II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1796

Liebelei
nene tenen etenetetenetete
box 13/4
N• DE DEBIT
CANDTDE
Ertrait de #
M. Rue du 8-Gothard-XIN
Adresse:
Date
9 AUnll. 1936
Signature: eesessessereessenssassser sseneetSSSeeegSAsSsRReeBarsReReSeeeeraereeeereeraumarenrre
Trposttlon
LES—FILMS—NOUVEAUX

S Par JEAN FAYARD

Journal une égalité ridicule: la mème impor¬
Mozart
tance est accordée au plébiscite hitlérien et au
match de moto-ball de Drancy. On se dit :
Le einéma a déja
C’est insensé! Comment M. Pathé-Journal,
sonnu, dans divers
qui fait les frais T’envoger en Allemagne des
genres, des succes
reporters, ne t#ret-il rien de plus de leur
assez éclatants. II
voyage que d’une Balade à Drancy? s La réa¬
mème pu, en certat-s
lité est moins offensante pour le caleul, sinon
cas, comme d:

pour la raison. M. Pathé-Journal. apprenant
Henri VIII ou dans
qu'un match de moto-ball ga avoir lieu à
La Kermesse héroique,
Drancy, s’éerie:
möler la critique his¬
— Ah! ah! le moto-ball, volld qui pas¬
torique et T’ironie à la
8—
sionne les foules, volld un sport national! Et
simple mise en scône

intelligent !
des événements. II ya
Et dappnyer sur un bouton, et d’alerter ses
un genre pourtant,
e- zper
équipes.
qui, jusqu'ici, est resté
Entre temps, par l’organisation d’échange qui
assez pauvre, nous
existe entre firmes d’actualités de différents
voulons parler de la Stephen HAGGARD
pays, M. Pathé-Johrnal reçoit les reportages
musique.
allemands sur le plébiscite hitlérien.
Souvent, on a vouli évoquer à l’écran les
— Tiens! fait-inégligemment, on pourrait
traits et la vie de tel grand musicien, cepen¬
aussi mettre un pen de ca.
dant que la bande sonore donnail, en surim¬
C’est cequ’on appelle faire un journal filmé.
pression auditive, un pot-pourri pl’is ou moins
Les envois étrangers sur le lancement de la
Judicieux de l’auvre du héros. Nous avons
Oucen-Mary, du grand steeple de Liverpool
ainsi vu Chopin. dans des histoires assez ma¬
étaient excellents. C’est M. Eclair qui a le
lencontreuses, Vincenzo Bellini dans un film
mienx groupé les vues sur le plébiscite alle¬
plein de goüt mais incomplet, Schubert. C’est
mand et qui leur adonné la meilleure part.
celni-ci qui a d’ailleurs servi de prétexte au
L’actualité nationale n’a pas été oubliée :
meilleur ouvrage, Lo Symphonie indchevée.
gros succès pour Pagent barbu de la porte
Polei anjourd'hul Mozart vu par les Anglais.
Saint-Denis, pour sa barbe, pour sa peinture,
Les Anglais, on le salt, ont conservé un culte
pour ses brojets de péche à la ligne. On se sent
particulier pour Bach et pour Mozart. IIs se
fier d’ètre Français.
sont, en tont cas, entourés de précautions. Sir
M. Paramount nous a donné ce que nous
Thomas Beecham dirige l’orchestre et l'Ins¬
réclamions l’autre jour: les cuvres du Front
titut Mozart de Salzbourg a collaboré à la par¬
populair##gnol (premiers tableaux). Toutes
tie musicale. Malgré cela, c’est convenable sans
ge###iles Tumantes sont du plus joli effet
plus. On reconnaft Mozart; aucun passage
G. B.
de l’exécution ne nous arrache des „eris
admiratifs.
=tlte
Le scénario, lui aussi, n’est que convenahe.
Iei, on falt appel à Margaret Kennedy, l’at¬
teur de cette charmante Tessa. Le divin Wolk¬
gang ne lui a inspiré qu'une histoire assch
plate. Je sais qu'une existence aussi unie ne
prête guère à des rebondissements dramatif
ques. II fallait alors s’attacher à l’atmosphère,
à la psychologie des personnages, à l’époque,
Qu'on se rappelle l’art avec lequel Feyder a
ressuscité les Flandres.
Nous sommes bien loin de cette réussite
plastique. On s’est borné à éviter les erreurs,
Le spectateur ne peut s’empécher de songer
à ce que les Viennois, lorsqu'ils sont aussi bien
inspires que lors de Liebelei ou de Mascarade,
auraient pu faire. C’est par m.acenmulation.
de petits détails choisis qu'ils nous auraient
montré l'allégresse de Mozart plutôt que par
des bonds désordonnés et par ces danses un
ven ridienles qu’il exécute devant le buffet
en compagnie de sa femme
L’idée philosophique dominante de Mlle Ken¬
nedy ne résiste guère non plus à l’examen.
Elle veut nous prouver que Mozart, incompris
des grands et de l’élite, ne réussit qu’auprès
du petit peuple. et que seul, l’accueil popu¬
laire fait à Lo Flüte enchantée détermina son
triomphe. Cela nous paraft assez niais et sur¬
teut absolument gratuit.
Tout le film est traité avec mollesse. L’écran
anglais n’est pas bien riche en vedettes et les
acteurs qu'on nous présente iei nous parais¬
sent falots. Stephen Haggard, joli garcon,
donne une médiocre idée du charme du cher
Wolfgang. Mlle Yvonne Printemps, malgré le
rravesti, évoqualt tout aufre chose dans la dé¬
liciense opérette de Sacha Guitry. Victoria
Hopper, dans le röle de Constance, est char¬
mante sans éclat.
La musique accompagne les images selon un
plan ehronologique, Comme nous aurions pré¬
féré des allusions psychologiques, comme nous
auriens vonlu comprendro les relations sub¬
tiles qui unissent T’état d’äme de Tauteur
grec tel fragment d’opéra on de symphonie,