. Voici, dit-il, les paroles textuelles
supérieure de la guerre, maintenu dans 6a p0
K
S
dernière imaginé. Evidemment, quelques-uns sont de¬
Cet échec ne devait pas mettre fin au mar¬
Un jeune lieutenant de cavalerie, le ##
lebre sa¬
meurés fideles à leurs anciens principes et conti¬
tyre de M. Sudermann. Les journaux libéraux,
régiment, s’est épris de la ülled'unbra
e en droit
nuent à protester en souvenir deleurs réves de
quisculs s’occupent de choses littéraires, ouvri¬
brigadier qui a trente-trois ans de servi
plus glo¬
jeunesse. Nous nommons ces gens, notamment
rent une polémique ardente contre l’apostat, qui
actif.
on solen¬
ceux qui ont été sur les barricades, #les vieux
se défendit vainement avec le prétexte qu'il
Cen’est pas une personne légère, n
miliation
de 1848 v. Sudermann nous décrit un club de
n’avait pas visé les idées elles-mémes, mais
fille qui se donne, et comme elle est tro
legue San
vieux héros qui croient toujours se trouver sur
seulement les représentants encroütés de ces
pour n’être qu'un épisode dans la
mais Jui
les barricades, et qui, dans l’attente de la Ré¬
idées.
homme, nécessairement son sort doit #
l’insigni¬
publique, prononcent des arrêts de mort contre
Or plus sa conscience était pure sous ce
giquement. La catastrophe esfamenée
les oppresseurs du peuple. Il se font le plaisir
rapport, plus il fallait condamner l’inhabileté et
flls adoptif de son père, un seigent dou
ncuveau
de se considérer comme des hommes tres dan¬
le manque de tact qui devait provoquer un
deste qui, depuis son enfancela le dro
on de son
gereux et ils se complaisent dans des conspira¬
tel malentendu. L’année dernière, M. Suder¬
considérer comme le flancé prédestiné de
pour une
tions, tandis que tout le monde se moque de
mann, qui avait toujours été mienx traité
Après une absence de quelques ann
uit en er¬
leurs secrets. Ce que Sudermann vent avec ses
par le public que par les critiques, fit une
venu d’une autre garnison, il touve les
élée trop
personnages, surtout avec le personnage prin¬
campagne contre ces derniers, en publiant
nirs de jeunesse complétement effach
ec lui, en
cipal qui porte dans les archives secrêtes du
une longue série d’articles sur l’avilissement
froid accueil de Claire eveille en lui le##
tenant, il
club le nom de guerre & Socrate y, est assez
de la critique. Cette campagne eut des résul¬
qui vo bientôt se confirmer. Un soir, le
bonheur,
clair. II voulait dire que l’idéalisme en Jui¬
tats malheureux parce que, dans le domaine
s introduit chez le lieutenant pour lui de
emme ai¬
méme est une belle chose, à condition que les
journalistique, il trouva en face de lui des ad¬
tres modestement, d’homme & homme
u'à cette
idéals individuels changent et ne persistent pas
versaires très supérieurs, tels que Maximilien
dire si ce soupçon est fondé. Lé hon peti
ffets con¬
à vouloir vivre éternellement.
Harden. Mais le publics'amusa tout de méme de
nant voudrait bien répondrescomme
urement
Mais il n’en est pas moins clair que l’auteur
ses lourdes saillies qui, pendant quelques se¬
mais il ne peut pas, parce que justement
res, spec¬
s’est grandement trompé, parce que ces vvieux
maines, furent l’événement du jour. Il aurait dü
esteachéechezlui, etil doit invoquer la di
isposés à
de 48 b sont presque tous des fous qui jouent
s’en tenir au mot de Geethe. 6 Artistel crée!
militaire pour se débarrasser du questic
ie du ma¬
aux révolutionnaires comme les petits garcons
mais ne parle pas l..# et désarmer ses adver¬
Un geste de menace du sergent l’oblig
etres de¬
jöuent aux Indiens. Plus impardonnable en¬
saires par la production d’un chef-d’ouvre. Ila
gainer. Le sergent passe en conseil de
bbant; on
core que le côté superficiel de sa psychologie
donc perdu l'affection du public et sera finale¬
pour délit contre la discipline, mais il se
ontraire,
est l’invention de mauvais godt par laquelle
ment obligé d’ajouter à sa campagne un chapi¬
ie molif desa visite au lieutenant pour
pousé No¬
T’action est mise en mouvement. Le camarade
tre sur l'’abrutissement des spectateurs.
