23.
Freie
box 3/3
Neg
in
Dei
ertetetetere e te ete eteere hrfe etetet e e e e e e el ele e erse s ee
UN ROMAN VIENNOIS
On a inené grand bruit depuis quelques mois, en Autriche
et mére en Allemagne, autour du roman qu Arthux Schnitzler
a publié naguere sous le titre de der Weg ins Freie (1e Chchün“
de l'Alranchissement). Le grand talent d’analyste de Schnitzler
rend ce succès légitime; mais il ne T’explique pas entière¬
ment. Schnitzler a, dans ce livre, abordé avec une tranquille
hardiesse un snjet qui ne laisse presque auenn Antrichien
indillérent: il ya présenté, on plutcvillustré, teute la question
juive. Son dessein n’était pas de faire une satire ni une cuvre
de polémique; il a voulu seulement comprendre et faire
comprendre des ames juives. Mais ses lecteurs n’ont pas imité
ce scrupule d’impartiale psychologie; ils ont cherché dans le
livre des arguments on des exemples en faveur des theses
sociales ou des programmes politiques qu'ils défendent ordi¬
nairement. Les parlis les plus divers ont pu y trouver leur
compte; juifs et anlisémites ont également prétendu revendi¬
quer Schnitzlei pour un des leurs.
C’est la première fois que Schnitzler aborde un problème
proprement social. On était habitué à le considérer surtout
corame un auteur boulevardier!. Der Wey ins Freie est son
premier roman. Schnitzler, qui semblait s’étre fait une regle
d’étre toujours bref, et que l’on pouvait considèrer comme
une sorte de miniaturiste, a mené cette fois son récit jusquà
la cing centième page; et ce développement parait un pen
1. Cf. la Revue du 15 juin, Arthur Schnitzler.
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UN ROMAN VIENNOIS
On a inené grand bruit depuis quelques mois, en Autriche
et mére en Allemagne, autour du roman qu Arthux Schnitzler
a publié naguere sous le titre de der Weg ins Freie (1e Chchün“
de l'Alranchissement). Le grand talent d’analyste de Schnitzler
rend ce succès légitime; mais il ne T’explique pas entière¬
ment. Schnitzler a, dans ce livre, abordé avec une tranquille
hardiesse un snjet qui ne laisse presque auenn Antrichien
indillérent: il ya présenté, on plutcvillustré, teute la question
juive. Son dessein n’était pas de faire une satire ni une cuvre
de polémique; il a voulu seulement comprendre et faire
comprendre des ames juives. Mais ses lecteurs n’ont pas imité
ce scrupule d’impartiale psychologie; ils ont cherché dans le
livre des arguments on des exemples en faveur des theses
sociales ou des programmes politiques qu'ils défendent ordi¬
nairement. Les parlis les plus divers ont pu y trouver leur
compte; juifs et anlisémites ont également prétendu revendi¬
quer Schnitzlei pour un des leurs.
C’est la première fois que Schnitzler aborde un problème
proprement social. On était habitué à le considérer surtout
corame un auteur boulevardier!. Der Wey ins Freie est son
premier roman. Schnitzler, qui semblait s’étre fait une regle
d’étre toujours bref, et que l’on pouvait considèrer comme
une sorte de miniaturiste, a mené cette fois son récit jusquà
la cing centième page; et ce développement parait un pen
1. Cf. la Revue du 15 juin, Arthur Schnitzler.