I, Erzählende Schriften 28, Frau Beate und ihr Sohn. Novelle, Seite 103

und ihr Sohn
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28. Fraude Lan box 4/5
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M.e
Argus Suise et International de la Presse S. A.
23, Rue du Rhöne - GENEVE
Adr. télégr.: Coupures-Genéve — Tél. 44.005
Bureau International de coupures de journaux.
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Correspondants dans toutes les grandes villes.
Extrait du Journal
relsen Lhh
Adresse:
— 2 DEO. 1926
Date:
ladame Beate et son fils, roman, par Arthur
Schnitzler. Traduit de l’allemand par
Hella ét Bournac (Un vol. in-8 couronne,
Taxe Editiohs Victor Attinger).
Tarif ré Depüis des dizaines d’années, l’écrivain
d’avanceltrichien A. Schnitzier, qui est déja tres
de teinnu en France par la traduction de blu¬
eurs de ses ouvrages, reste inégalé dans Part
décrire la vie sentimentale et cachée de la
On trait'
urgeoisie viennoise. Vingt de ses produc¬
ons tégloignent d’une réelle supériorité
de dons tout à fait exceptionnels. Mais
icune de ses ceuvres, peut-étre, ne nous
fre, comme Madame Béate et son fils,
ie analvse aussi parfaite de l’äme humaine,
s passions confuses qui viennent l’agiter.
Comme en se jouant, l’auteur, qui fut mé¬
cin, pénêtre ich jusqu'au tréfonds du cchur
s hommes et arrive à faire de ses person¬
ge des étres vivants à un degré extraordi¬
ire.
Madame Béafe et son fils est un sujet aussi
ginal que troublant. Arthur Schnitzler,
#t on a dit qu’il était un écrivain latin,
traité avec une sobriété toute classique
surtout avec une rare délicatesse de ton
d’expression qui en font une manière
chef-d’ceuvre,
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23, Rue du Rhöne - GENEVE
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Extrait du Journal:
en
Adresse:
930

1
Des Aiures
Madame Béute et son fils, Arthur Schnitzler
— Tequ¬
(V. Attinger, Neuchätel et Paris).
cation morale, Benoit Bouché (La Bacophié¬
re. Neuchätel). — La chirologie scientifique“
éducative, Jeanne Gobet, Spes, Lausanné). .—
Le féminisme en. Suisse, A. Leuch (Payot;
Lausanne).
Disons-le d’emblée: le roman de M. Arthur
Lennitzler, quion vient de traduive, est parmi les
moins plaisants, et, somme toute, les moins bons
de cet écrivain séduisant.
Onne #en aperçoit d’ailleurs que sur le tard
et aprés sétre daissé emporter, une fois, une Tois
de plus, par un talent lucide et vif, élégamment
vigoureux, qui excelle d peindre les états däme
des belles Viennoises comme les paysages al¬
pins ou sub-alpins.
M. Schnitzler, qui a la gräce cruelle, sait
admirablement analyser les catastrophes hu¬
maines, et ses drames, jusqulici, étaient émou¬
vants d’autant plus qulils auaient pour cudre
les papsages les plus doux, les plus sereins,
pour protagonistes d’honnétes gens de la société
la mieux policée.
Ce coup, encore, T’ecrivain autrichien obéit à
la régle, mais ensuite il täche veritablement d
fernir ses héros, lesquels sont immédiatement
sympathiques pourtant, Limpression est assuré¬
ment pénible pour le lecteur qui va jusqulau de¬
goüt quand Tanteur donne dans un freudisme le
plus banal en mème temps que le plus révol¬
kant.
M. Schnitrler qui est komme de goüt d Vor¬
dinaire, paratt lui-méme se douter de lercés et,
comme sil salfolait, il fait alors périr ses per¬
sonnages dans une péripétte vulgairement melo¬
dramatique.
A lheure od Téducation morale a conquis
dans Topinion, dans T’esprit des éducateurs et
dans les préocupations des poupoirs publics, une
place prédominante peut-étre, M. Benoit Bou¬
ché, membre du Conseil supérieur de Iinstruc¬
tion publique, secrétaire général de I’Union
beige d’éducation morale, publie sur la matière
un oubrage important.
Au cours d’un récent congrés, un éminent pe¬
dagogue disait: &Ce qui manque aux institu¬
feurs ei aux professeurs, c'est un guide donnant
les adirectives, indispensables d la formation
morale de Tenfancenet de Tadolescence." Nous
croyons ne pas nous aventurer trop en disant
que le livre de M. Bouché va combler cette la¬
cune et quli est destiné d rendre les plus grands
services. Sans négliger la documentation, T’au¬
teur a voulu surtout faire une ceupre méditée et
nourrie d'expértence.
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