II, Theaterstücke 9, (Der grüne Kakadu. Drei Einakter, 3), Der grüne Kakadu. Groteske in einem Akt, Seite 130

ene Kakadu
Der
9.3 KIa G
box 15/2
matique, de romancier et de#ntemr
Et Touvre de d#terivain autrichien de¬
borde de poésie, car il est avant 1
un peète. Un eritique allemand a
justement de Jui qu'il est un fin con¬

naisseur de läme mederne, par laquel¬
le, en sa qualité de sentämental il se
laisse facilement séduie, sans toute¬
fois se laiser tromper. Delicienx éeri¬
vain de théätre, admirable poste dra¬
matique, ses pièces ne valent pas ce¬
pendant par la vigeur de leu ccns
truction. M. Schnetzler n’ambitiolme
pas le tour de main des grands ou¬
vriers du théätre. II a da délicatess¬
dun artiste exquis. Scn cuvre est- tou
##ie psychcllogique. Elle est facie d’oo¬
servation et de noésie. Elie est délicar¬
et émoutante, légère ct profonde à l.
fols.
Nous connaissions déja de M. Arthu
Schnitaler un acte délicienx, Souper
Padien et mne parfaite, ironique e
douloureuse comédie, Intermesso. —
L Argentina nous a donné hier soir un
acte noureau de M. Schnitzler, 77 zon
ptgallo verde. II me semble aue cetd 1
piéce est tres curieuse et très intéren
sante: du meins je l'ai écoutée avcc he
pluss vif intérst. L'auteur veut non¬
peindre daus cet acte à la fois comi¬
Fet tragique, un beuge de Paris en
1789, une sorte de cabaret antistique“
ou les grands seigneurs et les grande
dames du temps, qui à la veille de la
révclution continuent encore à danse
sur ce volcan, viennent condoyer ie
assassims et les futurs hommes des jo#¬
nécs révolutionnaircs. Naturellemen
tout ccla est truquc. Des assassins et co:
revolutiennaires ne sont que dier comé¬
Liens aui, scus la direction di viem 1.
cabarctser Gaspard, ancien chef de
troupe l# aussi, iccant Ja. comiciie an
crime et de Ja wévelte pour amuser Ce1
grands seigneurs, pour secouer lei nerl.
de ces grandes dames. Mais veild qus
nous sommes justement au 14 juillet##g.
1789 et à la fieticn commence######
möler Ja réalité. La fiction mème finit #
par devenir teut à ccum la réalité san-e¬
glante et tnagique. La révolutiom 6.
clate et la comédie devient tragédie
De sorte que cct acte commencé an
milten des rires, des pitreries et des!#
drölerics, après avcir été traversé de
temps en temps par quelques lueurs ei¬
nistres, se termine tout à coup dan¬
une effroyable tuerie au milien des eris
et des invectives du peuple qui s’est
vraiment révclté. Ce petät drame donne
un flaston impressiennant. Peu à peu,
de la gaists et de la farce, on nasse à
un fire qui sonne faux, à l'inquiétude,
à l’allarme, pour en arriver enfin à
une Emotion poignante et tragique.
Ce mélange d’éléments et cette pro¬
gression dramatique ont été admirable¬
ment rendus par M. Anthur Schnitzler.
Ce drame curleux, eriginall et impres¬
gornant, eit dévelospé de main des#
maitre. 1ii. faut le vor.
Le pulfie, hier seir, l'a cendialement1
assel. Le wetät eurnage du célehre
1éerivain viennels est ferrt bien joue par
les acteurs de l'Argentira. Comment
les e##er lis sant tren ct ils sont tous
fort bons. Les mauvements de feules
ent 6t6 bien réglés par M. Cesare Den¬
dini qui a joué avec tout son admira¬
ble talent de röle de l’ancien directeur
de théätre, devenu cabaretier dans ##
beuge ou T’on attend la Révolution en
miant et onl, lersqu'elle arrive, les rires
deviennent de trag.ques grimaces.
Locio D’AMBRA.