II, Theaterstücke 16, (Lebendige Stunden. Vier Einakter, 3), Die letzten Masken (Der sterbende Journalist), Seite 34

II
16.3. Die letzten Nasken.
Mlle Fusier
*
L'(Euvre a donné un tableau psychologique,
sensiblement imité des réalistes français, par
Arthur Schnitzler. Cette moralité a permis à
M. Lugné-Poé de composer un admirable por¬
trait dhomme de lettres viennois, arrivé, im¬
portant, content et chauve comme un gros
bourgeois.
On a joué ensuite un poème de M. Allou,
Ariane biessée. Ce poème abonde en beaux vers,
Tet qui sont vraiment vers de poête d’une ma¬
tière fine, et animés d’une belle image. Qulils
défendent la piece contre toute critique! II faut
adorer les déesses méme dans les temples ou
elles sont voilées. Regrettons seulement que
l’invention de l’ouvre soit à la feis un peu
naive et un peu saugrenue. Regrettons aussi
que les interprêtes aient bizarrement boulé
les premiers actes. Au troisième, Mlle Sergine,
blonde, vétue d’une tunique et coiffée de bou¬
clettes, a été, comme elle est toujours, admi-|!
rable de sentiment.
COht.
Heun Pune
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ine liberté relative. II était le maire du ##le théätre Antoine, une comédie d’Arthur
Schnitzler, Les Masques, qui est d’un tres
lais qui défend contre leurs ennemis
rois fainéants. Ainsi MM. Tristan Ber¬
puissant intérét.
rd et Jean Schlumberger nous appren¬
Un journaliste se meurt dans um höpital.
nt que, pour étre tranquilles, nous de¬
II ne veut point rendre le dermier soupi:
ms nous inchiner devant les puissances
sans avoir revu un de ses amis qui est un
ganisatrices. C’est une comédie qun
écrivain célèbre, qui est riche et célebre. 11
mte la dischpline sociale, la hiérarchie,
veut lui dire sa haine et le laisser dans
il ne serait pas difficile de prouver que
le désespoir en lui apprenant qu’il a été
titre n’est point aussi tromneur qulil
jadis l'amant de sa femme. Aime celi qui
emble. Je me change méme de démon¬
a été vaineu dans la vie se vengera du
rer que cette petite comédie exalte le
sort injuste. Mais le rival est venu. II.se
zouvernement fort qui défend la famälle,
plaint de ses déceptions, Ii n’est pas aussi
jui est favorable à l’épargne et tient en
heureux qu'on peut le croire. Les jeunes le
Prespect Tétranger. Champel ne joue-t-l
tiennent en mépris. II doute de sa valeur,
pbas ce röle chez M. et Mme Petit-Lubin?
de son auvre. II n’a qu'une comsclation:
1 prodigue ses soins à Ponche Burette.
sa fidele épouse. Le joumaliste qui va
H ui représente à la fois la famülle et
mourir n’a pas le courage d’accomplir
S
„Institut; il s’oppose aux tentatives des
Thorrible action qu’il a préparée. II ne
peurs; il ne laisse point entrer dans la
ressent plus la méme jalousie puisque son
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alson les marchands de bibelots exota¬
confrère n’a pas le bonheur. II se tait.
es. Champel est conservateur et pro¬
Dans le mème höpital, il v a un acteur
Stionniste. Champel est grand comme
qui imite tout le mönde, qui grimace, qui
tradition.
se croit guéri et qui n’existera plus dans
huit jours. Ce personnage précise la pen¬
I. Joffre, qui le représente, est d’une ad¬
sée de l’auteur. Nous portons tous des
rable dignité. La pièce est d’ailleurs re¬
masques comme les anciens personnages
rquablement jouée. II est impossible de
du théätre, — masques joyenx, masques
onnaitre Jean Dax. Ilfait du cousin
mélancoliques. Ces masques ne tombent
déric ume caricature enorme et cepen¬
que rarement et nous demeurons étonnés
t le personnage n’est pas invraisembla¬
en apercevant les vrais visages. Nous ne#
M. Lérand, — Petit-Lubin. — est léger
commaissons méme plus nos propres figu¬
amusant; il n’insiste pas aur les effets.
res, — notre véritable nature, — et cette
ine Marguerite Caren, — Mane Petit-Lu¬
comédie est profonde et poignante. I con¬
m. — joue aussi aven vérité & Mme Ellen
vient de féliciter MMl. Valentin et Rémon
Andrée est une étonnante enlisinière.
qui Tont traduit, MM. Dhurial, Henri Rol¬
Et je crois bien que cette comédie doit
Jan et Lugné Poé qui T’ont supérieurement
attirer la foule; car eile plaira anx fem¬
jouée.
mes: elles adorent les histoires de domes¬
tiques.
L (Euvre a représenté ensuite un poème
Kiter
dramatique en trois actes de M. Mauriee
I L EEurre nous a donné, en matinée, sur ! Allou, — Ariane biessée. II ne s’agit point
K egtatete