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Der Tc
ei
Jungdesel
box 2/11
. . enenenen Serenenenenenetel S Ach un dun du du. — Sh
LE CRLIBATAIRE
143
— Comment? demanda le médecin, à qui le souffle man¬
quait brusquement. J'arrive trop tard?
Qui, Monsieur le docteur, répondit le domestique. Mon¬
sieur est mort ily a un quart d’heure.
Le médecin respira profondément et entra dans la chambre.
Son ami défunt était là étendu, les lévres entr’ouvertes min¬
ces et bleuätres, et les bras allonges sur la blanche couverture;
sa barbe peu fournie était en désordre et sur son front päle et
moite tombaient quelques meches de cheveux gris. Une ombre
rougeätre, venant de l'abat-jour en soie de la lampe électrique
plarée sur la table de nuit, s’étalait sur les coussins. Le médeci
Considéra le mort. Quand est-il venu chez nous la dernière fois?
songea-t-il. II m’en souvient, ce soir-là il neigeait. C’était donc
Thiver précédert. On s’est tres peu vu pendant ces derniers
temps.
Au dehors, retentit le bruit d’un piétinement de chevaux. Le
médecin se détoure du mort et voit lä-bas de minces branches
qui flottaient dan air noctume.
Le domestique s'approcha et le médecin demanda alors
comment la chose avait en lieu.
Le domestique raconta au médecin une historre bien connue.
Malaise soudain, oppression respiratoire, puis Monsieur était
sorti du lit, avait fait quelques pas en long et en large dans la
charabre, s’était précipité vers son secrétaire et avait chan¬
celé dans son lit, brülant de soif et gémissant; après quoi, une
dernière fois il s’étmft dressé sur son séant et était retombé parmi
les coussins. Le mödecin hit de la téte un geste de compréhen¬
sion et sa main droite se posa sur le front du défunt.
On entendit arriver une voiture; le médecin alla à la fenêtre;
II vit descendre du vehicule le commergant qui jeta vers lui un
regard interrogateur. Le médecin laissa tomber involontairement
sa main, tout comme précèdemment le domestique qut l'avait
requ. Le commerçant rejeta la tetc en arrière, comme s’il ne
voulait pas y croire. Le médecin haussa les épaules, s’éloigna
de la fenêtre et, soudam fatigué, s'assit sur un siege, aux
pieds du mort. Le commergant entra, revetu d'un pardessus jaune
deboutonné; il mit son chapeau sur une petite table près de la
porte et zerra la main du médecin.
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. . enenenen Serenenenenenetel S Ach un dun du du. — Sh
LE CRLIBATAIRE
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— Comment? demanda le médecin, à qui le souffle man¬
quait brusquement. J'arrive trop tard?
Qui, Monsieur le docteur, répondit le domestique. Mon¬
sieur est mort ily a un quart d’heure.
Le médecin respira profondément et entra dans la chambre.
Son ami défunt était là étendu, les lévres entr’ouvertes min¬
ces et bleuätres, et les bras allonges sur la blanche couverture;
sa barbe peu fournie était en désordre et sur son front päle et
moite tombaient quelques meches de cheveux gris. Une ombre
rougeätre, venant de l'abat-jour en soie de la lampe électrique
plarée sur la table de nuit, s’étalait sur les coussins. Le médeci
Considéra le mort. Quand est-il venu chez nous la dernière fois?
songea-t-il. II m’en souvient, ce soir-là il neigeait. C’était donc
Thiver précédert. On s’est tres peu vu pendant ces derniers
temps.
Au dehors, retentit le bruit d’un piétinement de chevaux. Le
médecin se détoure du mort et voit lä-bas de minces branches
qui flottaient dan air noctume.
Le domestique s'approcha et le médecin demanda alors
comment la chose avait en lieu.
Le domestique raconta au médecin une historre bien connue.
Malaise soudain, oppression respiratoire, puis Monsieur était
sorti du lit, avait fait quelques pas en long et en large dans la
charabre, s’était précipité vers son secrétaire et avait chan¬
celé dans son lit, brülant de soif et gémissant; après quoi, une
dernière fois il s’étmft dressé sur son séant et était retombé parmi
les coussins. Le mödecin hit de la téte un geste de compréhen¬
sion et sa main droite se posa sur le front du défunt.
On entendit arriver une voiture; le médecin alla à la fenêtre;
II vit descendre du vehicule le commergant qui jeta vers lui un
regard interrogateur. Le médecin laissa tomber involontairement
sa main, tout comme précèdemment le domestique qut l'avait
requ. Le commerçant rejeta la tetc en arrière, comme s’il ne
voulait pas y croire. Le médecin haussa les épaules, s’éloigna
de la fenêtre et, soudam fatigué, s'assit sur un siege, aux
pieds du mort. Le commergant entra, revetu d'un pardessus jaune
deboutonné; il mit son chapeau sur une petite table près de la
porte et zerra la main du médecin.