31.
ivant entre les
enaillé et ronn
et fuit.
est de houveau
elotse lainente
te la niece per¬
Verdelot allalt
s’asseoir à la
Inne-Claude pa¬
elot s’arrête, si
ort depuis cen
tabatiere n’edt,
son existence.
avança; arri¬
elle fit à M. de
puis ils
re, et enta¬
eulement,
du vin
ie fit un
u’on eut
tediffé
comme
I, qulils
npagnie
s, Anne¬
jen et,
S 101¬
péfalt,
lever
eilt et
dorit
une
risés
Inine
mite
à iall
1e 0u
le de
évolu
sorte
eit
6
ite du
a
86
es, l’au¬
an des
t, j’eusse
Da
ression sai¬
e jouant auf
nqui vient de
es, en quelque
ur nous donne
blissent plutôt
eheureuse im
asion que nous
Ime de Maupin
ssamment notre
es du XVIII“ sie¬
rié comme M.
lutant d’art et
itive.
nnages de T’Es¬
uis XV, T’esprit,
érieur et l'un
eprovient d’a¬
Fraeulein Else
voir uni la peinture du xvine siecle à une
aventure romantique, Il est vrai qule c’est
un xvirie siècle que s’est formée l’image du
brigand idéal, qui a rempli depuis tant de
ligres. La mode me semble alors en avoir
été donnée par les Brigands, de Schiller,
mais dans quel e noir 9 reman anglais
antérieur, Schiller lui-meme l'a-t-il pui¬
ste? En tout cas, l’influence de ces Bri¬
ands scinble avoir été bien forte pendan
lont le zix siècle, puisque nous voyons fré¬
quemment les héros de Dostojewski parlei
1e ressembler à Karl Moor et que Stavro¬
guine, l’inoubliable figure centralé des Pos¬
sedes, est une réincarnation de ce demi¬
dlamné, aimé de tontes les femmes. Byron
a donné un grand prestige à ce genre
d’étres en écrivant Munfred et le Corsaire.
Peu à peu, le n brigand 9 est devenu un
homme mystérienx anx pussions fünestes,
comme le. René de Chäteaubriand on le
elmoth, de Maturin, repris par Balzac.
Mais est-il mort? lI ne faudrait pas creu¬
ser tres profond pour le retrouver dans
Pimmordliste, de M. André Gide, le Laf¬
cadio de ses Curcs du Vatican, ou plusieurs
dé ses Faur monnapeurs. Mais ceci méri¬
terait un long développement: cc sera
pour plus tard.
Püisque nous parlons de M. Henri de
Régnier, eignalons ce Paray-le-Monial, qui
a inauguré une série de moncgraphies e
villes dans cette collection du Portraif de
d France qu'a fondée M. Jean-Louis Vau¬
dover. Bien que né à Honfeur. M.- Henri
de Regiier à passe und parriie de su jeil¬
nesse à Paray-le-Monial, dont la famille
de sa mère était originaire. Aussi parie-t¬
hrec un particulier amour et une grande
émnction de cetté ville monacale, qui jonn
un röle religieug si important au lende¬
nain de la guerre de 1870 et qui s’est um
pen effacé depuis lors. Ala fois historique,
sehtimental et pittoresque, l’essai de M. de
Régnier figurera pamni ses meilleures pu¬
ges. Mais on sait du reste que peu d’éeri¬
vains excellent comme lui à décrire und
ville. A-t-on oublié les charmants portraits
qwil traga dans le Bosquet de Psyché,
d’Aix-en-Provence et d’Arles, ou de ses
nombreuses pages sur Versailles et sur Ve¬
nise? Enfln, les lecteurs de M. Henri de
Régnier apprendront avec intérêt, par son
Pürap-le-Monial, que c’est dans cette ville
qulil asitué Jours heureur (le Trefle blane)
et Tes Pacances d’un Jeune homme sage,
lont legadre demeurerait indéeis — conime
ssi sans doute telle ou telle pièce de vers
Bun accent si ému sur les villes de pro¬
ince. Honfleur et Paray-le-Monial rénnis.
