I, Erzählende Schriften 31, Fräulein Else, Seite 79

31. Fraeulein Else
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L’ESCAPADE, par Henri de Régnier (Mercure de France). — PARAV-LE¬
MONIAL, par Henri de Régnier (Emile-Paul). — UENFANT PERDU, par
Emile Henriot (Plon). — A propos du monologue intérieur.
L’Escapade appartient à celte série que
passé et nous peint des gens vifs, actifs,
prompts aux aventures et les menant mé.
beaucoup de bens esprits estiment la meil¬
deure de M. Henri de Régnier, celle à la¬
ind assez bien.
ouelle on doit la Double muttresse ie Bon
II sagit d’une jeune fille, enfant natu.
Plaisir les Rencontres de M. de Bréot et
relle d’un homme de bonne maison, mais
2a Pécheresse. Pour moi, j’aime trop le
cynique et débauché, et d’une prostituée.
A la mort de son père, qui la faisait élever
komme zage, ie Pussé viraut ou le Diver¬
dans un couvent, elle est recueillie par un
Assement prorincial pour vonloir établir
sien onele, assez manlaque, et cil’une liaj¬
ainsi des divisions dans mon contentement.
son avec une virago autoritaire et sen¬
MMais je reconnais cependant que M. de
shelle a pour jamäls guéri de l’amour,
Régnier paraft plüs à l'aise et nous sem¬
Anne-Claude de Fréval chez M. de Ver¬
delot, gest un peu Julie de Mausseuil chez
pettifs que dans ses romans contemnpo¬
Nicolas de Galandot, mais les événements
rains. On dirait mème, si l’on voulait
tournent autrement.
regarder de plus près, que ce m’est pas le
En effet, alors que Mile de Fréval, en
fhème homme qui ####erit la Peur de
carrosse et seus la conduite de l’homme
Pamour et qui ## #erit le Von Ploisir. On
de confiance de M. de Verdelot, se rendait
le reconnait bien à son stvle, mais pas
au chatean des Espignolles, une troupe de
son humeur. Ses romans modernes respi¬
brigands a attaque son équipage. Un parti
rent une sorte de langueur melancolique:
de dragons, survenant fort à propos, à dé¬
Jes autres sont animés par une verve
livré la belle jeune fille, mais non sans
Seuse st drüg qui va jusqu'à la truen
qwelle ait en se temps-Fachnrer-lerchel
Jence.
des bandits, qui combattait à gisage dé¬
Les héros comtemporains, inadaptés, en¬
coufert avec beaucoup d’audace et de cou¬
nuyés, anzleux, trainent une existence
rage. Une fois au chäteau des Espignolles,
morne et déconragée; les autres, solides,
elle ne cesse de réver à ce beau garcon,
bien à leur place, conduisent leur vie Avec
dailleurs assez bien né et qui a dü quitter
bonne humenr et en tirent mille avantages,
armée et se faire tire-laine à la suite d’un
tant de plaisir que de vanité, II faut en
duel. Les récits qu’on lui fait exaltent son
excepter bien entendu ce hon M. de Ga¬
imagination, non moins qu'une nouvelle
Jandot, inais s’il traverse la Loudle mas¬
rencontre qu'elle fait avec lui, un jour on
tresse de son vol hésitant de pauvre chau¬
sous un nom d’emprunt et vétu en offleier,
ve-souris humaine, les gens, par contraire,
il a demandé à M. de Verdelot Thospitalité
qui Tentourent, savent jeuer des coudes
pour une nuit. Et un jour, la jolie fille,
et se faire leur place au soleil.
déguisée en garcon, s’échappe à cheval et
Le Passé vinauf serait la eief de vonte
va rejoindre le chef de bande dans son re¬
de cette ceuvre ambigué: cé roman ou
nous sont peintes les aventures d’un jeune
la fill P'un homme dévoré par la débauche
désenchanfé, indéris et doulourenx, à qui
6 0
courtisane.) Elle tuc le premier
est révélé un joür qu’il porte l’äme d’un
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le la troupe qui la serre de trop
de ses ancètres du xvir steele, qui essaie
Soffre tranquillement à Jean-Fran.
de retrouver à travers hni un pen de la
rordal, dit le chevalier de Breges,
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vie charmante qu'il a perdue nvec son
apitaine Cent-Visages. Mais au len¬
temnpe.
