II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 41

box 1972
11. Reigen
„OBSERVER
I. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELEPHON R-23-0-43
Ausschnitt aus:
Salzburger Volksblatt.
-3. 00
vom:
5 Schnitzlers „Reigen“ in Paris. Im Pariser Avenue¬
theater hat Mittwoch unter Leitung des bekannten Regisseurs
und Schauspielers Georg Pitoëff die Pariser Erstauffüh¬
rung von Schnitzlers „Reigen“ in der Übersetzung von
Suzanne Clauser und W. Bauer stattgefunden. Die Haupt¬
rollen wurden von Georg und Ludmilla Pitoëff gespielt.
Nach der Pariser Kritik hat das Stück einen großen Publi¬
kumserfolg errungen.
Ausschnitt aus
Ertrait de AMT DU PBUPLE
Epitrort pusein
Adresse
Rond Point Champs-Eiysces, 14, Vir
Date:
3 OUTCEEE 1932
Siqnatureeeeeeeneeeee
Exposition:
Les générales
AL’AVENUE (Compagnie Pitoëff)
Drr RONDE
Pieee en 10 tableaux d’Arthur Schnitzler, traduits par Suzanne Clauser
M. Remon et W. Bauer
—ARRITITE
On éonçoit aisément que Lo Ronde, la duplicilé, la lächeté, la méflance,
la vanité se mélent à leur désir.
allepu faire scandale lorsqu'elle fut
Voilä ce que Schnitzler a détt
eréce, il y#a une trentaine d’annécs.
loppé en dix dialogues. IIn’y a, en
La scène n’était pas encore accoulu¬
effet, que deux personnages dans
méc à des études psychologiques
cette piece: l’Homme et la Femme.
aussi poussées et Schnitzler. à l’épo¬
Cette dernière se présente tour à tour
que, a pu faire figure de novateur.
sous l'aspect d’une fille, d’une fem¬
Les réactions du publie d’aujour¬
me de chambre, d’une femme du
Thui sont toutes différentes, et le
monde, dune midinette, d’une ac¬
öfé audacieux ne saurait plus guère
trice. Le changement de siluation so¬
’émouvoir.
ciale apporte une variante dans I:
Quant à l’idée elle-méme, on la ren¬
manière, plus ou moins de conven¬
ontre, en puissance, dans de nom¬
reuses pièces modernes. L’amour ition, mais, au fond, les adversaire:

—7


S


SugTuhTe
2
Ane
(Dessin de Emile Hugon.)
GEORGES Er LUpMfLLA PrroEFF
possedent les mèmes sentiments
nesert-il pas de thème presque exclu¬
leur instinct les pousse à accompl.
sif à notre littérature dramatique?
les mèmes gestes.
De quoi s’agit-il, en somme, dans
Pour réaliser scéniquement ceit
Lu Ronde? Quelle en esl la pensée
ceuvre, il fallait surmonter de mu
directrice?
tiples difficullés. M. Georges Pitoëf
Mme Suzanne Clauser, l’adapta¬
dont le talent de metteur en scen
trice, ia réscme ainsi:
& L’amour rend semblables tous les
est plein d’originalité, en a en raiso
sans effort. Sa présentation est e.
Etres, quels que soient leur rang so¬
tous points remarquable.
cial et le degré de leur civilisation.
Mais, plus on monie à l’échelle so¬
L’interprétation est également par
ciale, plus la re##tre amoureuse
faite avec Mme Ludmilla Pitoöff, qu
lend à deveni“ „mpliquée. Deux
a fait une des plus belles création
etres primitifs: t mis en présence
de sa carrière; MM. Ravmond Da
dans le premier ableau: la fille et
gand, Louis Salon, Geno-Ferny et M
le soldat. Tous deux ne recherchent
Georges Pitoöff, qui ont campé avec
que le plaisir et se l’avouent sans
une intelligence et une vérité éton¬
ambages. Les rencontres amoureuses
nantes les différentes silhonettes di
des autres héros de la piéce devien¬
nent de plus en plus complexes. La partenaire.
Robert de 1
jalousie, les hésitations, les remords,