cela explique bien des formes particulières
de réverie que l’on voit à l’art et à l’esprit
de M. Henri de Régnier.
box 5/2
Le gont renaitrait-il du conte à la Vol¬
aire. M. Jucques Bainvike, qui publie une
parfaite edition des Contes, sur laquelle
ous reviendrons, donnait une piquante
nouvelle de ce ton, l’äutre semaine, dans
andide et voici que M. Emile Henriot,
après avoir éerit un volume d’essais sur les
conteurs du dix-huitième siecle, emprünte
aujourd'hui leur tour d’esprit pour éerire
Enfant perdu.
Son sujet est celui-ci: Martin Cramoy
san, ie plus quelconque, le plus banal de
hommes, vient à möurir. 1I a avee Dieu
une assez plaisante discussion, ou il de¬
mande à son Créateur de recommencer sa
vie en sachant tout ce qu'il sait. 6 Oue fe¬
rais-tu, si je t’accordais ce que tu deman
des? n interroge Dieu. — Je serais beau¬
coup plus malin, répond Martin Cramoy¬
san, et je ne ferais plus ½s mèmes betises.
J’essaierais d’ètre heureux en homme, je
rendrais le seul bon côté des choses que
ous avez créées, Seigneur; et je vous ren¬
drais gräce.
11
Dien accepte: mais, tandis que renait
Martin Cramoysan, il fait le petit raison¬
hement suivant: „ Tu revivras donc
1
mais tu ne feras pas un geste, tu ne pro¬
onceras pas une parole, tu n’auras pus
une pensée que tu n’en aperçoives aussitôt
la conséquence. Ainsi, placé devant les
faits, in seras libre d’être sage ou non. Et
es sottises que in feras, tu en auras été
par a ance averti. 9
Tout cela est fort bien, mais, justement,
je lie vois guereren bsant P#ant pa
jue Martin Cemmevsan soit averti zle quoi
que ce soit. Aquoi Jui a servl sa precédente
experience, puisqu’il n’en a gardé nulle
émloire consciente et que son inconselent
ne lui envoie aucun pressentinient? II me
semble ou'il y a là, dans le postulat mic
me de l’Enfant perdu, une regrettable 1n
une. Je sais que ce genre de chnte ne de
mande pas une extreme logiqus, mais cette
donnée est le point de départ du récit touf
entier.
Nous voyons Martin Cramoysan faire
erreur sur erreur; mais sans mémoire du
assé, cette seconde existence n’a pas de
motif d’etre différente de la première, Le
piquant, il me semble, edt été que Martim
Cramovsan, bien et düment averti, n’en
coinmft pas moins les mèmes folies, préfé¬
ant leur ivresse momentanée à une fade
raison. Je crois que c’est l’idée de M. Emile
Henriot, mais le récit tourne autrement.
Cette réserve faite, on prend plaisir 5 la
lecture de ecs épisodes spirituels et nar
quois, dont quelques-uns ont un grand von
sens et d’autres une vive hardiesse de viles.
Le lien de ces incidents est läche, mais on
ne demande pas davantäge à un récit de
ce genre. Certains esprits, qui reprochent
au roman d’échapper aux regles de l'art
lassique, y feraient volontiers entrer le
onte comme plus traditionnel, mais le
conte se passe bien plus facilement que le
roman de cette rigueur logique et de cet
ordre inflexible que l’on nous donne volon¬
iers en exemple. Dans l’Enfant perdu,
reghe une aimable liberté la morale en
serait que le hasard et l’incohérence ré¬
glent la vie humaine, que rien ne nous sert
le leçon et que nos actions sont régies par
une bouffonnerie perpétuelle. Ainsi les
idées philosophiques de M. Emile Henriot
se rupprochent assez de celles d’Anatole
France, ou plutôt de Mériméc.
