II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 90

box 19/2
11. Reigen
* 5 5

2

S# m
20
3
1
S ES
S 25

8
2 5
8

2 1
E
—E 2
INE S
JOBSERVER'
I. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
.WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELEPHON R-23-0-43
Ausschnitt aus:
ail de:
LIBRE OPINION
48, Boulevard Vaugirard, XV·
esse
16 OCTOBRE 1932
latüre
furfrang
FATRE DE L AVENUE. — La Ronde,
par Arthur Schnitzler.
80
De sof Vivant, M. Scnnitzler a dü avoir
jà se plaindre des femmes! L’idée directrice
de sa piéce se résume à ceci: En amour,
seul compte le plaisir physique. Tout le
reste, surtout chez lhomme, comédie, hypo¬
crisie. Plus le rang social des partenaires est
elevé, plus la comédie sentimentale se com¬
plique.,. Sont seuls sincères et naturels, d’a¬
près M. Schnitzler, le mäle et la femelle de
l’époque des cavernes, ou, encore, de nos
jours, la fille et le marin, dans la breve
etreinte qu'abrite un hôtel meublé !
Pour démontrer ce théorème pessimiste
l'auteur, en de brefs tableaux, nous livre
l’intimité de couples divers, avant et après
l’acte charnel.. C’est ainsi que cette pauvre
Madame Pitoéff, qui incarne à elle seule,
toutes les femmes de la pièce, se voit con¬
damnée, devant nous, à faire l’amour toute
la soirée! Certes, pour varier nos plaisirs,
elle change de partenaires! Mais enfin, cette
succession ininterrompue de déshabillages,
de réhabillages, de passion avant, de mufie¬
rie, et du dégoüt après, a quelque chose
d’arbitraire et de lassant. On a l'impression
d’une de ces forces funebres de carabins, qui
plaisantent et plaisanteront éternellement
sans gaité des réalités de l'amour.
Dans des décors rudimentaires et stylisés,
dont quelque-uns remarquables d’exécu¬
tion, M. et Mme Pitoéff évoluent volontai¬
rement comme des automates, de pauvres et
tristes poupées, jouet de leur tyrannique
plaisir
Jean-François VALABREGUE.


8
—2
72
20
0a
L
2
— 5

8
□ 4
5
5
8
3
25
S
2
GF 3
Thédtre de l’Avenue. — La Roxpr, piece de M. Charles
Schnitzler. Traduction française de M“ Suzanne Clauser
et de MM. Rémon et Bauer.
C’est la Ronde infernale de fémmes diverses. Elles réa¬
lisent & toute la femme p et sont interprétées par une
seule femme: M# Pitoöff.
Les scènes se succèdent dans des décors évocateurs des
différents milieux ou vivent ces femmes.
Avec son art consommé et si nuancé,, Mue Pitoöff nous
a montré tour à tour la Pierreuse, Léocadie, et le petit
Mousse de rencontre; la petite bonne, Marie, se laissant
violer dans un dancing; la servante cherchant les faveurs
de son patron; la mondame venant prendre le porto chez
le jeune homme orgueilleux d’avoir pour maitresse une
femme mariée; l’épouse légitime qui est aussi la maitresse
de son mari; la midinette innocente, entrainée par un
monsieur important dans un cabinet particulier; la femme
illettrée et l’auteur connn de tous et inconnu d’elle; l’ac¬
trice célebre et le grand pocte; la comédienne et le géné¬
ral-comte. La pierreuse du premier tableau reviendra
à la dernière scène dans le mème décor et la ronde conti¬
# Ilee.