compromettre la jeune fille, et pour le
elle-schur
Socrate est dentiste, et comme homme il est à
Le jeune auteurqui a obtenu au möme théä¬
motif le lieutenant, comme témoin, est
toute la
un tel point fidele à ses principes démocrati¬
tre un si grand succès est M. Franz Adam
faire un faux serment. Il est sauvé de
cuper de
ques, qu'il refuse d’opérer une fistule dentaire
Beyerlein, qui avec son lena ou Sedan
ger par Claire elle-méme quilapparalt
eprouve
au chien de chasse d'’un prince. A sa place, son
inauguré les romans militaires actuellement si
ment devant le conseil de guerre, avec
la vieille
fils, d’un temps plus pratique, fait l’opération,
rémunérateurs. Ce livre doit son succès plutôt
rage de la femme dont l’amour est plus
tiers les
et comme le prince est lres satisfait de l’opéra¬
à la reliure noir, blanc, rouge et à son titre sen¬
que la pudeur, pour avouer la wvérité. Da
gentes et
tion, il décore le père. Le sous-préfet est chargé
sationnel avec le point d’interrogation, qu'à sa
accès de colère, le vicux brigadier ve
bonheur
de lui remettre l’ordre, le sous-préfet que les
qualité personnelle littéraire qui est peut-étre
le séducteur, mais le courage lui
vieux révolutionnaires ont condamné chaque
un pen au-dessus de la moyenne des conteurs
contre un lieutenant dont le père lu
rles au¬
année à mort, et son entrée provoque une
allemands, mais pas de beaucoup. Ce qu'il faut
sauvé la vie dans une bataille et, con
eater, qui
terreur générale, parce que les conspirateurs
reconnaitre, c’est l’invention parfaite du roman
revolver est chargé, il tue aufmoins la
faut no¬
se croient découverts et ge voient déjä en
etl’organisation pratique qui est heureusement
fille qui expire avec ce cri mélodram
breet tres
prison. Le décoré ne peut pas s’abstenir
influencée par la technique de Zola, qui part de
Merci, père l... " Cette piece, tres
un jeune
de regarder un moment l’ordre avec com¬
la description intime d’une caserne d’artillerie
mais peu profonde, a un défaut logique
la scène.
plaisance, puis il le rejette avec dégoüt et
pour donner, en élargissant son rayonnement,
dérable aui renverse toute la tonstruck
sannées
pleure sur sa faiblesse et sur celle du monde
un tableau vivant et animé de l’armée alle¬
moment que le lieutenant respectait en
Ha dd ap¬
qui ne peut plus supporter un idéal. La nou¬
mande. Dans tous les cas, sa critique mesurée
tresse la femme à un si haut point qu'
recomé¬
velle génération n’est pas mienx traitée par
et juste qui, en principe, réclame une application
disposé dse parjurer et à risquer la pr
del Hon¬
M. Sudermann. Les üils de ces vieux fous sont
plus humaine de la disciplineet une démocratisa¬
aurait lout aussi bien pu l’épouser. II
premiers
des häbleurs, des arrivistes sans caractère ou
tion du corps d’officiers, n’est pas à confondre
pensé à ce projet et il aurait bien
ait payer
des commerçants égoistes. Le plus honnéte
avec les turpitudes de ce lieutenant indiscret
comme beau-père le vieux vétéran, au
olitique,
parmi eux montre des tendances socialistes et,
Bilse, que son procès a rendu tristement fa¬
trente-trois ans de service, s’il n’avait
prit pour
par là, l’auteur veut probablement indiquerque
meux.
simaginer que, le cas échéant, il aur
vent pas
les vieilles idées démocratiques n’ont trouvé un
M. Beyerlein a débuté par un drame mililaire
obligé de prendre en méme temps un
pire. De¬
refuge, sous une forme rajeunie, que dans le
La Retraite, et le succès du romancier resta
épicier ou un oncle ramoneur.,, Le
a guerre
parli démocrate-socialiste. Mais ce ne sont
fidele à l’auteur dramatique sans que ce deuxie¬
ment de caste est plus fort que son
en Alle¬
que des allusions dont aucune n’a trouvé
me succès ait procuré à l’auteur une place
C’est ainsi que cette pièce militaire
ntle ru¬
son incarnation artistique et, comme cette
parmi nos notabilitées littévaires. Toujours est¬
réalité, un drame social. II est vrä
ur idéal.
comédie ou les hommes sont remplacés par
il que cet extrait de la vie militaire ne nous
le conflit est plus aigu per la discipli
n grand
des marionnettes, ennuyait par son man¬
montre pas seulement des cliquetis de sabres et
litaire, mais il repose sur la différence de
Svolution¬
que d’esprit, autant qu elle irritait par son
d’éperons, et des uniformes variés, mais il
tes, dont le sujet a é1é lraité plus éne#
rent à la
manque de cceur, le public a très ouver¬
montre aussi des hommes qui, parce qu'ils sont
ment et plus profondément par d’autres
rent que
tement manifesté son mécontentement, et a
hommes, entrent en conflit avcc les lois de cesseurs de Beyerlein. L’auteur s’inspir
T’avaient 1 laissé tomber la pièce de son ancienne idole. 1 fer de la discipline.
tradition qui a en dans le temps und ton
eue