Ces opinions ressortent en particulier
d’un épisode tragi-comique, fort réussi, au
ours duquel Martin Cramoysan, qui a
révé d’avoir un fils, est sauvé pendant la
zuerre par in soldat qui est le sien, qu'il
en d’une fleuriste qu'il a oubliée et qulil
oit mourir à côté de lui. Donc, après avoir
ninsi erré de droite et de gauche, Martin
Cramoysan remeurt. Mais il a pris godt à
es expérienices et il voudrait bien renai¬
re une troisième fois. N’étant pas théoso¬
phe, on ne saurait lui en donner le droit.
g A quoi hon ! dit le Seigneur, une fois
sufflt. Si vons pouviez recommencer, vous
referiez toujours les mèmes choses. Car
rien ne change, et le problème est toujours
pareil. Et pour recommencer différemment,
il fandrait que vous ne füssiez plus les
inèmes derant los mèmes circonstänces
ce ne serait plus recemnhencer. 8 Ce Gef
uenersemtie—nvotrassez ralsoll
C’est le déterminisme prouvé par l’absurde.
Ainsi se termine ce conte plaisant ét eruel.
élégamment et finement narré, et qui ba¬
oue avee gräce notre incohérence et nos
prétention
L’article dans lequel je parlais du mono¬
ogue intérieur, à propos de Mademoiselle
Eise, de M. Arthur Schnitzler, m’a valn
le nombreuses reponses. J’en remercie mes
limables correspondants. Los renseigne¬
ments les plus complets me sont venus de
M. Valèry Larband Jui-mème qui a bien
oulu m’écriré que si Mademoiselle Else
était une cuvre toute récente, par contre,
M. Arthur Schnitzler avait éerit, on 1901
in autre court reman, ie Lieutenant Gustl,
déjà coneu sous la forme du monologue
intérieur. Enfin, il ajoute que M. Arthür
Schnitzler ne devait rien à l’influence de
M. Edouard Dujardin, car l’auteur de Ma¬
emoiselle Else n’avait eu connaissance
Jju’au cours de lannée dernière des hau¬
iers sont coupés. La cause est entendue.
Is’agit donc iei d’une rencontre fort cu¬
rieuse et qui rend plus riche l’histoire dé¬
à riche du monologue intérieur.
Eömond JALOUX.
ivant entre les
enaillé et ronn
et fuit.
est de houveau
elotse lainente
te la niece per¬
Verdelot allalt
s’asseoir à la
Inne-Claude pa¬
elot s’arrête, si
ort depuis cen
tabatiere n’edt,
son existence.
avança; arri¬
elle fit à M. de
puis ils
re, et enta¬
eulement,
du vin
ie fit un
u’on eut
tediffé
comme
I, qulils
npagnie
s, Anne¬
jen et,
S 101¬
péfalt,
lever
eilt et
dorit
une
risés
Inine
mite
à iall
1e 0u
le de
évolu
sorte
eit
6
ite du
a
86
es, l’au¬
an des
t, j’eusse
Da
ression sai¬
e jouant auf
nqui vient de
es, en quelque
ur nous donne
blissent plutôt
eheureuse im
asion que nous
Ime de Maupin
ssamment notre
es du XVIII“ sie¬
rié comme M.
lutant d’art et
itive.
nnages de T’Es¬
uis XV, T’esprit,
érieur et l'un
eprovient d’a¬
Fraeulein Else
voir uni la peinture du xvine siecle à une
aventure romantique, Il est vrai qule c’est
un xvirie siècle que s’est formée l’image du
brigand idéal, qui a rempli depuis tant de
ligres. La mode me semble alors en avoir
été donnée par les Brigands, de Schiller,
mais dans quel e noir 9 reman anglais
antérieur, Schiller lui-meme l'a-t-il pui¬
ste? En tout cas, l’influence de ces Bri¬
ands scinble avoir été bien forte pendan
lont le zix siècle, puisque nous voyons fré¬
quemment les héros de Dostojewski parlei
1e ressembler à Karl Moor et que Stavro¬
guine, l’inoubliable figure centralé des Pos¬
sedes, est une réincarnation de ce demi¬
dlamné, aimé de tontes les femmes. Byron
a donné un grand prestige à ce genre
d’étres en écrivant Munfred et le Corsaire.
