I, Erzählende Schriften 3, Sterben. Novelle, Seite 43

3. Sterben
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ETRANGER.
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Ce sujet simple est traité simplement, avec maitrise singulière et une
remarquable sobriété. Le.style, souple et nerveux, est d’une limpidité
rare, Nulle part, aucune trace de vaine déclamation et de rhétorique
conventionnelle. Bien que ce soient des g états d’ämes oqui fassent tout
l’intéret du livre, il n’est pas encombré cependant d’analyses copieuses
et pédantes. Les sentiments des personnages se dégagent de leur façon
d’agir, qui nous est montrée dans une suite de tableaux tres nets, très
minutieux aussi parfois, mais ou tous les détails portent. Aucun d’ail¬
leurs n’est inutile. M. Schnilzler élimine résolument tout ce qui est acces¬
soire, personnages ou incidents, et réduit son ceuvre aux trails essentiels
et aractéristiques.
Cette simplilication constante et systématique est d’ailleurs une des
préoccupations principales de M. Schnitzler. C’est, en tout cas, un
besoin qui semble grandir chez lui. A cet égard, il est curieux de rap¬
procher l’une de l’autre ses deux grandes comédies. En comparumt les
systèmes dramatiques qu’il a suivis dans clacune d’elles, on voll s’ac¬
complir en quelques années, dans ses tendances, la méme évolulion qui
s’est produite récemment Cans I’histoire de notre propre théätre. Le
Conte, en effet, est une pièce de l’école d’Alexandre Dumas; Amoupelte,
une pièce de l’école du Théatre Libre.
Une jeune actrice a eu une aventure dont le souvenir pese sur elle.
Un jour, un littérateur de ses amis développe brillamment devant elle
cette thèse, qu'un homme ne doit jamais demander à la femme qu'il
aime compte de son passé. Conflante dans cette déclaration, elle se
donne à Jui. Mais les théories de cet esprit fort ne résistent pas à la vie
pratique, et, bientot follement jaloux du passé de sa maltresse, il l'aban¬
donne à son tour. Tel est, en deux mots, le sujet du Sonte. Ses diverses
phases sont marquées dans la pièce par des incidents assez nombreux.
A colé des personnages principaux s’en agitent d’autres, nombreux, eux
aussi, et destinés, soit à établir des contrasles, soit à nous donner une
impression de vie en nous faisant connaltre le milieu ou se déroule l’ac¬
tion, milieu qu’il est nécessaire de bien établir pour la justilier et la faire
comprendre. Tout cela a à peu près complétement disparu dans Amou¬
retle. Un jeune homme qui a une liaison avec une femme du monde
noue, entre temps, une intrigue avec une Elle de petite bourgeoisie. Ce
n’est pour lui qu'une amourette. Le mari outragé le provoque et le tue
en duel. Sa petite amie désespérée sort pour se tuer sur sa tombe. Cette
histoirc nous est contée de façon volontairement terne. L’auteur veut
nous montrer une &tranche de vie v. Rien des lors qui ressemble à un
artilice dramatique: aucun coup de théätre, aucune tirnde à effet, résu¬
mant el mettant en lumière l’esprit et la portée d’une situstion. Enfin,
comme dans Mourir, une simplilicatien à outrance qui ne nous donne