3.
Sterben
box 1/2
d Tertesesae den e he tene.
ETHANGEH.
850
on l’émetion profonde se vele de poésie, et ce sont assurêment les
meilloures.
Délicatesse, esprit, émotion, poésic, voild cerles des dons rares ct mer¬
veilleux. Joints à la maitrise de la forme que j'ai déja signalér, ils
peuvent suffire à créer des ceuvres hors de pair. Que M. Schnitzler se
laisse done aller à etre uniquement lui-meme et oublie surtbut toutes
les influences étrangères, II nous a déja donné des ceuvres pleines de
promesses : on est en droit, semble-t-il, d’atlendre mienx encore de lui.
Christian SCHEFER.
81
Sssenlig ien eine greshe arte der Apen bel, weiche durch ihre (ediegenten
und Schönheit jeden Leser des Werkes erfreuen wird.
Arthur Schnitzler. Die Pariser „Nouvelle Revue“ enthält in ihrer
jüngsten Nummer, in der Rubrik, die der literarischen und künstlerischen Bewegung
des Auslandes gewidmet ist, einen Essay über Arthur Schnitzler, worin ganz
besonders auf die eben erschienene französische Uebersetzung von „Sterben“ auf¬
merksam gemacht wird. „Der Wiener Autor,“ heißt es, „schwört, wie die meisten
der jungdeutschen Literaten, zur Fahne des Naturalismus. Wie sie und ehne
Zweifel durch ihre Vermittlung unterliegt er dem Einslufs von Tumas und
Bourget, von Zola und Maupassant. Schnitzler hat das 30. Lebensjahr noch
nicht überschritten. Die Zahl seiner Schriften ist noch ziemlich gering: Eine
Sammlung dialogisierter Skizzen unter dem Tuel „Anatol“, zwei dreigetige
Dramen („Das Märchen“ und „Liebelei“) und der Roman, dessen Übersetzung
jetzt vorliegt. Die coneise, reine Form ist die vorzüglichste Eigenschaft dieses
Antors. Seinem Roman fehlen, von so eminent pinchologischem Interesse er ist,
die weitschweisigen, peinlich genauen Analysen. Er ist eine Folge einfacher, prä¬
eiser Bilder, an denen nichts überflüssig ist. Auf die Vereinsachung wendet
Schnitzler überhaupt seine beständige, siets wachsende Sorgfalt. Sein erstes Stück
Das Märchen“ gehört zur Schule von Alexander Dumas: für's Thentre Libre
ist sein zweites Stück „Liebelei“, das — vielleicht ein wenig zu sehr — die be
rühmte „Kunst der Vorbereitungen“ missachtet, das aber Wert legt auf Kraft und
Klarheit des Dialogs. Der Autor liebt hier zuweilen das, was man gemeinig.ich
„Roheit“ nennen möchte, aber diese Art brutaler, trockener Ironie scheint nicht in
seinem Naturell zu liegen, wenn man nach einigen seiner ersten Stizzen schließen
darf, die wahre Kleinodien an Zartheit und Geist, an leichter und fröhlicher
Verve sind.“
—
stigtie, dischs. sans
la parfie
orgeng Pmame parhiries bell
Suneer Peit
186 pelfeclio
Romans. — Poösies.
1126
Mourre.
dtert
n00
3 (P.
1
755
Al 165
e re¬
S pré¬
lui de
ntrait
d’es¬
toiila
,il a
nser-
Imme
petite
in pen
l 6nu¬
Nava¬
go6-
velles,
nation,
Due Fau¬
dans le
Gseaux
rmante
bre des
ait à la
battait
e8. Au¬
cipline,
eräune
ine de
esoin de
s. Par¬
entleur
uels re¬
ure M.
ette re¬
s voiles,
a. 9. Sa
assuré.
urs!
gonsoler
Canaris,
evoir v.
asquelig.
M
Quel serait l’état mental d’un homme
qui sauroit, de science certaine qu'il n'a
plus qu’une année à vivre? Supposez un
phtisique qui recucillerait de son méde
Ein un pronostic funebre. D’abord il
hassera la pensée importune de sa mort
prochaine, il gardera quand mème Fes¬
poir de la guérison. Puis pen d peu il
reconnaftra les progrès du mal et sentira
qu’il lui est impossible d’échapper à la
destince qui lui a été révélée. II se verra
dans une situation analogue à celle d’un
condamné à mort qui ne peut compter
sur sa gräce.
