II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 91

11. Reigen
box 1972
N· DE DEBIT—
ENZ. COHGEDTA
159, ATENUR-DES CHAAPS-ELTOBES WVIF
4
a. 16 OCTOBRE 1932
Signakure 1—

Kanestlios !—
OOEEOSEOE
NOS
ECHOS
56
Terreur de Tenthousiasme. Un pince-sans-rire au & Salon v.
epuis que les Piloöff jouent
’est un homme d’aspect grave,
D ia Ronde, on parie beaueoup.
C tres élégant, strictement rasé
de son aufeur, l’éerivain antri-Tet ayant une vague ressemblance
chien Arthur Schnitzler, qui élait
avec M. Félix Fénéon.
populaire en Autriche. Paul Gé¬
II parcourt, en ce moment, les
raldy, qui était son ami, raconte
allées du-Grand-Palais, s’arrétant
que quand parut à Paris la traduc¬
longuement devant certains stands.
tion de son roman, Mademoiselle
Les vendeurs se précipitent vers
Else, il tint à en porter lui-mème
lui, pressenlant le riche acquéreur.
un exemplaire à un de nos criti¬
Mais lui, imperturbable, les
ques le plus influents. Celui-ci,
laisse parler, puis.
ayant lu le volume, iémoigna d'un
Je tiendrais essentiellement
grand enthousiasme:
à un moteur sans soupape., ni
C'est un chef-d’ouvre, affir¬
méme saus pape.. Volls compre¬
ma-t-Il.
nez, je suis anticlérical.
Alors, je vous en prie, dites¬
jie! Les Autrichiens ne sont pas
Itres gälés chez nous. Un article
Il se fit expliquer longuement
de vous sur le livre de Schnitzler,
les perfectionnements d’une grosse
Vleur écrivain préféré, les touchera
voiture, dernier modéle. Lorsque
beaucoup.
l’explication fut finie, il hocha la
Le eritique promit un article très
téte, approuvant.
chaud. L’article parut peu aprés.
Oui, oui, je comprends bien.
II était tiede. Paul Géraldy, désolé.
Ilya pourlant une chose que je ne
retourna voir le critique:
m’enplique pas.
Vous n’avez pas écrit ce que
Laquelle, Monsieur?
wous m’aviez dit ! Rappelez-vous
—G’est que votre voiture marche
votre enthousiasme
sans le secours d’un cheval.
— Qui, fit le critique. Mais jus¬
Et il s’éloigna, gravement.,
tement ! II faut se méfier de ses
Ce successeur de Sapeck reste
enthousiasmes ! Rappelez-vous le
inconnu de tous.
fameux article de Faguet sur Cy¬
rano!
HoR4r10.
(Lire la suite en troisième pa##
Mais, répondit Paul Géraldy,
c’est de plus bel article de Faguet !
Le critique regarda son ami de
ses petits yeux malicienx et se
mit à rire, de ce rire rose et bien
portant qu’on lui connaif,
Eh! vous avez raison! fit-il.
Schmitzler, ajoute Paul Géraldy.
n’ainait pas beaucoup cette his¬
toire.
uk
Célébrité.
de nos amis de Genève
□scherchait, en sa bonne ville,
les photos queil supposait exister
de MM. Léon Bernard et Denis
dInes. II fit la tournée de tous les
magasins, mais sans résultat ei
finit dans un magasin spécialisé.
C’est alors, qu'ayant dit ce qu'il
désirait, d’accorte vendeuse lui fit
Ia réponse suivante:
Nous n’avons ici que les por¬
traits des grandes vedettes.
Que MM. Denis d’Inès et Léon
Bernard se le disent. IIs ont trop
d’esprit pour s’en formaliser d’au¬
tant que certaine renommée
B
bruyante, celle des g moutons à
770
cing pattes ## n’est point leur fait. 10.
La leur sera plus durable.
1#
OEOEE