II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1833


Erposition
Pest un de nos
es auteurs, el
CHRONIOUE
talent la plus
Son admirable
xcellent dialo¬
EHTRES DE PHRIS
T
DES
" tour à lour
burs empreint
I-Shten
el profönde,
ours attenlues
THEATRE DE LATHENEE½; Priere pour les vivants, piece en trois
Evenements du
actes et dix tableaux de M. Jacques Deval, décors de J. Boussard.
J'ai bien sou¬
d Cehur i ses
THEATRE DU VIEUX-COLOMBIER (Compagnie Pitoéff): Liebelei
ui avouer que
et Les Derniers masques, pièces de M. Arthur Schnitzler, traduction
de Prière pour
de Mme Clauser, mise en scene de Pitoéfl.
de impression
1#1
nes amiis nom¬
Quoi! ie direz¬
supporter à la
és de la irahi¬
Raine, Tressv. Vanderic v jouent ex¬
degage d’une semnblable existence ou
agonies, enfin
cellemment leurs röles divers, ainsi
tout est sans äme. C’est en valn que, à
ités dont notre
que Mmes M. Meilot, Deria, Yontan.
la naissance de Pierre Massoubre, une
issue? Mais si,
Helly, Villars — tous menes par T’au¬
pieuse grand’mère a prononcé la e prié¬
tre en est fait,
teur dans un mouvement d’une vie
re pour les vivantss ce vivant n’aura
s, et nous n’en
intense et disant les mots les plus amu¬
pas d’äme. La mère, morte trop 10l,
un auteur de
sants. Ce n’est que pen à peu, alors
manquer & ceite enfance aride, à
eversés. Mais,
que nous ne pouvons plus imaginer cc
cette jeunesse délaissee. Son père Ctail,
ment dépouillé
que sern la vie de Pierre Massouhre,
avant Jui, est reste, un égoiste ct un
artistique qui
puisqu'il la déroule devant nous, que
jouisseur, ei #'est ce que sera le fils
tout admettre,
nous nous sentons navrés par la misère
de Pierre lorsque Pierre sera mort à
les scènes de
generale et cet excès de basse réalite.
son tour et que Robert Massouhre, ai¬
ne nous sen.¬
mable gargon, Pera der #rtis à la der¬
ourtant que de
nière conquéte de Pierre Massouhre.
konter en quel¬
assis, elle et lui, #ur Ie lit on ce Pierre
Frivée de Pierre
J'ai beaucoup gonté Liebelei, celte
Massoubre est mort. On voit le ton de
Massouhre est
# bleuette noire. Le film avnit sé¬
la piéce. Ce jourela, ce Robert, à son
; sans étre mé¬
duit, avant la piéce, et ses admirateurs
tour aussi, viend il'avoiz un fils. La
teur il se con¬
front certainement an Vienx-Colombier
schur ainde, eneere bien petite, priern
térielles et des
applaudir Mme Ludmila Piloeff Jans
seule pour cernengeau-ne, ainsi qu'une
pnnent son ar¬
Je röle de Christine. L’anditoire se par¬
aleule avait peiceh in naisstinee ie cc
petites dames.
ageait l’autre jour entre cenx qui pré¬
Pierre Massoubre disparu, laissant ia
vie intérieure
Téraient la piéce et ecux qui préternient
place aug jeunes. Est-ce que cc non¬
intéressef vrai¬
le film. Le film, qui est charmant, a
veau rejeton, rentinnant la morne
re. Mais, enfin,
tiré un parti tout spécial de la mème
chaine, sera depeurvn, Jui aussi, de
ait nous rspon¬
histoire dramatique. Le Vienne d’avant
tout ce qui vous fit vraiment vivank?
t de choisir un
cuerre, les paysages, les soirées à
Souhaitons-lui de ressembler à la
P°Opéra, les beung uniformes, des ien¬
que s’il avait.
jenne femme de Pierre Massouhre, a
ivants, eerit un
nes gens, aufant de presliges dont la
Françoise, morle si vite, uste arant
pièce, nous au¬
piéce ne peut qu'être dépourrue. Par
l’äge. C’est cette touchante Françoise.
