II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 2048

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s villes prédestinées. Venise
poctes à rivaliser de lyrisme.
urera jusqu'à la fin des siècles
nelle, histoire de justifier son
en dépit de toutes les crises,
le-Lumière. Et Vienne hante
des scénaristes, qui la choi¬
cadre de leurs histoires.
pit à son élégance, à son ama¬
te, à ses valses et à ses fert#es
ation de gräce légère, de fin
II faut entendre quiconque a
murer: Ahlles Viennoises!.
ponction extasiée d’un gourmet
un dessert de choix. Elles

hour, la danse, la gaité. A une
la mode universelle imposait
s de tout pays une maigreur
un teint d’ocre ou de manda¬
burent la sagesse de demeurer
hr blancheur rosée, à leur blon¬
à leurs rondeurs harmonieuses.
lavandières chantant un
lied autour d’une fon¬
i les chérirent à cause de cela
taine; l’autre aristocra¬
nent avec gratitude.
les salons de la
St toute bruissante de musique
tique,
princesse Kinsky, miroitants,
bien rythmée, qui agit sur les
imposants, dorés sur tranche.
e un bain sonore d’optimisme.
Chanson d’Amour nous montre
&que le famenx Congrès de 1815
encore, mais cette fois sous des
musé s’ils’était tenu dans une
ale
traits plus admissibles, le génial
Viennois qui devait mourir si jeune, en
poindre, des 1823, la dvnastie
laissant un bel héritage musical.
dont les valses endiablées
C’est à Vienne que le pauvre Hugo
core le monde, sans jamais
Wolf, si méconnu de son vivant, écrivait
ann Strauss ie Père, vous l’avez
ses lieder enfiévrés... C’est à Vienne aussi
uter dans l’orchestre de Lanner,
(mais elle n'aime guère qu'on le lui rap¬
avec son maitre, dans La
pelle...) que l’étincelant Mozart mourut
Falses, d’on il devait sortir
pauvre et fut jeté à la fosse commune.
Un peuple qui se passionne
Vienne, ville légère, inconsciemment cruelle
ou contre un chef d’orchestre
et parfois ingrate.
ple heureux.,, II méritait bien
Bientôt, les bosquets du Prater et les
ann Strauss lui donnät un fils
deux fléches de Saint-Etienne nous seront
Composer ce Beau Danube Bleu,
aussi familiers que les Champs-Elysées ou
lurable au grand fleuve vien¬
1de la vieille cité.
les tours de Notre-Dame. Le Prater... C’est
est de Vienne qu’accourent les
la, sonvenez-vous, que le bei Alexandre de
Russie, entre deux séances du Congrés,
s plus famenses. Franz Lehar,
recevait les acclamations des Viennoises
lu genre, inonde la terre de ses
enamourées. C’est là, un peu plus tard, que
oureuses, faciles. Miel, sucre,
caracolait le duc de Reischtadt, brillant
et bonbons fondants. Chacun
officier qui tournait toutes les tétes fémi¬
confiseurs ont une clientele
nines et composait des valses, lui aussi,
Franz Lehar aussi. Sa Teuve
avant que la maladie ne vint l’abattre...
ous les attraits superficiels et
Partout, ici, la musique est mélée à
de la Viennoise, bien qu’il en
Tamour. La petite amoureuse de Liebelei, si
e étrangère. Et Vienne est la
jeliment incarnée par Magda Schneider,
le de tous ces petits royaumes
était fille de musicien d’orchestre et se
et danubiens d’opérettes qulil
préparait à devenir cantatrice. C’est un bal
mode. Ou situer ailleurs qu'à
masqué qui declenchera toute l’intrigue de
Réve de Talse d’Oscar Strauss,
Mascarade; et, quand le héros de ce film
lant d’uniformes chamarrés, de
sera blessé par une maitresse jalouse, c’est
ité romanesque, on laccent
à l’Oeéra que la tendre Paula Wessely ira
Maurice Chevaller sonne camme
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Vienne hante
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