II, Theaterstücke 11, (Reigen, 0), Reigen. Zehn Dialoge, Seite 405

box 17/5
11. Reigen
Vfreidalsante.
Sur la route, ses qualitès sont encore plus appréciables
Lispassince. — Cne octogenaire, Mme
Elle est de bonne race. Renseignez-vons à notre usine,
jui habitait la ferme de Perton, près
239, avenue Berthelot, à Lyon, et dans nos succursales.
re: Don Juan (avec Harry Wal¬
nocent, la Flamme, de Müller, menée à la vic¬
age forcé, Macbeth, avec une ex¬
toire par une actrice dont le nom a été familier
ction nouvelle du docteur Hock
aux lecteurs du Temps, Mme Ida Roland. Le
kcoup de bruit pour rien. Dans la
Volkstheater atteste en somme le mieux la ca¬
aussitôt caractérisé l'aprés-guerre
pitulation de toutes les idées, faut-il dire des
e de Paul Claudel qui a bénéficié
préjugés, des ci-devant censures. G’est, au point
pderniste du nouveau régime. Le
de vuc encore des hardiesses scéniques, la
étant adjoint une annexe de prin¬
nouvelle interprétation du premier Faust, de
tomne, l’ancien théätre privé de
Gethe, dans son texte intégral, avec une
au¬
chäteau de Scheenbrunn, c’est
dacieuse nuit de Walpurgis. C’est, au point de
reet Bernard Shaw qui ont en
vue politique, le triomphe de Romain Rolland
bnneurs de cette salle unique
(le Temps viendra) ou de son émule allemand
égant décor blanc et doré, ouf
Buchner (la Mort de Danton). On a beaucoup
devant les hôtes princiers de
apprécié, à côté de ces déclamations ou de cel¬
les de Krantz (Liberté), le dernier drame villa¬
Vienne, le Deutsches Volkstheater.
geois de Scheenherr, Tragédie d’enfants, essai
dele à I'habitude, que pourrait lur
tres curieux de nous intéresser une fois de plus
nule parisien, d’un constant hon¬
au problème de l’adultère en faisant apercevoir
r accompagnant une production
l’impure tragédie dans une espéce de miroir
purs soucheuse d’art. Llavantageux
impide, l’äme pure des enfants en présence
estion de son habile directeur, M.
desquels la déroulent ses héros invisibles au
surtout à son initiative, inspirée
spectateur.
kemples étrangers, d’avoir ouvert
Romain Rolland après Robert de Flers et
grande vieille maison, des Kam¬
Paul Glaudel! On le voit, l’influence du théätre
deux représentations consécuti¬
français, dont j'avais ici méme, avant
la
de nuit permettaient l’emploi in¬
guerre, eu l’occasion de signaler la prépondé¬
s les excellents éléments de sa
rance, ne menace pas de décroitre, malgré
tavouer en outre que le réper¬
dévalorisation de la monnaie qui rend peu ten
merspiele ne fut pas choisi sans
tante pour des directeurs parisiens la vente
i du goüt et des instincts du pu¬
Vienne de droits de traduction ou d’adaptation.
fait aujourd'hui les succès d’ar¬
I est à souhaiter pour l’influence de notre lit¬
ait à Paris, notamment par son
érature et le rayonnement de l’art français que
emps, l’ceuvre risquée de Frank
dette situation soit bientôt modifiée par l’ac¬
temps, l'ceuvre risquée de Frank
cord enfin ißtervenu récemment entre la So¬
sévérités des censures, mème les
ciété des auteurs et compositeurs de Paris et
es. Son Chdteau de Wetterstein
celle de Vienne. En attendant, signalons entre
n sujet un cas de sadisme, réa¬
autres les longs succès du Rot à la Josefstadt,
t sous les yeux du spectateur, de
de Papa à la Renaissance, et, pour quitter Flers
uignol. La distinction d’inter¬
et Caillavet, de Capus (les Maris de Léontine)
Hugo Werner-Kahle et Mlle
aux Kammerspiele, de Maurice Donnay (Edu¬
ait, il est vrai, à l’interpré¬
cation de prince) à la Neue Wiener Bühne, de
eles adversaires de la pièce
Veber et de Gorsse (Colette) à la Josefstadt,
ouver de plus choquant. Le scan¬
outes pièces antérieurement acquises.
encore, artificiellement provoqué
ons plus politiques que littérai¬
L’Opéra d’Etat — tel est aujourd’hui le nom
Ronde de Schnitzler. Les lettrés
officiel du premier théätre lyrique de Vienne
depuis longtemps l’amusante sé¬
bénéficiant de la forte organisation intro¬
ialogues, nullement destinés au
duite sous le long regne du grand musicien
à
Auteur d’Amourette mettait tour
Gustave Mahler, a eu la chance d’acquérir
ses un homme et une femme des
sa téte, lors de sa réorganisation, un maitre
lieux de l’ancienne société au¬
comme Richard Strauss, assisté de collabora¬
teurs comme l’éminent chef d’orchestre Schalk.