Un romancier aliemand, M. Arthur
Schnitzler — quia en la bonne fortune
de trouver sur les borde du lac Léman,
à Lausanne, un traducteur attentif et élé-
gant en la personne de M. Gaspard Val¬
lette — s’est livré à l’étude de ce pro¬
blème de psychologie. Son cuvre, gont
le titre ne trompe pas, Mourir, (1) ne
comporte que trois personnäges, le ma¬
lade, sa maftresse, son médecin. P’en
oubliais un quatrième, la Nature impas¬
sible, perpétuellement jeune et devo¬
rante. Une tristesse noire enveloppe ce
drame qu’aucune lueur consolante n’6¬
claire
Le moribond, appelé Félix par ironie
n’est pas un résigné. II s’entonce dans
le néanten poussant des cris d’angoisse;
lessystèmes philosophiques ou religienx
ne peuvent rien sur son esprit, possédé
tout entier par l’horreur de la mort st
le désir monstrueux d’entrafner avec lui
cenx qui l’aiment. Quel livre cruel et
qui, en blasphémant la mort, stérilise la
joie de vivre! M. Vallette, qui l’a traduit,
ayant sous les yeux le décor des Alpes
Vaudoises, des eimes déchiquetées de la
Dent du Midi, du Léman bleu, pouvait
facilement échapper á ce réve et appeler
à son secours les prestiges de l’éternelle
Maia. Latmosphère enclose des villes
rendra plus pénétrante, plus énervante
l’odenn cadavérique qui émane du roman
de M. Schnitzler. Avis aux lecteurs qui
n’ont pas le ccour solide.
Al
& Passé un certain chiffre, la fortune
devient de la fantaisie v. Cette fine pen¬
séeappartient 5 M. Georges Ohnet qui
la compléte en indiquant le maxirium
du bonhour en co monde: cent mille
(*) Un vol in-48. Lemerre.
(4) Un vol. in-18. Perrim et die
u
Snaent
Sterben
box 1/2
d Tertesesae den e he tene.
ETHANGEH.
850
on l’émetion profonde se vele de poésie, et ce sont assurêment les
meilloures.
Délicatesse, esprit, émotion, poésic, voild cerles des dons rares ct mer¬
veilleux. Joints à la maitrise de la forme que j'ai déja signalér, ils
peuvent suffire à créer des ceuvres hors de pair. Que M. Schnitzler se
laisse done aller à etre uniquement lui-meme et oublie surtbut toutes
les influences étrangères, II nous a déja donné des ceuvres pleines de
promesses : on est en droit, semble-t-il, d’atlendre mienx encore de lui.
Christian SCHEFER.
81
Sssenlig ien eine greshe arte der Apen bel, weiche durch ihre (ediegenten
und Schönheit jeden Leser des Werkes erfreuen wird.
Arthur Schnitzler. Die Pariser „Nouvelle Revue“ enthält in ihrer
jüngsten Nummer, in der Rubrik, die der literarischen und künstlerischen Bewegung
des Auslandes gewidmet ist, einen Essay über Arthur Schnitzler, worin ganz
besonders auf die eben erschienene französische Uebersetzung von „Sterben“ auf¬
merksam gemacht wird. „Der Wiener Autor,“ heißt es, „schwört, wie die meisten
der jungdeutschen Literaten, zur Fahne des Naturalismus. Wie sie und ehne
Zweifel durch ihre Vermittlung unterliegt er dem Einslufs von Tumas und
Bourget, von Zola und Maupassant. Schnitzler hat das 30. Lebensjahr noch
nicht überschritten. Die Zahl seiner Schriften ist noch ziemlich gering: Eine
Sammlung dialogisierter Skizzen unter dem Tuel „Anatol“, zwei dreigetige
Dramen („Das Märchen“ und „Liebelei“) und der Roman, dessen Übersetzung
jetzt vorliegt. Die coneise, reine Form ist die vorzüglichste Eigenschaft dieses
Antors. Seinem Roman fehlen, von so eminent pinchologischem Interesse er ist,
die weitschweisigen, peinlich genauen Analysen. Er ist eine Folge einfacher, prä¬
eiser Bilder, an denen nichts überflüssig ist. Auf die Vereinsachung wendet
Schnitzler überhaupt seine beständige, siets wachsende Sorgfalt. Sein erstes Stück
Das Märchen“ gehört zur Schule von Alexander Dumas: für's Thentre Libre
ist sein zweites Stück „Liebelei“, das — vielleicht ein wenig zu sehr — die be
rühmte „Kunst der Vorbereitungen“ missachtet, das aber Wert legt auf Kraft und
Klarheit des Dialogs. Der Autor liebt hier zuweilen das, was man gemeinig.ich
„Roheit“ nennen möchte, aber diese Art brutaler, trockener Ironie scheint nicht in
seinem Naturell zu liegen, wenn man nach einigen seiner ersten Stizzen schließen
darf, die wahre Kleinodien an Zartheit und Geist, an leichter und fröhlicher
Verve sind.“
—
stigtie, dischs. sans
la parfie
orgeng Pmame parhiries bell
Suneer Peit
186 pelfeclio
Romans. — Poösies.
