II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1769

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iebelei
box 13/4
EN
1. Oesterr.
2
e1UDSERTEK benerdl. kenz.

[Büro für Zeitungsnachrichten
WIEN I, WOLLZEILE 11
8s8
Hälnisehe Zelung


Neue Tonfilme
Liebelei
Es ist das Schauspiel von Artur Schnitzler in einer Tonfilm¬
verwandlung, die beinahe ein Musterbeispiel für die künstlerische
Umwandlung eines Bühnenstücks in einen Tonfilm ist, weil sie das
Dichterische des Stücks in ihre eigne und andre Tonfilmsprache
überträgt. Da es in
ieser Saison wenige deutsche Spielfilme gibt,
insicht erkennen lassen und die einen
die einen Fort
ndigen Spielweise vereinigen, die
wirklichen
erlegt die dramatischen Pointen
vor alle
„Liebelei“ als ein klares Bei¬
der Ha
film machen soll, hervorheben.
jahrelang auf den Bühnen
Atmosphäre hat, weil Wien
lebt, weil seine Handlung
ntration des Stücks für dus
von feiner psychologischer
amatischer Ironie, diese
er Leutnant Lobheimer
n einer Frau willen,
hwärmerische
lassen. D
aus dem Fenster. Der
rn Neigungen ersaßt,
iese Zwischenstimmung
ere Reiz des Stückes.
and des Liebespaares
der Frau viel stärker
Leidenschaft. Magda
tine, die Musikerstochter,
dieser Christine bleibt ihr
Liebeneiner spielt in
der
in den Mittelpunkt. Die
sein
noch einmal Christinens
osphäre hervorragende Szene,
Woh
ürt man, wie das Milieu im
die bes
und die Schauspieler beflügeln
Tonfiln
erausbringt. Die Feinheit dieser
kann und
gen Menschen wird im Tonfilm klar
Liebe zwische
hlittenfahrt. Der Kammermusiker und seine
durch die märchenha
Tochter erhalten durch die eingefügten Opernhausszenen ihre Ver¬
deutlichung. Der eifersüchtige, ganz gesellschaftlich denkende Baron,
dem Grundgens seine elegante Beherrschtheit leiht, wird durch
seinen Abendball genau gekennzeichnet, die Militärs durch ihren
Kasernenbetrieb, die Mizzi Schlager, welche die für süße Flitscherl
außerordentlich begabte Luise Ullrich spielt, durch ihren Buden¬

zauber. Eine ausgezeichnete neue Erscheinung ist auch Willi Eich¬
berger. Weite Teile der Regie, bis auf den etwas matten Schluß,
und die Auswahl der Darsteller machen dem Regisseur Ophüls
hohe Ehre. Dies ist ein Spielfilm, dessen Takt und Einfälle den Weg
H. A. Bopp.
aufwärts weisen. (Capitol.)
Extrait de
I AIR IIN. ANVERS
Adresse:
Date:
29 MRS 1934
Signé:
5
AVANT-PREMIERB CINEGRAPHIOUE
& Liebelei)
X
unc
émane de a Liebeleis. Latmosphefe
d’émotion tendre, de gaité vollée, de
tristesse mélancolique aussi qui se de¬
gage du film lui donne um cton¬ n¬
finiment prenant auquel le spectateur
ne résiste pas.
Des le debut de l’auvre de Max
Ophüls, on voit les personnages se
debattre, quasi inconsciemment, com¬
tre la fatalité patiente mais tenace
qu’on verra se rabattre lentement sur
eux jusqu'au dénouement de cette
pauvre histoire d’amour.
Pas un instant, le film me se depar¬
tira de ce # climats particulier. La
fin tragique des deux gentils amou¬
reux sera, elle-meme, présentée par
petites touches tendres, toutes en de¬
mi-teinte.
La photo, les angles de prise de vus,
les décors, le découpage, tout con¬
court, avec une harmonie parfaite, à
cet ensemble.
Le sujet nous plonge, des les pre¬
mières vues, dans l’ambiance gaie et
frivole de la Vienne davant guerre,
ou l’éclat des uniformes, le faste des
fétes, la beauté des femmes et la dou¬
lceur de l’amour passaient au premier
plan des préoccupations humaines.
Un jeume lieutenant est l’amant
d’une femme mariée. Un jour, il tom¬
Ibe amoureux d’une gentille fillette
pour laquelle il a tôt fait d’oublier
sa maitresse et les amours compli¬
quées. Mais la vieille histoire le pour¬
suit. Un duel tardif le verra tomber
sous la balle d’un mari tardivement
jaloux. La petite amie ne survivra
pas à la mort de celui qui a pris tout
son ceur.
C’est simple, meme un peu naif. Le
Italent du metteur en scène, la com¬
[préhension des interprêtes ont donné
rune äme à cette mievrerie.
y a des passages qu’on ne peut
Joublier. Celui du retour nocturne des
deux amoureux est empreint d’une
poésie profonde. La scène de violen¬
gce ou nous voyons un jeune officier
préférer sa conscience aux rites trop
étroits de l’honncur eà la militaire:
est d’une envolee surg rbe. Quant à
la putssance émotive de elle ou nous
lattendons en vain, avec les hèros,
l’echo du deuxième coup de feu du
duel, c’est un des plus belles que
nous ayons entendues depuis l’ave¬
nement du e parlant #.
a Liebelei s est un film que ne dol¬
vent pas aimer certains exploitants
pour qui le #minutage de projection
passe avant le respect de l’cuvre. II
In’y a pas une image à couper dans
Liebelei, sans dénaturer par trop ie
film. Pas une image qui n'ait sa si¬
gnification et sa justification. Com¬
bien de metteurs en scène peuvent en
dire autant?
L’interprétation, qui réunit Magda
Schneider, Louise Ulrich, Olga Tche¬
kowa et Liebeneier, est digne du film.
Par la retenue dans l’effet, par la
gräce de son ensemble, & Liebelei
est un grand, très grand film.
G. M.
II est bien entendu qu'il
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d