1
1ellaneous
box 41/5
w# 2s duhsg
ui
ST TENEBRAS LUX
Neus mdintiendesge
—
L
GEI
TIOUE ET LIETLKAAA
& ELSHEIEN
EMUIR WP MA
i sont
Une protestation d’Arthur Schnitzler
jue.
La muit
Marne,
sahna4war
prend
1 cou¬
Comme si ce n’était pas assez des batail¬
ägés.Iles d’intellectuels et de leurs paroles d’or¬
Le ver
it de
gueil et de violence, il se trouve à présentIje pars!
dont
des publicistes sans scrupules qui, pour Premien
dans
alimenter l’incendic, ne craignent pasj des banz
coin des
dame
d’y jeter les rares écrivains restés calmes
au-feu,
en dehors de la mélée. Ils vont jusqu'à
café, th
fils
leur préter parfois des pensées malfai¬
une pha
mme
santes, qui sont des semences nouvelles de
Lorse
for¬
haine. L'illustre romancier viennois Arthur
nos hro
Schnitzler est une de leurs victimes. On
et de
mait
vient de lui attribuer dans des journaux
s’allong
d’oreill
land
russes les plus étranges propos sur les mat¬
quelqut
héral
tres de la littérature russe, anglaise et fran¬
Alors, 4
ar-Tco-belge. II nous écrit pour les démentir.
le feu,
ajorIII proteste qu’aucune guerre ne saurait
terre,
##ülsratteindre Pimpartialité de scn esprit et
mantes
amp
son jugement équitable sur les ceuvres
je me
erri¬
C’est pour nous un devoir confraternel de
Partois
publier sa protestation, comme ce le sera
loureus
Tout#
Dien
toujours de contribuer, toutes les fois que
déchire
arle
nous ie pourrons, à tout acte qui montre,
ne., un
au milieu de la démence des nations en lut¬
brusgu
Ires
te, l’unité persistante de la pensée humaine
fle fro
et l’union secrête de ses meilleurs repré¬
glace
vé¬
sentants.
de lait
tar-
15 décembre 1014.
long d
sem¬
petite
Romain ROLLANp
ons.
clairer
aux
que je
*
cognac
P’est
train a
( J’apprends indirectement par des amis
aili¬
s’écart
russes qu'on a publié dans des journaux de
uite
Ils der
Pétersbourg de soi-disant propos de moi
qui
pour e
sur Tolstol, Maeterlinck, Anatole France et
oste
Shakespeare. Ils sont d’une absurdité si fan-Ide fer
gar¬
tastique qu'aucun homme qui me connaft Alors,
res!
par un
n’y ajouterait foi, en temps ordinaire; mais
lem¬
dans un monde égaré, comme celui d’au¬Vfeis u.
hssi,
jourd'hui, par l’excès de la haine et par la latroce
role d
frénésie du mensonge, ils pourraient ne pas
son
flancel
sembler invraisemblables méme à des gens
som¬
non dépourvus de jugemenf. De tels essais #e sleer
Elie
pei pot
d’excitation, entrepris loin par derrièrele
ans
ces m:
front des armées qui combattent loyale¬
me le
ment, sous le couvert d’une presse irrespon¬
pai¬
immer
sable, par les maraudeurs du patriotisme,
erir,
#as 01
sont une des caractéristiques, et peut-étre
alors
eux la plus répugnante, de cette guerre. Mème
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i sont
Une protestation d’Arthur Schnitzler
jue.
La muit
Marne,
sahna4war
prend
1 cou¬
Comme si ce n’était pas assez des batail¬
ägés.Iles d’intellectuels et de leurs paroles d’or¬
Le ver
it de
gueil et de violence, il se trouve à présentIje pars!
dont
des publicistes sans scrupules qui, pour Premien
dans
alimenter l’incendic, ne craignent pasj des banz
coin des
dame
d’y jeter les rares écrivains restés calmes
au-feu,
en dehors de la mélée. Ils vont jusqu'à
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fils
leur préter parfois des pensées malfai¬
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santes, qui sont des semences nouvelles de
Lorse
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haine. L'illustre romancier viennois Arthur
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Schnitzler est une de leurs victimes. On
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mait
vient de lui attribuer dans des journaux
s’allong
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russes les plus étranges propos sur les mat¬
quelqut
héral
tres de la littérature russe, anglaise et fran¬
Alors, 4
ar-Tco-belge. II nous écrit pour les démentir.
le feu,
ajorIII proteste qu’aucune guerre ne saurait
terre,
##ülsratteindre Pimpartialité de scn esprit et
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je me
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C’est pour nous un devoir confraternel de
Partois
publier sa protestation, comme ce le sera
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toujours de contribuer, toutes les fois que
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nous ie pourrons, à tout acte qui montre,
ne., un
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Ires
te, l’unité persistante de la pensée humaine
fle fro
et l’union secrête de ses meilleurs repré¬
glace
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tar-
15 décembre 1014.
long d
sem¬
petite
Romain ROLLANp
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*
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( J’apprends indirectement par des amis
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russes qu'on a publié dans des journaux de
uite
Ils der
Pétersbourg de soi-disant propos de moi
qui
pour e
sur Tolstol, Maeterlinck, Anatole France et
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Shakespeare. Ils sont d’une absurdité si fan-Ide fer
gar¬
tastique qu'aucun homme qui me connaft Alors,
res!
par un
n’y ajouterait foi, en temps ordinaire; mais
lem¬
dans un monde égaré, comme celui d’au¬Vfeis u.
hssi,
jourd'hui, par l’excès de la haine et par la latroce
role d
frénésie du mensonge, ils pourraient ne pas
son
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sembler invraisemblables méme à des gens
som¬
non dépourvus de jugemenf. De tels essais #e sleer
Elie
pei pot
d’excitation, entrepris loin par derrièrele
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front des armées qui combattent loyale¬
me le
ment, sous le couvert d’une presse irrespon¬
pai¬
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sable, par les maraudeurs du patriotisme,
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sont une des caractéristiques, et peut-étre
alors
eux la plus répugnante, de cette guerre. Mème