II, Theaterstücke 4, (Anatol, 5), Abschiedssouper, Seite 132

box 8/2
Abschiedssouper
4. 5 enen hen enee
patreiine us Thiere.
ou1

Loi
ches,
T 1572
recet
AHMATRES & BEAUX-ARTO
Et.
03;
BRUXELLES
qui
Theu.
Au Pare.
60
CHARLOTTE WIEIIE
ala!
resu!
Ajournant son ouverture officielle au 25 sep¬
1
Ce
tembre, lethéätre du Pare sentr’ouvrait samedi
trou
pour laisser passer Nue Charlette Wiche, la
Ces 1
charmante artiste danoise et sa troupe pari¬
sienne.
Jaiss
. La charmante artiste danoise, - T’expression
StCI
De
est consacrée et parfaitement justiliée, pour
à
trois raisons: il est incontestable que Charlotte
colll
Wielle est Danoise; ilest certain quselle est tres
que
artiste, et nul ne merd qu'elle Soit charmante.
VUa
Maissa personnilité offre cela de particulière¬
per
ment interessant queile est surtout artiste et
Far¬
charmante, sinon Danoise, dans les pieces dont
1.3
au
elle ollre la primeur à ses nombrenx admira¬
Kur¬
teurs.
det
Onn’a pas oublié ses succes de mime duns la
pa¬
d6
Main etl Homme aus Poupées; son succes de
de
Re
comödichne dans ie Je ne sdis gunt de Francis
e-
de Croisset et Maurice de Walelfe. Nous venons
Bu,
de revoir da Main, et cs mimodrame, scenario
et
et musque de Ml. Henri Bereny, a réedité les
de
ellets de terreur de la principale interprôte, mais

aree meins d’intensite, b.en quel’expression n'en
iKai.
soit hi moins süre ni moins originale. En revan¬
uß 10
Scho.et bien que la partitionnette de M. Bereny
SEA¬
lüt dirigee, ily adenx ans, par e compositeur,
#

elle nos a paru samedi beaucsup plus piquante sus
jouée au piano.par M. Joseph Szule, d’autant que,
Lie
sans se lnisser déconcerter par les inadvertances
116
de Théreine, il la rattrapait, ia suivait ou Tat¬
e-
tendait, selon les cas, avec une rare Presence
1
desrrit, T’improvisatien et de toucher.
tout
Le par é domine duns les deux autres piécettes
atis
inscrites au programme, endere que Ja mimique
de Charlotte Wiche, geste et physionomie, ainsi
Lers
que sa toilette, vélcments et dévétements, y
2el
k,
jouent un grand röle. Deux actes, Farticle alle- Pcht
ine
mand ou plus exactement vienno.s, adaptes à la768
hai;
Scahn
ué¬
dexpérience: Maurice Vaucaire et ean Audan
on:
Le premier, Souper dadten, esttres spirituel.
n
Auteur, tres à la mode depuis quelque temps:

Gine
Arthur Schnitzler, dont nous avons traduit und
□ 0
nouvelle dans un de nos derniers Supploments
litteraires, On devine lardonnce: un collage qui
se décolle. Maurice, un jeune homme chic, et
nieti
Louise, une danseuse d’opéra, se sont juré und
brix
fidélité éternelle. en stipulant que la rupture
reprt
: inévitable s’accomplirait sans tremperic ni ré¬
neut
erimination, le plus galamment du monde. On
fx:
peite
se lächerait comme on s’est uni, de bonne amitie.
Mais, alors que Maurice, fatigue d’une vie de
100
Ané
baton de chaise, tres couteuse, — ayant d’ail¬
leurs nouc unc autre liaison avcc und adorable
I#l;
eréature, idyllique et bourgeoise, dent les gouts
opa¬
simples ie reposent des restaurants de nulb et de
pa¬
Tan¬
compte sur son ami Max pour Paider á rompre
1e de
avec sa Louise, qulil importe de prépar. —
Sen eu
nende
douceur dans une dernière féte, ##cferrive
henco
au rendez-vous à trois, onjours en helappétiis
Com¬
841
mais tres calme, et annonce à son type, Stupé¬
Un
fait, qu'elle en a par-dessus la téte, qufelle a
trouvé l'amant de ses réves, un artisto, un dan¬
pour
lem
seur, et que, respectueuse du pacte, elle se délile,
mais loyalement, franchement, sans intidelité! Brus
un
comme sans mystèrc. Vous jugez du dépit do
Maurice en de la gaiete de son ami Max qui ri-aina
IIs 0
gole d’autant plus que T’autre est plus vexe. kn

un
vain Maurice so flatte-t-il de roprendre son
fu
Sai
avantage en affirmant qulil a trompé sa Louise
8’613
sans attendre la rupture. D’abord Jurieuse,
relich
Louise ne tarde pas á se calmer. Après tout, elle
relat
en a faib autant. Sur cet aveu, Maurice s’effon¬
dre, anéanti, tandis que la danseuse, vengee, s’en
ch
1#
min
va rejoindre son danseur.
L'amusante soupeuse quefait Charlotte Wiehe!
d'ach
16g1e
Ses adieux au champagne, aux huitres, anx
Caba
perdreaux valont un long pocme. Et cequ'elle en
due
mange! Et ce qu’elle en boit! C’est a ne pas
voir
comprendre qu'on alt le courage de rompre avec
ver
une aussi belle fourchette, avec une aussi Lelle
coupe!
808,
Moins heureux, le drame de M. Erik Korn:
dans
pas
Colombine, une arlequinade en habit noir qui
heuf
commence en pantalonnade et finit en mélo.
trott
lourd, aves quelques jeux de
Uest gros,
abo
ouvés, et quelques desha¬
scène
tla charmante artiste
icieux parti.
dan
de la soiree est poul
uns 205


a
Erer