II, Theaterstücke 16, (Lebendige Stunden. Vier Einakter, 3), Die letzten Masken (Der sterbende Journalist), Seite 35

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16.3. Die letztensken

2 Kald-pare
II convient dé signaler une autre
stan acteur. Elle épouse le poète Lysis qui
en vers. Elle a été donnée sur le Th.
la trompe et qui meurt. Ariane échappe au
François Coppée, dans le faubourg S
désespoir parce qu’elle sera bientôt mère.
Antoine. C’est une tragédie ou une t
Et vous entendez bien ce que M. Mau¬
comédie en trois actes de M. Alfred
rice Allou a voulu nous dire. II a rajeuni
zat, — Inès de Castro. M. Poizat est un
le vieux mythe. Ariane, c’est la jeune fille
rares poétes qui aient le souci d’expn
qu’emporte ie besoin de vivre. Elle subit
sobrement beur pensée. II se méfle du
les brutalités de la passion jusqu’au mo¬
veloppemnent. II recherche la Söbriété
ment ou l’enfant nait et lui donne une joie
aime l’art dépouidlé et vigoureux. II
sacrée. C’est le sens de l’antique fable. Bac¬
fère la sécheresse à la däffusion. II a
chus, le dieu de la fécondité, a consolé
conté simplement Thistoire de la nall
Ariane que Thésée avait ravie et abandon¬
reuse Inès qui, par raison d’Etat, doit
née. C’est ce que n’a pas oublié M. Mau¬
séparer de Pedro, Théritier de la c
rice Allou.
ronne. Mais un mariage secret l’unit
II a donné à Ariane et à ses amis des
prince. Nul ne songe à tenir en mép
sentiments et des idées modernes. II a suivi
la bénédiction qu’a donnée I’Eglise. 1
ainsi le conseil d’André Chénier dont il est
ennemis d’Ines apprennemt ce sacrem¬
le disciple. Le poête Lysis appartient à la
et, pour rompre un lien aussi sacré,
race des amants qué M. Georges de Porto¬
sont obligés de tuer Inés.
Riche a portés sur la scène. II a leur cy¬
M. Poizat a su exprimer avec naft
nisme séduisant, — et Ariane est touchante
ces sentiments sauvages. II leur de
comme la pure Françoise. Elle est mater¬
ainsi plus de violence. Ses vers ne
nelle aussi avant de sentir sa prochaine
pas ingénieux, mais simples comme (
maternité. Quand röde autour d’elle le dé¬
prose, et um peu rudes aussi comm¬
sir des hommes, c’est le seul Mocris qui
ames de ses héros. C’est une volonté
l’intéresse un peu barce qulil a un charme
très précise et très particulière.
puéril. Cette étude délicate- s’achéve par
La pièce est jouée avec puissane¬
in hymme à la mère. Le dernier tableau
Mme Marcelle Frappa, qui est de
a la gräce et l’émotion profonde des toiles
reuse et hérolque. Mlle Yorska, à
que Carrière consacra à la maternité.
tion chantante, siefforce d’étre dou
Mlie Vera Sergine a été lhéroine de M.
mélancolique. M. Joubé a tenu ci
Maurice Allou. Elle en à délicieusement ex¬
reusement le röle de Pedro.
primé le charme virginal; elle a eu ensuite
Le spectacle commence par un act
de beaux cris devant les trahisons et les
triotique de M. Paul Combier, — ie
##sleurs de la passion; elle est parvenue
ment qui passe. Un grognard de N.
#mn à une merveilleuse sérênité que don¬
léom fer volt passer, pendant les mant.
## ie sentiment maternel. Dans ce dernier
vres, son ancien régiment et il meurt d.
acte elle à été ém# omme devant un mys¬
motion. On peut se demander quel äge
tère; elle a en la #auté dramatique qu'on
ce grenadier qui a été décoré de la Lé
ressent devant certaines images d’annon¬
gion d’honneur en 1806 et qui contempl
ciation. Et elle à nuancé avec un art par¬
les troupes de la République. M. Delaitr
fait les vers de M. Maurice Allou. II écrit
purement et sa musique douce. tendre. est u donné à ce centenaire un aspect asse