Kakadu
Fruene
Der
9. 3 e ereree e
box 15/2
—
e Jhalie
—0
1
Premieres et reprises
a?“ Argentina „
II pappagallo verde „ de H. Arthur
Schnitzler.
M. Arthur Schnitzler, qui est pent¬
tre Véerivain dramatique le plus eu
vue à Vienne, est un des plus illustres;
dramaturges allemand. On T’appelle la¬
bas, ie Donnav autrichien. On retou¬
veen Jui, en effet, ce mélange de woé¬
sie et dircmie, d’illusion ct de desen¬
chantement qui est la marque du déli¬
cieux génie de l'autsur d’Amants et de
la Patronne. La talent de M. Arthur
Schnitzler est doux, aimable, sentimen-
tal, ironique. Ce dramaturge sait par¬
sder Elegamment. Ce dramaturge veut
tnous demner um théätre qui soit pres,
tres près de la vie. Ses pièces semblent
se passer dans un paysage automnal,
dans dequel retentissent les dermers
sons d’ume douce valse viennoise. Les
personnages ond eux aused la mölancelie
de l'autcmne. Ils vivent Mutöt dans le
passc. Ilo ont peu d’erpoirs, pas d’illu-:
sions. Choses mortes régissent la vie,
est le titre d'un cuvrage de M. Arthur
Schnitzler. II pourrait être celui de
preeque toute son cuvre d’auteur dra¬
matique, de omancier et de conteur.
Et l'ceuvre de lécrivain autri hien dé¬
borde de poösie, car il est avamt tout
0
un poete. Un critique allemand a dit
justement de Jui qu'il est un fin con¬
nadsseur de l’äme moderne, par laquel¬
le, en sa qualité de sentämental il se
laisse facilement séduire, sans toute¬
fois se laser tromper. Délicienx écri-
vain de théätre, admirable poête dra¬
matique, ses pièces ne valent pas ce¬
pendamt par la vigueur de leur comns
troction. M. Schnétzler n’ambitionne
gas le tour de main des grands ou¬
vriers du théätre. II a la délicatesse
d’un artiste exquis. Scn auvre est tou¬
#te psychelcgique. Elle est facie d’ob¬
servation et de poésie. Elie est délicate
et Cmouvante, légère ct profonde à l
f0.s.
Nous connaissions déjà de M. Arthu
Schnitzler un acte délicienx, Souper
#alien et une parfaite, ironique e
doulloureuse comédie, Jutermerz0.—
L'Argentina nous a donné hier soir un
acte nouveau de M. Schnitzler, 77 pan
#yallo verde. II me semble due cetd#
piéce est très curieuse et très intéres
sante: du meins je l'ai écoutée avcc ie
plus vif intérôt. L'auteur veut neus
peindre daus ret acte à la fois comi¬
que et tragiaue, un beuge de Paris ci
1789, une serte de cabaret artistäqu
on les grands seigneurs et les grande
dames du temps, qui à la veille de la
revelution continuent encore à danse
sur ce volcan, wiennent condoyer le¬
assassin s et lles futurs hommes des jour¬
nées revolutichnaircs. Naturellemen¬
tout ccla est truqué. Oes assassins et ccs
revolutiennalres nc sont que des Comé¬
diens auf, seus la direction di viene¬
cabaretser Gaspard, ancien chef de
#raupe Jui##sel, jeyent. In. comedio ces
erne et de lawévolte pour amüser#
grands seigneurs, nour secouer les nerf.
de ces grandes dames. Mais voilà qus
naus sammes justement an 14 juilletlg
1789 et à la fiotien commence à se
meler Ja réadité. La fietien möme finit#
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Premieres et reprises
a?“ Argentina „
II pappagallo verde „ de H. Arthur
Schnitzler.
M. Arthur Schnitzler, qui est pent¬
tre Véerivain dramatique le plus eu
vue à Vienne, est un des plus illustres;
dramaturges allemand. On T’appelle la¬
bas, ie Donnav autrichien. On retou¬
veen Jui, en effet, ce mélange de woé¬
sie et dircmie, d’illusion ct de desen¬
chantement qui est la marque du déli¬
cieux génie de l'autsur d’Amants et de
la Patronne. La talent de M. Arthur
Schnitzler est doux, aimable, sentimen-
tal, ironique. Ce dramaturge sait par¬
sder Elegamment. Ce dramaturge veut
tnous demner um théätre qui soit pres,
tres près de la vie. Ses pièces semblent
se passer dans un paysage automnal,
dans dequel retentissent les dermers
sons d’ume douce valse viennoise. Les
personnages ond eux aused la mölancelie
de l'autcmne. Ils vivent Mutöt dans le
passc. Ilo ont peu d’erpoirs, pas d’illu-:
sions. Choses mortes régissent la vie,
est le titre d'un cuvrage de M. Arthur
Schnitzler. II pourrait être celui de
preeque toute son cuvre d’auteur dra¬
matique, de omancier et de conteur.
Et l'ceuvre de lécrivain autri hien dé¬
borde de poösie, car il est avamt tout
0
un poete. Un critique allemand a dit
justement de Jui qu'il est un fin con¬
nadsseur de l’äme moderne, par laquel¬
le, en sa qualité de sentämental il se
laisse facilement séduire, sans toute¬
fois se laser tromper. Délicienx écri-
vain de théätre, admirable poête dra¬
matique, ses pièces ne valent pas ce¬
pendamt par la vigueur de leur comns
troction. M. Schnétzler n’ambitionne
gas le tour de main des grands ou¬
vriers du théätre. II a la délicatesse
d’un artiste exquis. Scn auvre est tou¬
#te psychelcgique. Elle est facie d’ob¬
servation et de poésie. Elie est délicate
et Cmouvante, légère ct profonde à l
f0.s.
Nous connaissions déjà de M. Arthu
Schnitzler un acte délicienx, Souper
#alien et une parfaite, ironique e
doulloureuse comédie, Jutermerz0.—
L'Argentina nous a donné hier soir un
acte nouveau de M. Schnitzler, 77 pan
#yallo verde. II me semble due cetd#
piéce est très curieuse et très intéres
sante: du meins je l'ai écoutée avcc ie
plus vif intérôt. L'auteur veut neus
peindre daus ret acte à la fois comi¬
que et tragiaue, un beuge de Paris ci
1789, une serte de cabaret artistäqu
on les grands seigneurs et les grande
dames du temps, qui à la veille de la
revelution continuent encore à danse
sur ce volcan, wiennent condoyer le¬
assassin s et lles futurs hommes des jour¬
nées revolutichnaircs. Naturellemen¬
tout ccla est truqué. Oes assassins et ccs
revolutiennalres nc sont que des Comé¬
diens auf, seus la direction di viene¬
cabaretser Gaspard, ancien chef de
#raupe Jui##sel, jeyent. In. comedio ces
erne et de lawévolte pour amüser#
grands seigneurs, nour secouer les nerf.
de ces grandes dames. Mais voilà qus
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1789 et à la fiotien commence à se
meler Ja réadité. La fietien möme finit#
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