ins Freie
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eeneuen ensehee
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LA REYUE DE PARIS
Tespoir obscur d’obtenir de Jui la scule réparation possible, le
marlage:
Georges pria M. Rosner, qui élait entrénvec son pafdessus d’hiver,
son hapeau et son parapluie, de prendre un siege ei lui ollrit un
cigare. Le vienx Rosner répondit: d Je viens de fumer 9, ce qui
rassura Georges dans une certaine mesure, etil prit place, tandis que
Georges restait debout, appuvé à la table. Puis ie vienx commenca,
avec sa lenteur habituelle:
— Monsieur le baron doit bien deviner pour quel motif je prends
Ia liberté de le déranger. J’avais déjà Tintention de venir dans la
matinée, mais jewai malheureusement pas pum’absenter du burcau.
Ce matin, vous ne m’auricz pas trouve à la maison, monsieur
Rosner. — repondit Georges d’un ton obligeant.
Alors, tant mienx; je n'aurai pas fait le chemin inutilement.
Donc ma semme in'a ce matin.,, rapporté... cc qui S’est passé.
II regarda à terre.
— Ab! dit Georges — etilse mit à mordiller sa levre supérieure.
— J’avais à vrai dire moi-môme l’intention.,. Mais ne voulez-vons
pas quitter volre pardessus? il fait tres chaud dans cette chambre.
—
O merei, merci, je n'ai pas trop chaud, non, non. Donc, j'ai
été absolument éponvanté, quund ma leimme m’a fait cette révélation.
Qui. monsieurle baron. jamas je n’aurais pensé qu Xnna. jamais
je maurai cru possible... ah! Gest terrible
IIdisalt toutccla du ton monotone qui Jui ctait habituel; il secouait
seulement la téte un peu plus que de coutume en parlant. Georges,
debout devant lui. ne pouvait s’empécher de regarder continuellement
son eräne chauve et les chevenx jaunätres et Glairsemes qui Ten¬
touraient et il ne ressentait rien dautre qutun proftond sentiment
Terrible, monsieur Rosner, non vraiment, ce n’est pas terrible,
— dit-il enlin. — Si vous saviez, combien je.,, combien mon aflec¬
tion pour Anna est profonde, vous seriez certainement bien Cloigné de
trouver la chose terrible. Madame Rosner a dü vons faire connaitre
nos intentions pourles mois qui vont venir. Est-ce que jeme trompe?
— Nullement, monsieur le baron, depuis ce matin, je suis ren¬
seign“ sur tont. Mais je ne peux pas vous cacher que depuis gllelques
semaines je remarquais à la maison que quelque chose n’était pas
dans T’ordre. J'avais été frappé de voir que ma semme était tres
énervéc et souvent méme sur le point de pleurer.
Sur le point de pleurer? lin'y a vraiment aucun mo.'T, mon¬
sieur Hosner; Anna elle-meme, qui est, en lin de compte, la princi¬
pale intéressée, se porte fort bien, a sa gaieté habituelle.
Qui, j'en conviens, Anna est de bonne humeur, et, pour dire
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LA REYUE DE PARIS
Tespoir obscur d’obtenir de Jui la scule réparation possible, le
marlage:
Georges pria M. Rosner, qui élait entrénvec son pafdessus d’hiver,
son hapeau et son parapluie, de prendre un siege ei lui ollrit un
cigare. Le vienx Rosner répondit: d Je viens de fumer 9, ce qui
rassura Georges dans une certaine mesure, etil prit place, tandis que
Georges restait debout, appuvé à la table. Puis ie vienx commenca,
avec sa lenteur habituelle:
— Monsieur le baron doit bien deviner pour quel motif je prends
Ia liberté de le déranger. J’avais déjà Tintention de venir dans la
matinée, mais jewai malheureusement pas pum’absenter du burcau.
Ce matin, vous ne m’auricz pas trouve à la maison, monsieur
Rosner. — repondit Georges d’un ton obligeant.
Alors, tant mienx; je n'aurai pas fait le chemin inutilement.
Donc ma semme in'a ce matin.,, rapporté... cc qui S’est passé.
II regarda à terre.
— Ab! dit Georges — etilse mit à mordiller sa levre supérieure.
— J’avais à vrai dire moi-môme l’intention.,. Mais ne voulez-vons
pas quitter volre pardessus? il fait tres chaud dans cette chambre.
—
O merei, merci, je n'ai pas trop chaud, non, non. Donc, j'ai
été absolument éponvanté, quund ma leimme m’a fait cette révélation.
Qui. monsieurle baron. jamas je n’aurais pensé qu Xnna. jamais
je maurai cru possible... ah! Gest terrible
IIdisalt toutccla du ton monotone qui Jui ctait habituel; il secouait
seulement la téte un peu plus que de coutume en parlant. Georges,
debout devant lui. ne pouvait s’empécher de regarder continuellement
son eräne chauve et les chevenx jaunätres et Glairsemes qui Ten¬
touraient et il ne ressentait rien dautre qutun proftond sentiment
Terrible, monsieur Rosner, non vraiment, ce n’est pas terrible,
— dit-il enlin. — Si vous saviez, combien je.,, combien mon aflec¬
tion pour Anna est profonde, vous seriez certainement bien Cloigné de
trouver la chose terrible. Madame Rosner a dü vons faire connaitre
nos intentions pourles mois qui vont venir. Est-ce que jeme trompe?
— Nullement, monsieur le baron, depuis ce matin, je suis ren¬
seign“ sur tont. Mais je ne peux pas vous cacher que depuis gllelques
semaines je remarquais à la maison que quelque chose n’était pas
dans T’ordre. J'avais été frappé de voir que ma semme était tres
énervéc et souvent méme sur le point de pleurer.
Sur le point de pleurer? lin'y a vraiment aucun mo.'T, mon¬
sieur Hosner; Anna elle-meme, qui est, en lin de compte, la princi¬
pale intéressée, se porte fort bien, a sa gaieté habituelle.
Qui, j'en conviens, Anna est de bonne humeur, et, pour dire