Peu à peu, le n brigand 9 est devenu un
homme mystérienx anx pussions fünestes,
comme le. René de Chäteaubriand on le
elmoth, de Maturin, repris par Balzac.
Mais est-il mort? lI ne faudrait pas creu¬
ser tres profond pour le retrouver dans
Pimmordliste, de M. André Gide, le Laf¬
cadio de ses Curcs du Vatican, ou plusieurs
dé ses Faur monnapeurs. Mais ceci méri¬
terait un long développement: cc sera
pour plus tard.
Püisque nous parlons de M. Henri de
Régnier, eignalons ce Paray-le-Monial, qui
a inauguré une série de moncgraphies e
villes dans cette collection du Portraif de
d France qu'a fondée M. Jean-Louis Vau¬
dover. Bien que né à Honfeur. M.- Henri
de Regiier à passe und parriie de su jeil¬
nesse à Paray-le-Monial, dont la famille
de sa mère était originaire. Aussi parie-t¬
hrec un particulier amour et une grande
émnction de cetté ville monacale, qui jonn
un röle religieug si important au lende¬
nain de la guerre de 1870 et qui s’est um
pen effacé depuis lors. Ala fois historique,
sehtimental et pittoresque, l’essai de M. de
Régnier figurera pamni ses meilleures pu¬
ges. Mais on sait du reste que peu d’éeri¬
vains excellent comme lui à décrire und
ville. A-t-on oublié les charmants portraits
qwil traga dans le Bosquet de Psyché,
d’Aix-en-Provence et d’Arles, ou de ses
nombreuses pages sur Versailles et sur Ve¬
nise? Enfln, les lecteurs de M. Henri de
Régnier apprendront avec intérêt, par son
Pürap-le-Monial, que c’est dans cette ville
qulil asitué Jours heureur (le Trefle blane)
et Tes Pacances d’un Jeune homme sage,
lont legadre demeurerait indéeis — conime
ssi sans doute telle ou telle pièce de vers
Bun accent si ému sur les villes de pro¬
ince. Honfleur et Paray-le-Monial rénnis.
cela explique bien des formes particulières
de réverie que l’on voit à l’art et à l’esprit
de M. Henri de Régnier.
box 5/2
Le gont renaitrait-il du conte à la Vol¬
aire. M. Jucques Bainvike, qui publie une
parfaite edition des Contes, sur laquelle
ous reviendrons, donnait une piquante
nouvelle de ce ton, l’äutre semaine, dans
andide et voici que M. Emile Henriot,
après avoir éerit un volume d’essais sur les
conteurs du dix-huitième siecle, emprünte
aujourd'hui leur tour d’esprit pour éerire
Enfant perdu.
Son sujet est celui-ci: Martin Cramoy
san, ie plus quelconque, le plus banal de
hommes, vient à möurir. 1I a avee Dieu
une assez plaisante discussion, ou il de¬
mande à son Créateur de recommencer sa
vie en sachant tout ce qu'il sait. 6 Oue fe¬
rais-tu, si je t’accordais ce que tu deman
des? n interroge Dieu. — Je serais beau¬
coup plus malin, répond Martin Cramoy¬
san, et je ne ferais plus ½s mèmes betises.
J’essaierais d’ètre heureux en homme, je
rendrais le seul bon côté des choses que
ous avez créées, Seigneur; et je vous ren¬
drais gräce.
11
Dien accepte: mais, tandis que renait
Martin Cramoysan, il fait le petit raison¬
hement suivant: „ Tu revivras donc
1
mais tu ne feras pas un geste, tu ne pro¬
onceras pas une parole, tu n’auras pus
une pensée que tu n’en aperçoives aussitôt
la conséquence. Ainsi, placé devant les
faits, in seras libre d’être sage ou non. Et
es sottises que in feras, tu en auras été
par a ance averti. 9
Tout cela est fort bien, mais, justement,
je lie vois guereren bsant P#ant pa
jue Martin Cemmevsan soit averti zle quoi
que ce soit. Aquoi Jui a servl sa precédente
experience, puisqu’il n’en a gardé nulle
émloire consciente et que son inconselent
ne lui envoie aucun pressentinient? II me
semble ou'il y a là, dans le postulat mic
me de l’Enfant perdu, une regrettable 1n
une. Je sais que ce genre de chnte ne de
mande pas une extreme logiqus, mais cette
donnée est le point de départ du récit touf
entier.