1126
Mourre.
dtert
n00
3 (P.
1
755
Al 165
e re¬
S pré¬
lui de
ntrait
d’es¬
toiila
,il a
nser-
Imme
petite
in pen
l 6nu¬
Nava¬
go6-
velles,
nation,
Due Fau¬
dans le
Gseaux
rmante
bre des
ait à la
battait
e8. Au¬
cipline,
eräune
ine de
esoin de
s. Par¬
entleur
uels re¬
ure M.
ette re¬
s voiles,
a. 9. Sa
assuré.
urs!
gonsoler
Canaris,
evoir v.
asquelig.
M
Quel serait l’état mental d’un homme
qui sauroit, de science certaine qu'il n'a
plus qu’une année à vivre? Supposez un
phtisique qui recucillerait de son méde
Ein un pronostic funebre. D’abord il
hassera la pensée importune de sa mort
prochaine, il gardera quand mème Fes¬
poir de la guérison. Puis pen d peu il
reconnaftra les progrès du mal et sentira
qu’il lui est impossible d’échapper à la
destince qui lui a été révélée. II se verra
dans une situation analogue à celle d’un
condamné à mort qui ne peut compter
sur sa gräce.
Un romancier aliemand, M. Arthur
Schnitzler — quia en la bonne fortune
de trouver sur les borde du lac Léman,
à Lausanne, un traducteur attentif et élé-
gant en la personne de M. Gaspard Val¬
lette — s’est livré à l’étude de ce pro¬
blème de psychologie. Son cuvre, gont
le titre ne trompe pas, Mourir, (1) ne
comporte que trois personnäges, le ma¬
lade, sa maftresse, son médecin. P’en
oubliais un quatrième, la Nature impas¬
sible, perpétuellement jeune et devo¬
rante. Une tristesse noire enveloppe ce
drame qu’aucune lueur consolante n’6¬
claire
Le moribond, appelé Félix par ironie
n’est pas un résigné. II s’entonce dans
le néanten poussant des cris d’angoisse;
lessystèmes philosophiques ou religienx
ne peuvent rien sur son esprit, possédé
tout entier par l’horreur de la mort st
le désir monstrueux d’entrafner avec lui
cenx qui l’aiment. Quel livre cruel et
qui, en blasphémant la mort, stérilise la
joie de vivre! M. Vallette, qui l’a traduit,
ayant sous les yeux le décor des Alpes
Vaudoises, des eimes déchiquetées de la
Dent du Midi, du Léman bleu, pouvait
facilement échapper á ce réve et appeler
à son secours les prestiges de l’éternelle
Maia. Latmosphère enclose des villes
rendra plus pénétrante, plus énervante
l’odenn cadavérique qui émane du roman
de M. Schnitzler. Avis aux lecteurs qui
n’ont pas le ccour solide.
Al
& Passé un certain chiffre, la fortune
devient de la fantaisie v. Cette fine pen¬
séeappartient 5 M. Georges Ohnet qui
la compléte en indiquant le maxirium
du bonhour en co monde: cent mille
(*) Un vol in-48. Lemerre.
(4) Un vol. in-18. Perrim et die
u
Snaent