II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 1

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11. Reigen
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Setus Havaaane SwauniSeMu „
Sensutionserfolg von Schnitzlers „Reigen“ in
Loupon. Das vielumstrittene Werk des verstorbenen
Dichters seierte im Londoner Gaie=Theater
eigen großen Ensuiteerfolg. Zwar ist der Reigen
von der englischen Zensur verboten, doch kann das
Gate=Theater Schnitzlers Szenenreihe spielen, weil
sich sein Publikum aus Mitgliedern seiner Thea¬
tergemeinschaft rekrutiert, somit als eine
Gesellschaft von Freunden und Bekannten der
Unternehmer angesehen wird und die Vorstellungen
folglich nicht als „öffentlich“ gelten.
DOBSERVERG
I. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
WIEN, I., WOLLZELLE 11
TELEPHON R-23-0-43
Ausschnitt aus:
aeen enn
résistiblement penser au magnifique) pos de Ton cousin de Borptschem, de
roman de Mme Iröne Némirowski.I Sammy Gronemann (Ed. des Porti¬
Par une de ces rencontres d’inspira-Iques) : “ Je n'ai jamais tenu dans
tion et de sujet, qui rassemblent af mes mains un bien si précheux n et
Ertraif de:
travers l’espaco des créateurs qui
au'il a qualifié son auteur d’ Gen¬
LORDRE
signorent, c’est un David Golder qu'a
fant chèri des Dleux „. Mais Eins¬
yidépeint Zweig, un vieux banquier
tein nous avait donné auparavant la
Adwesse „ RUE TRONCHET, 31,
Juif, bafoué par sa femme, décou¬
notion de la relalivilé, et c’est fort
vrant un soir que sa fille rejoint
heureux. On espère que ses théories
Date:
dans un hôtel un amant inconnu et
philosophiques sont conçues dans un
13 JANVIER 1932
guß voyant désespérément que tout
esprit plus soucieux de la réalité,
est, fini pour lui, sent son ecur se
car Ton cousin de Borptschen jus¬
Signaure Se
détguire, et finit ses jours misérables tifieralt difficilement, une louange
dans la solitude, Jloin des ôtres quf
de ce genre. C’est encore un roman
Kaposthon: —
Tpet crucifié. La mème intensité
juif. Bien entendu, selon l’usage, son
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Dramatique, la méme puissance évo-Jéditeur nous présente tout à trac un
catrice se dégagent d’une autre petite
auleur inconnu sans un mot d’expli¬
Pour en' Mhir — momentanément
nouvelle émouvante intitulée la Gou-Tcation. Un renseignement obligeant
dcar j’aurai à vous parler prochai¬
me vaut de savoir que ce livre a pa¬
mement du dernier roman de Somer¬
ru il ya dix ans en Alleinagne (ee
’set Maugham) — avec des livres an¬
Slefan Zweig présente de son cö¬
fé au public européen l’euvre d'unf dont on s’aperçoit par le dernier cha¬
glais, je ne puis que signaler de
écrivain yiddish, Chalom Ash qui, né pitre) et que son äuteur est un avo¬
Ruydard Kipling deux traductions:
cat berlinois réputé. L’adroite et
Puck et Ce chien, ton serviteur (Hart-
en Russie, élevé en Allemagne, ayant
scrupuleuse traduction de Mile Lu¬
marn, éd.), ce dernier agréablement
vécu plusieurs années en Amérique,
cienhe Astruc n’en cuche pas les dé¬
illustré par Mmne Madeleine Charlé¬
jouit auprès de ses coreligionnaires
fanis: le récit est fort embrouillé
ty.
autochtones d’une immense eöiébri¬
en ses débuis et il ne brille pas tou¬
Les admirateurs de Sherwond An¬
té et est lu par des millions die lec¬
jours par un excès de clarté et de
dersen pourtent hre Tan (Stock, dd.),Steurs, La premiere-outre quona
vraisemblance. C’est, rainené à l’es¬
histoire d’un gamin vendeur de jour-Atraduite de Jui, la Chaise dlectrique
sentiel, Thistoire d’une famille de
nanx. Cela se passe dans 1°Ohio, com¬
(Stock, éd.), justifie cet engouement.
juifs rénégats, un instant interrom¬
me toujours, et c’est long, long, long,
Elle a été fort bien choisie dans une
pus dans leur quiétude allemande par
comme toujours.
leuvre considérable parce qu'elle ra¬
T’intrusion d’un cousin juif russe de
conte une histoire qui n’est pas spé¬
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Borytschew. II ya çä et lä quelques
eifiquement juive. Le fait que M.
scènes réussies et, en parliculier,
(Euvres de langue allemande.
Stone, riche banquier new-yorkais,
celle, inénarrable, du Président
Trois nouvelles, trois nouvelles
est israélite n'ajoute méme rien au
Bandmann feignant au Tribunal de
bréves, mais de quelle brièveté plei¬
Tragique de son aventure. Le hasard
commettre mille impairs avant de
ne 1 On a déjà tout dit de Stefan
des circonstances l’enferre dans une
comprendre que M Kahn, avocat, a
Zweig, de son art de conteur, de son
aventure amoureuse rapido qui le
déeidé de se faire appeler désormais
aptitude à dépeindre le clair-obscur
conduit à un meurtre accidentel.
M• Hank, ayant recu l’eau du bapté¬
des ämes. Destruction d’un cceur
Condamné à mort, emprisonné dans
me. Cette histoire judéo-chrétienne
(Altinger, éd.) est à ranger au nom¬
la Maison des Morts, il retrouve dans
est d’une drolerie irrésistible. Le
bre de ses plus précieuses créations, la Jonque attente de l’épreuve fina¬
reste est plus plat.
à côté des Vingt-quatre heures de falle les valeurs spirituelles dont il s’é¬
vie d’une Temme, actuellement édul-Itait séparé au cours de sa carrière
Enfin, d’Arthur Schnitzler, la Ron¬
corées par une de ces adaptations
de businessman. Cela fait sur un su¬
de (Stöck, éd.) quig sous la forme dia¬
scéniques auxquelles Nozière pliait
jet déjà décrit un court récit atta¬
loguée, fait virevoller des personna¬
les cuvres fortes. On pense, ce di¬
chant. humain et qui a de la gran¬
sant, à David Golder, dont il avaitj deur. Un livre à lire avec celul des ges de comédie réaliste.
Zweig.
tiré un drame bénin, justement par¬
ze que Destruction d'un cceur fait ir-] II paraft qu'Einstein a dit, à pro¬
Pierre Lowel.