22. Der Tod eines Junggesellen
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n ene ine derenene ene enenrenen en eten une enetete eis eer enererenerenene einetentene
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LA HEVUE MONDIALE
nut pas tout de suite la viellle femme qui était là, la iéte enve¬
loppée d’un mouchoir gris.
Notre Monsieur est tombé subitement malade, tres ma¬
lade, dit-elle. Monsieur le docteur n’aurait-il pas la bonté de
venir tout de sulte?
Alors le médecin reconnut la voix: c’était celle de la gou¬
vernante de son ami le célibataire. La première pensée du doc¬
teur fut: mon ami a cinquante-cinq ans; le cceur depuis déjä
deux ans ne va plus tres bien; ce pourrait étre quelque chose de
grave.
Il dit:
Je viens aussitöt; attendez-moi un instant.
Monsieur le docteur m’excusera; il faut encore que
j'aille chez deux autres messieurs. Et elle cita les noms d’un
commerçant et d’un poéte.
Qu'avez-vous à faire auprès d’eun?
Monsieur veut les voir encore une fois.
Les voir.,, encore.,, une fois?
Qui, Monsieur le docteur.
II fait appeler ses amis, pensa le docteur, tant il se senl pres
de la mort.,, Et il demanda:
Ya-t-il quelqu'un auprès de votre maitre?
La vieille femine répondit:
— Qui, Montieur ie doctemr; Jean ne le quitte pas.
Et elle s’en alla.
Le docteur revint dans sa charbre à coucher, et, tandis qu'il
s’habillait rapidement et avec le moins de bruit possible, quelque
chose d’amer monta dans son äme. C’était moins la douleur de
perdre hientöt un bon et viell ami que le sentiment pémible d’ètre
désormais arrivès à ce point, eux tous qui, ily a encore pen d'an¬
nées, étaient en pleine jeunesse.
En voiture découverte, à travers la douce et lourde nuit
de printemps, le médecin se rendit à la proche cifé-jardins ou
habitait le céllbataire, II regarda la fenétre de la chambre à
coucher, qui était ouverte toute grande et par laquelle un päle
reflet de lumière scintillait dans la nuit. Le médecin monta les
escaliers; le domestique ouvrit, salua gravement et laissa tomber
tristement sa main gauche.
reje
V0
re. Len
de la fenétre et, soudam
pieds du mort. Le commere
déboutonné; il mit son cha
porte et serra la main du n
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n ene ine derenene ene enenrenen en eten une enetete eis eer enererenerenene einetentene
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LA HEVUE MONDIALE
nut pas tout de suite la viellle femme qui était là, la iéte enve¬
loppée d’un mouchoir gris.
Notre Monsieur est tombé subitement malade, tres ma¬
lade, dit-elle. Monsieur le docteur n’aurait-il pas la bonté de
venir tout de sulte?
Alors le médecin reconnut la voix: c’était celle de la gou¬
vernante de son ami le célibataire. La première pensée du doc¬
teur fut: mon ami a cinquante-cinq ans; le cceur depuis déjä
deux ans ne va plus tres bien; ce pourrait étre quelque chose de
grave.
Il dit:
Je viens aussitöt; attendez-moi un instant.
Monsieur le docteur m’excusera; il faut encore que
j'aille chez deux autres messieurs. Et elle cita les noms d’un
commerçant et d’un poéte.
Qu'avez-vous à faire auprès d’eun?
Monsieur veut les voir encore une fois.
Les voir.,, encore.,, une fois?
Qui, Monsieur le docteur.
II fait appeler ses amis, pensa le docteur, tant il se senl pres
de la mort.,, Et il demanda:
Ya-t-il quelqu'un auprès de votre maitre?
La vieille femine répondit:
— Qui, Montieur ie doctemr; Jean ne le quitte pas.
Et elle s’en alla.
Le docteur revint dans sa charbre à coucher, et, tandis qu'il
s’habillait rapidement et avec le moins de bruit possible, quelque
chose d’amer monta dans son äme. C’était moins la douleur de
perdre hientöt un bon et viell ami que le sentiment pémible d’ètre
désormais arrivès à ce point, eux tous qui, ily a encore pen d'an¬
nées, étaient en pleine jeunesse.
En voiture découverte, à travers la douce et lourde nuit
de printemps, le médecin se rendit à la proche cifé-jardins ou
habitait le céllbataire, II regarda la fenétre de la chambre à
coucher, qui était ouverte toute grande et par laquelle un päle
reflet de lumière scintillait dans la nuit. Le médecin monta les
escaliers; le domestique ouvrit, salua gravement et laissa tomber
tristement sa main gauche.
reje
V0
re. Len
de la fenétre et, soudam
pieds du mort. Le commere
déboutonné; il mit son cha
porte et serra la main du n