Nous voyons Martin Cramoysan faire
erreur sur erreur; mais sans mémoire du
assé, cette seconde existence n’a pas de
motif d’etre différente de la première, Le
piquant, il me semble, edt été que Martim
Cramovsan, bien et düment averti, n’en
coinmft pas moins les mèmes folies, préfé¬
ant leur ivresse momentanée à une fade
raison. Je crois que c’est l’idée de M. Emile
Henriot, mais le récit tourne autrement.
Cette réserve faite, on prend plaisir 5 la
lecture de ecs épisodes spirituels et nar
quois, dont quelques-uns ont un grand von
sens et d’autres une vive hardiesse de viles.
Le lien de ces incidents est läche, mais on
ne demande pas davantäge à un récit de
ce genre. Certains esprits, qui reprochent
au roman d’échapper aux regles de l'art
lassique, y feraient volontiers entrer le
onte comme plus traditionnel, mais le
conte se passe bien plus facilement que le
roman de cette rigueur logique et de cet
ordre inflexible que l’on nous donne volon¬
iers en exemple. Dans l’Enfant perdu,
reghe une aimable liberté la morale en
serait que le hasard et l’incohérence ré¬
glent la vie humaine, que rien ne nous sert
le leçon et que nos actions sont régies par
une bouffonnerie perpétuelle. Ainsi les
idées philosophiques de M. Emile Henriot
se rupprochent assez de celles d’Anatole
France, ou plutôt de Mériméc.
Ces opinions ressortent en particulier
d’un épisode tragi-comique, fort réussi, au
ours duquel Martin Cramoysan, qui a
révé d’avoir un fils, est sauvé pendant la
zuerre par in soldat qui est le sien, qu'il
en d’une fleuriste qu'il a oubliée et qulil
oit mourir à côté de lui. Donc, après avoir
ninsi erré de droite et de gauche, Martin
Cramoysan remeurt. Mais il a pris godt à
es expérienices et il voudrait bien renai¬
re une troisième fois. N’étant pas théoso¬
phe, on ne saurait lui en donner le droit.
g A quoi hon ! dit le Seigneur, une fois
sufflt. Si vons pouviez recommencer, vous
referiez toujours les mèmes choses. Car
rien ne change, et le problème est toujours
pareil. Et pour recommencer différemment,
il fandrait que vous ne füssiez plus les
inèmes derant los mèmes circonstänces
ce ne serait plus recemnhencer. 8 Ce Gef
uenersemtie—nvotrassez ralsoll
C’est le déterminisme prouvé par l’absurde.
Ainsi se termine ce conte plaisant ét eruel.
élégamment et finement narré, et qui ba¬
oue avee gräce notre incohérence et nos
prétention
L’article dans lequel je parlais du mono¬
ogue intérieur, à propos de Mademoiselle
Eise, de M. Arthur Schnitzler, m’a valn
le nombreuses reponses. J’en remercie mes
limables correspondants. Los renseigne¬
ments les plus complets me sont venus de
M. Valèry Larband Jui-mème qui a bien
oulu m’écriré que si Mademoiselle Else
était une cuvre toute récente, par contre,
M. Arthur Schnitzler avait éerit, on 1901
in autre court reman, ie Lieutenant Gustl,
déjà coneu sous la forme du monologue
intérieur. Enfin, il ajoute que M. Arthür
Schnitzler ne devait rien à l’influence de
M. Edouard Dujardin, car l’auteur de Ma¬
emoiselle Else n’avait eu connaissance
Jju’au cours de lannée dernière des hau¬
iers sont coupés. La cause est entendue.
Is’agit donc iei d’une rencontre fort cu¬
rieuse et qui rend plus riche l’histoire dé¬
à riche du monologue intérieur.
Eömond JALOUX.