hettement l’idée
contre, ie film nous montrait la belle
trahie par son mari, par son amie, qui
steil voulu nous
amiee fatale qui décide du destin de
nous fait entrevoir l’intention profonde
(Massoubre est
Fritz et diminuait ainsi Pintensité du
de l’auteur. Certes, elle ne meurt'pas
drame unique et du personnage de
certaines sce¬
derces trahisons niesquines, mais bien
passe im souf¬
Christine. Car Christine est le seul per¬
Cavoir aimé un étre sans áme, d’avoir
e. A-teil voulu
sonnage de la pièce, et l’épanouisse¬
vécu dans cette atmosphérequi, pour
en nous présen¬
ment de son caractère passionné,
certains esprits, est irrespirable, at¬
vie moyenne el,
ombragenx, intense ét jalonx, trop
mosphère de calculs, de réussites uni¬
en revue, de la
jenne, en kait tout l’intérét. Pendant
quement matérielles, de petites mufle¬
1 somme et cer¬
tous les épisodes de plaisir et de nalveté
ries quotidiennes, d’incomprehension
de ces deux actes, elle ne cesse de soup¬
tence quelle vul¬
et de platitude, ou les mensonges re¬
conner un mystère, de se méfier des se¬
Ion T’apparence,
présentent la seule imagination, et on
ré ses deuils et
crets de Fritz, de ses allees et venues,
on ne se console des déceptions amé¬
avoir réfléebi à
de ses détours, de ses silences, et l’effet
res ni par l’intelligence, ni par la beau¬
Timpression si
est beauconp plus grand de ne pas voir
té morale, ni par la religion
ssée, est l’auvre
celle-la qui se croit, elle aussi, anmnée, et
Mme Yolande Laffon incarne avec
et ne saurait étre
qui, par ses imprudences et la jalousie
le tact le plus exquis cette charmante
é que Fanteur
de son mari, causera la mort de Fritz.
Françoise, qui a toujours été dennée
Cette absente, cette invisible plane si¬
public une sorte
et misérable. Jeune, la pauvreté l’étrei¬
ür secrôte qui se
nistrement sur toute l’aventure de jeu¬
gnait. Devenue riche, elle est déponil¬
nesse et de gaiete, et est beaucoup plus
lée de tout amour, de toute con###nce,
présente à nos esprits que lorsque
de tout espoir. Elle a exprimé avec
nous T’avons vue à l’écran. Quand la
une rare délicatesse ces jalousies re¬
petite Christine apprendra que Fritz
frénées, ces déceptions quotidiennes, cc
DBABLE
est mort, tué en duel, et comment et
desenchanlement sans ressenliment.
pourquoi, ce qu’il ya de très beau en
M. Jacques Baumer est parlait en Maz¬
ge chrackère de jeune fille c’est au'elle
soubre devenn homme. MM. Pacand et
Tomps 05562
souffre moins de savoir Fritz mort que
Rollin sont aussi tres bien en Mas¬
es Cclaireies apres
Wapprendre qu'il est mort a cause
souhre enfant et jenne homme. Le
aible. Tent variable
d’une autre. C’est de,lousie, de dé¬
premier tableau on Pierre Massouhre
ßstationnate. Mugi¬
ception passiennée qu'elle va sans
nait, pe nous présente pas le nonvean
doute mourir à son tour, purce qu’elle
venu sur cette triste terre. Je n'ai pas
est trop jeune pour admettre et pour
Word: Comme dans
à nommer T’acteur vagissant. Mais ce
comprendre. Elle pourrait vivre sans
tableau est un des mienx reussis de
Fritz.,, peut-étre.,, mais non sans eroire
claircies, brumeng ie
la piece, avec le père et T’onele se
à Tamour. Sa sincerite, son amour ab¬
brages. Vent du sec¬
brouillant à propos des faveurs de la
solu se révollent contre la duplicite
6. Tem vérature sta¬
bonne et de la nourrice, le grand-pere
des sentiments, Fritz n’est plus scule¬
gatenx, la petite fille eurieuse, la lante,
ment Fritz, l’amant perlide, mais, en
la sage-femme, la grand’mère le no¬
édiocre tres unagenr
Täme enfantine de Christine, il incarne
taire, venn pa#ler d’un procès qui ne
Vent variable Huis
sübitement ’amour, je röve, ln vie.
sera pas encore fini à la fin de la jiece
6.
