VI, Allgemeine Besprechungen 1, 7, 1894 Henri Albert Mercure, Seite 4

2. Cuttings
box 37/1
10 0
MERCVRE DE FRANCE
372
étre mis au clair qu'apres la publication de tous les docu¬
ments concernant les relations de Bakounine avec le socia¬
lisme de l’Europe occidentale. Déjá maintenant, nous trouvons
dans ses lettres et dans ses proclamations des idées sur Za
Pandestruction des formes sociales, sur la signification du poi¬
gnard et du poison dans les révolutions, ainsi que des con¬
seilsdonnésaux communards en vue d’unedestruction de Paris,
et mème des traces de plan touchant les moyens de révolu¬
tion par le simple vol.. Néanmoins, ce différe grandement de
Tanarchisme qui lance des bombes dans les cafes. .
Nous reviendrons plus fard sur ce tres intéressant volume
de correspondance. Malheureusement, les lourdes et inintelli¬
gentes annotations de M. Dragomanow en ont rendu la lec¬
ture assez ardue.
La nouvelle revue de Munich: Der Glaspalast (7e Palars
de Glace), publie dans son second numérode tres intéressantes
études sur l’évolution de la peinture allemande, une critique
des prochaines cuvres de M. Léopold Andrian, le nouvean
génie découvert per M. Hermann Bahr, des poèmes de
MM. Einhorn et Traugott Tüftler. Relevons surtout lapetite dé¬
couverte que se paye Mme Elisabetb Lindenlaub d’un jeune
poête qui semble faire partie du groupe des Blaekter #ür die
Kunst, M. Jules Dieu, dont elle cite ces vers:
#####aede, zur quelque flüte cambree et svelte,
Exerce stimulée en étolle silante
Et freie d'un scrupule, la candeur iremblante
Quil chuchote an Seigneur, sdirituel et preste.
Laede sur quelque flüte cambrée et svelte. „
etc
La Semaine Littéraire de Genéve commence dans son
numéro du zy avril une traduction de Mourir de M. Arthur
Schnitzler, par M. Gaspard Vallette. M. Schnitzler me de¬
manda de le présenter par quelques lignes de préface à la
clientéle de l’estimable journal. Je dus renoncer à cet honneur,
à la suite d’une lettre du directeur de la Semaine Zilferaire;
j’en extrais cette phrase: e Il me semble nécessaire enoutre,
si vous donnez le thema (stc) de n Sterben n, de faire ce que
fit (stc) le mois dernier l’écrivain (stc) qui présentait cet ou¬
vrage aux Debats (stc) en présentant l’héroine comme la
jeune femme de Félix, tandis qu'elle semble (sic) étre sa mai¬
tresse n — Ceci sans commentaires, et en priant mes lecteurs
d’excuser que je relate ces faits personnels. — Hnnnr Annsar.
Je suis bien aise den’étre plus seul à supporter la colère
des braves Hollandais. Cela devenait angolssant. Eux non
#lus nesont plus seuls à mehouspiller dailleurs. I Ermitage
du mois dernier, entre de n jolis madrigaux y (!) de Suliy
Prudhomme, de A. Silvestre, de Richepin, et un sourire jau¬
nasse au Mercure à propos de 1'Enquéte — Allemane et lean
Grave nesontque des esots n — consacre deux pages à la litté¬
rature hollandaise. Ces pages anonymes, évidemment obtenues
par l’intermédiaire de Willy,appellent toutes les malédictions