stituée, soldat, femme de cham¬
Favorisé aussi par l'afflux de voyageurs étran¬
burgeois, jeune femme mariée
gers qui ne reculaient devant aucune éléva¬
grisette, auteur dramatique,
P.
ion des prix, il s’est assuré à côté d’une troupe
raristocrate. La situation, tou#
geet difficile à représenter jus¬
tres homogène, au premier rang de laquelle
lumières, comportait par sa ré¬
brillent Mmes Jeritza, Kiurina, Lotte Lehmann,
un enseignement d’une philo¬
Américain Piccaver ou le Suédois Oestivig,
use, sur la portée duquel aucun
le concours de g Geste v, c’est-à-dire d’acteurs
nne foi ne pouvait se méprendre.
en représentations des principaux théätres
scène du Reigen conçue à Ber¬
d’Europe, engagés spécialement pour tel röle
des susceptibilités qu'une cuvre
qui convient le mieux à leur talent. C’est ains
e n’aurait peut-étre pas provo¬
qu'il a pu monter dans des conditions à peu
rouvèrent un écho à Wienne en
près impeccables deux cuvres incontestable¬
s incidents.
ment remarquables, la Femme sans ombre, de
and succès peut-étre du Volks¬
Strauss (1920), et la Ville morte, de Korngold
me n’était pas d’un sujet plus in- (1921).
BrScurs braldi¬
omonf 7##pe.Coniptables, Chefs de Comptabllité;
Comptables, Caissiers, Aldos - Comptables. Bilans,
Mises à jour Inventalros
ef Divera.
39. Rue de Rivoll. PARIS.
él.: Archives 18-10
L’opérette est, de tradition, la victime de pré¬
jugés coalisés qui reprochent à sa musique la
facilité des mélodies, à ses livrets la banalité
des situations. C’est cependant un genre dont la
simplicité méme et l’agrément sans préten¬
tions répondent plus que jamais au besoin
l'un public d’apres-guerre fatigué des exces¬
sives tensions de cceur et d’esprit, et qui pour¬
tant cherche maintenant une autre réaction que
celle des spectacles excitants ou des intrigucs
grivoises.
Après les succès immortels des maitres fran¬
çais Offenbach ou Lecocq, l’opérette tendait de
puis un demi-siècle à devenir en Europe un
genre de plus en plus viennois. Avec zes sept
ou huit scenes exclusivement consacrées à cette
forme spéciale de l’art lyrique, Vienne était, en
effet, devenue le centre d’ou s’élançaient à la
conquéte du monde ces chefs-d’ouvre d’inspi¬
ation internationale, mais toujours d’une cer¬
aine sentimentalité d autrichienne n, dus aux
compositeurs de toutes les races d’Europe cen¬
rale. L’opérette françeise a repris ses droits,
et il ne saurait plus étre question de & concur¬
rence entre deux capitales rivales n, mais d’é¬
changes entre elles, aussi nécessaires chez
nous à l'information du public qu'au rayonne¬
ment de notre art musical à l’étranger. Paris
a déjà rouvert ses portes à celle qui avait été
l'un des principaux succèr viennois pendant la
guerre et que, de Stockholm à Rome, les direc¬
teurs s’empressaient d’accueillir, la Maison des
trois filler (4)
Les maitres les plus célèbres, Franz Lehar
etLeo Fall, ont contribué à fournir aux scènes
dEurope centrale et orientale leur meilleur
répertoire. Le premier nous conduit dans un
village de son pays slovaque, Ou chante
Valouette, ou, dans la Mazurka bleue, T’opé¬
rette la plus représentée actuellement sur les
divers théätres d’Europe et que le maitre diri¬
gera personnellement cet automne en Améri¬
que, il donne à ses héros polonais ce charme
slave qui est l’une des originalités de son ta¬
lent. Dans la Rose de Stamboul, son émule
nous conduit à ces harems d’Orient dont
émancipation se préte peut-être mienx aux
ouplets des faiseurs de chansons qu’aux en¬
uétes des sociologues. A côté de ces noms
consacrés, Lehar, Fall, Kalmann, celui-ci par¬
iculièrement heureux avec une Petite semme
de Hollande, Nedbal, le chantre tchèque du
Sang polonais, surgissent de nouveau venus,
aidés par ces merveilleux interprêtes, les Hu¬
bert Marischka, Treumann, Tautenhayn, les
Betty Fischer, Louise Kartousch, Christle Mar¬
dayn, etc. Le plus doué, Robert Stolz, a fété en
leux ans trois grands succès: Sperrsechserl,
Tans in's Glück, Tanzgrefin, dont les fox¬
rotts font oublier leur valse aux riverains du
beau Danube bleu.
MARCEr. DUNAN.
(4) Adaptée par MM. Hugues Delorme et Abric et re¬
Aprésentée à Paris sous le titre de Chansons d’amour.