Mmne Pitoeff est émouvanle et enfan
et que nous soupconnons — Re
proces, mais le notaire — d’étre le père! fine, rendant si justement l’étonne
e d’Azur, Corse,
Ptont à fait amusunte et spirituclle en
midinette viennoise. Mmne Svivere
MM. Salon et Herrand sont fort bien.
M. Balpétre est remarquable en vienx
para musicien et indulgent, II se fait
déja applandir dans Tacte qui précéde
Liebeler. Les Derniers masques, 0n il
represehte uvec ie plus grand talent
un mourant qui, avant de monfir à
Phöpital, vent revoif un ancien ami et
lui gächer le reste de sa vielen lui ré¬
vélant un affreux secrel.En attendank
arrivée de cet amt hal, il ne peut gem¬
echer de confier son attente et ses.
projets à un compagnon de maladie,
üm acteur phtisique qui se plait à con¬
krefaire tous les gens, à mimer tous les!
masques, et qui finit par le persuader
de jouer avec lui une sorte de répétition
de l’entrevue fulure. L’autre, troublé
par sa flèvre, se dresse sur son lit, ct.
c’est à cet étranger burlesque qu’il se
conlie, en lui faisant tenir le röle de##
celui qui #e venir et que la révélation
infäme doit désespérer. Mais non; à
ce veritable arrivant, qui vient enfin
et s’assied au pied de son lit, il ne dira
rien. A quoi bon.., Et c’est tres saisis
sant.
Gérurd d’Houville.

POUR ECHAPPER
4 DES BRUTES
UNE GAMINE DE TREIZE ANS
SE JETTE DANS LA SEINE

Gest une lamenlable histoire doßt les
Goncourt eussent tiré un recit doulourenx.
Buc Championnet, près de la porte Cli¬
gnancourt, unc sorte dé garni on est venue
se loger une Polonaise, velvelet u
perdu en outre eing desses enfants. Deux##
sont marics à Parisg loin d’elle. Jh lubffaut
encore élever une fillette de treize ans,
Sonia, qui dejä est une excellente ména¬
gère et s’occupe de son petit frère ägé de
sept ans.
Aujourd’hui, Mme Rozenswaig ei son
dernier né pleurent Sonia. La dillette s’est
jetée à ln Seine pour échapper à la vie
# à la vie brutale qui déjà avolt jeté sur
elle sa griffe.
Le drame est simple. Le 6 septembre
dernier, apres déjeuner, la fillette envoyn
son jenne krère chercher une paire de
chaussures rue Lefort. Au numéro 11, unc #
boutique de g vins et charbons“s abrite
T’échope d’un cordonnier. Derrière son
gnichet, T’homme est la, jigure de Quasi¬
modo, les chevenx gris et rares, le menton
mal rasé, un tablier sale, serrantrentre #es
genonx la bigorne sur laquelle il frappe
comme un sourd.
Lorsqu'il n’est pas là, il est à côté, de¬
vant le zinc, sirotant son mazagran. Pour
LA JOURNEE
——
A lArc de Triomphe, la Flamme dug
Souvenir sera ranimée par I#sscciation ami¬
cale des anciens éléves des écoles prémilitaires
A. E. T.
0 heures. — Grand Palais: Ouverture
du Salon de I’Automöbile (ouvert tous les soirs!
jusqu'ä 2z heures).
— Cours la Reine: Salon nautique.
#e heures: Déjeuner mensuel de l'Asso¬
ciation des écrivnins cömbattants.
- 14 heures: Courses à Saint-Cloud.
14 h. zo. — Théätre des Bouffes-Pari¬
siens: Rspétition générale de: O mon bei
inconnn.
Théätre du Petit-Monde
14 h. 45.
(Salle de la Madeleine): Répétition générale