II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 2046

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a des villes prédestinces. Venise

P „blige les poctes à rivaliser de lyrisme.
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Reme demeurera jusqu'à la fin des siecles
in Ville Eternelle, histoire de justifier son

nom. Paris, en depit de toutes les erises,
reste la Ville-Lumière. Et Vienne hante
Unnagination des scénaristes, qui la choi¬
siesent pour cadre de leurs histoires.
Vienne doit à son élégance, à son ama¬
hilité souriante, ä ses valses et à ses femmes
cette réputation de gräce légère, de fin
epicurisme, II faut entendre quiconque a
vovage murmurer: Ah! les Viennoises!.
nvec la componction extasiée d’un gourmet
qui evoque un dessert de choix. Elles
*
aiment l’amour, la danse, la gaité. A une
epoque on la mode universelle imposait

anx femmes de tout pays une maigreur
uniforme et un teint d’ocre ou de manda¬
rine, elles eurent la sagesse de demeurer
üdèles à leur blancheur rosée, à leur blon¬
deur dorée, à leurs rondeurs harmonieuses.
lavandières chantant un

Et ceux qui les chérirent à cause de ccla
lied autour d’une fon¬


sen sonviennent avec gratitude.
taine, l’autre aristocra¬
Vienne est toute bruissante de musique
1
les salons de la
tique,

mousseuse, bien rythmée, qui agit sur les
princesse Kinsky, miroitants,
eene
Stres comme un bain sonore d’optimisme.
imposants, dorés sur tranche.
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Crovez-vons que le famenx Congrès de 1815
Chanson d’Amour nous montre
R
se füt tant amusé s’ils’était tenn dans une
encore, mais cette fois sous des

autre capitale?
traits plus admissibles, le génial
Et voici poindre, des 1823, la dvnastie
Viennois qui devait mourir si jeune, en
de
Strauss, dont les valses endiablées
laissant un bel heritage musical.

courent encore le monde, sans jamais
C’est à Vienne que le pauvre Hugo
vieillir. Johann Strauss ie Père, vous l'avez
Wolf, si méconnu de son vivant, écrivait

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tous vu débuter dans l’orchestre de Lanner,
ses lieder enfiévrés... C’est à Vienne aussi
et rivaliser avec son maitre, dans Za
(mais elle n'aime guère qu'on le lui rap¬
Guerre des Falses, d’on il devait sortir
pelle..) que l’étincelant Mozart mourut
vhinqueur. En peuple quf se passionne
pauvre et fut jeté à la fosse commune.
ainsl pour ou contre un chef d’orchestre
Vienne, ville légère, inconsciemment cruelle
est un peuple heureng.,, II méritait bien
et parfois ingrate
jue ce Johann Strauss Ini donnät un fils
Bientôt, les bosquets du Prater et les
capable de composer ce Reau Danube Bien,
deux fleches de Saint-Etienne nous seront
hommage durable au grand fleuve vien¬
aussi familiers que les Champs-Elysées ou
nois. orgueil de la vieille eite.
les tours de Notre-Dame. Le Prater C’est
Depuis, e’est de Vienne qu'accourent les
la, sonvenez-vous, que le bei Alexandre de
operettes les plus famenses. Franz Lehar,
Russie, entre deux séances du Congrès,
sperialiste du geure, inonde la terre de ses
recevait les acclamations des Viennoises
valtes langonreuses, faciles. Miel, suere,
enamourées. C’est là, un pen plus tard, que
ccahtures et bonbons fondants. Chachn
caracolait le duc de Reischtadt, brillant
it que les conßiseurs ont une clientele
officier qui tournait toutes les tétes fémi¬
nombreuse. Franz Lchar aussi. Sa Feure
nines et composait des valses, lui aussi,
Jorener a tous les attraits superüiciels et
avant que la maladie ne vint labattre...
charmants de la Viennoise, hien qu'il en
Partout, iei, la musique est melee a
mit tait une étrangere. Et Vienne est la
Pamour. La petite amoureuse de Ziebelet. si
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ernte capitale de tonseces petits rovammes
joliment inchrnée par Magda Schneider.
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Vienne
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scènaristes
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