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elio,
ret
1
Liebelei
3. in nenenelich
box 13/8
25
LE COMMENTAIRE MUSICAL
(345)
WIIHIHHIHHNTHHEHITIEEHEIIIIIAHETHHHEREERIIIEHZHAHHHHHHHIHINHTLEENINITHIIT
possible qu'un jour le cinéma muef sonore reprenne, à côté du parlant
et du chantant, une place honorable. II se peut toutefois qu’elle ne soit
pas proportionnellement plus grande que celle des formes mueftes-sonores
de la scène, pantomime et ballet (nous avons vu plus haut une raison
plausible de cette restriction).
II est d’ailleurs difficile de se prononcer sur la question tant que les
techniques ne sont pas stabilisées, tant que l’écran demeure menacé d’une
crise de couleur et d’une crise du relief, tant que le monstre: écran en
relief, en couleur, parlant, sonore (pendant que nous y sommes nous
pouvons l’imaginer odorant, gustatif ct tactile) ne se sera pas réalisé,
de manière à pouvoir en partir pour constituer, par dépouillement, par
adoption de conventions particulières, des formes réellement artistiques.
8
Dans l’état actuel de l’écran, deux combinaisens de film musical
apparaissent possible: l’une chantée, correspondant à l’opéra, à l’opéra¬
comique, à l’opéra-ballet, voire à l’oraforio; l’autre parlée avec musique
d’accompagnement obligatoire, correspondant au mélodrame (mais avec
un röle plus important conféré à la musique).
La première ne semble pas actuellement- au point, sauf en ce qui con¬
cerne l’opérette filmée ou la revue de music-hall filmée, qui tend à prendre
une large place à l’écran, soit comme principal, soit comme accessoire
(The Gold Diggers, la musique jouait un röle important). D’intéres¬
santes tentatives ont# faites pour doter certaines ceuvres musicales
d’un commentaire lumineug; il ne semble pas qu’elles aient réussi, peut-étre
pour des raisons d’ordre matériel. L’essai pourrait étre tenté de nouvenu
en s’attaquant à des ceuvres célébres (Damnation de Faust, Sacre du
Printemps, Festin de l’Araignée, Namouna, Daphnis et Chloé, etc.), mais
pour cela il faudrait compter sur un mécène et le mécène se fait rare:
tout au plus rencontre-t-on la g mécène-interpréte, qui n’est pas sans
offrir quelques dangers.
La combinaison film parlant avec musique d’accompagnement
obligée n nous a valu, dans ces derniers temps, des ceuvres excellentes,
notamment eelles qui sont venues de Vienne (Liebelei, la Symphonie
inachevée, Mascarade). Dans ces trois films, ie prétexte à l’introduction
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Liebelei
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LE COMMENTAIRE MUSICAL
(345)
WIIHIHHIHHNTHHEHITIEEHEIIIIIAHETHHHEREERIIIEHZHAHHHHHHHIHINHTLEENINITHIIT
possible qu'un jour le cinéma muef sonore reprenne, à côté du parlant
et du chantant, une place honorable. II se peut toutefois qu’elle ne soit
pas proportionnellement plus grande que celle des formes mueftes-sonores
de la scène, pantomime et ballet (nous avons vu plus haut une raison
plausible de cette restriction).
II est d’ailleurs difficile de se prononcer sur la question tant que les
techniques ne sont pas stabilisées, tant que l’écran demeure menacé d’une
crise de couleur et d’une crise du relief, tant que le monstre: écran en
relief, en couleur, parlant, sonore (pendant que nous y sommes nous
pouvons l’imaginer odorant, gustatif ct tactile) ne se sera pas réalisé,
de manière à pouvoir en partir pour constituer, par dépouillement, par
adoption de conventions particulières, des formes réellement artistiques.
8
Dans l’état actuel de l’écran, deux combinaisens de film musical
apparaissent possible: l’une chantée, correspondant à l’opéra, à l’opéra¬
comique, à l’opéra-ballet, voire à l’oraforio; l’autre parlée avec musique
d’accompagnement obligatoire, correspondant au mélodrame (mais avec
un röle plus important conféré à la musique).
La première ne semble pas actuellement- au point, sauf en ce qui con¬
cerne l’opérette filmée ou la revue de music-hall filmée, qui tend à prendre
une large place à l’écran, soit comme principal, soit comme accessoire
(The Gold Diggers, la musique jouait un röle important). D’intéres¬
santes tentatives ont# faites pour doter certaines ceuvres musicales
d’un commentaire lumineug; il ne semble pas qu’elles aient réussi, peut-étre
pour des raisons d’ordre matériel. L’essai pourrait étre tenté de nouvenu
en s’attaquant à des ceuvres célébres (Damnation de Faust, Sacre du
Printemps, Festin de l’Araignée, Namouna, Daphnis et Chloé, etc.), mais
pour cela il faudrait compter sur un mécène et le mécène se fait rare:
tout au plus rencontre-t-on la g mécène-interpréte, qui n’est pas sans
offrir quelques dangers.
La combinaison film parlant avec musique d’accompagnement
obligée n nous a valu, dans ces derniers temps, des ceuvres excellentes,
notamment eelles qui sont venues de Vienne (Liebelei, la Symphonie
inachevée, Mascarade). Dans ces trois films, ie prétexte à l’introduction