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de rette nuit de noces, le bandit
Après nous avoir montré dans le Diver¬
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1 avec sa maltresse ses façons de
tissement prorinctal un de nos contem¬
veut la forcer à boire avec lui,
t,
porains que l’abus de la solitude et une
e, la menace et finit par s’enivrer.
certaine inadoptation foncière à ce monde¬
noment, les dragons cernent le chä¬
ei rendent à peu près fen et visionnaire,
u se tapit l’arenturier. Mile de Fré¬
M. de Régnier retourne soudain vers le
eveut pas que cet homme, qu'elle a
aimné, après tout, tombe vivant entre les
mains de la justice et soit tenaillé et rom¬
pu vif; elle le poignarde et fuit.
Le lendemain soir, elle est de houveau
au chäteau cu M. de Verdelot se lainente
de son escapade et regrette la niece per¬
due
:
Au moment ou M. de Verdeiot ailait
referiner sa tabatière et s’asseoir à la
table, la porte s’ouvrit et Anne-Claude pa¬
rut. A sa vue. M. de Verdelot s’arrête, si
immobile qu’il edt paru mort depuis cent
aus, si le craquement de sa tabatière n’eut,
de son bruit sec, attesté son existence.
Lentement, Anne-Clande s’avança; arri¬
vée à la distance dusage, elle fit à M. de
Verdelot sa révérence habituelle, puis ils
s’assirent en face l’un de l’autre, et enta¬
mèrent les propos ordinaircs. Seulement,
lorsque Harquenin voulut verser du vin
dans le verre d’Anne-Claude, elle fit un
signe de refus et devint si päle qu’on edt
dit qu'elle allait s’évanouir. A cette diffé¬
rence près, elle parla et mangen comme
de coutume. Quand ils eurent fini, qu'ils
eurent passé dans la pièce de compagnie
oft Harquenin allumait les bougies, Anne¬
Clande s’approcha de la table de jei et,
sur le drap tendu, elle répandit les jon¬
chets devant M. de Verdelot, qui, stupéfait,
les yeus écarquillés, la regardait enlever
d’une main süre, un à un, délicatement et
posément, les petits bätonnets d’ivolre dont
les minces fragments semblalent, en une
minuscule allégerie, comme les os brisés
du squelette dé l’Amour. „
Cest sur cette belle image que se termine
ce beau livre. on plutôt, il ne se termine
pas leutekalan-i-dessus.Lasteur a ialt
silivre cette conclusion d’un epilogue od
Von assiste, en 1793, à la mort de Mlle de
Fréval, assassinée par les bandes révolu¬
tionnaires qui succédèrent en quelque sorte
cficiellement à celles que conduisaient
capitaine Cent-Visages, et à une visite du
narrateur aux lieug ou se serait passé
1e
drame, la pelite ville de Vernonces, l’au¬
berge de la Malassise et le chäteau des
Espignolles. Mais, pour ma part, j’eusse
mienx simé demeurer sur l’impression saj.
sissante de cette jeune fille jouant aus
jonchets de cette petite main qui vient de
tuer son amant. Les preuves, en quelque
sorte historiques, que l’auteur nous donne
de son affabulation, affalblissent plutôt
qu'elles ne renforcent cette heureuse im¬
pression de surprise et d’évasion que nous
donne T’aventure de cette Mmne de Maupin
tragique et qui emporte puissamment notre
imagination dans ces années du xviir sie¬
cle dont personne n’a parlé comme M.
Henri de Régnier, avec antant d’art et
autant de connaissance insuitive.
Mais si le ton et les personnages de T’Es¬
capade sont du regne de Louis XV, T’esprit,
mie semble-t-il, en est postérieur; et l’un
des charmes de l’Escapade provient d’a¬
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