I, Erzählende Schriften 3, Sterben. Novelle, Seite 47

3. Sterben
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JOURNAL SUISSE. — 19 mai 1896.
Dier aux conseils
Pour les Arméniens. — Mlle Pradervand a regu
Seils darrondis¬
jusqu'ici 1850 fr. pour les Arméniens. Elle ne veu
Des membres qui
pas allendre le recu qui ne peut lui parvenir d’Alep
avant plusieurs semaines pour remercier les générenz
donaleurs et leur faire part du résullat de la sous¬
forét ravagée par
cription,
az, pres d’Aigle
Ce n’est que le
Jura-Simplon. — Est-ce déjà l’effet de l’exposition
e, les buissons, les
de Genève? Les recettes du Jura-Simplon sont bril¬
arlout d’aiguilles
lantes. En avril, le bénéfice d’exploitalion, soit l’excé¬
ie, rare d’ailleurs,
dent des recettes sur les dépenses, s’est élevé à
1,200,000 fr., dépassant de plus de 100,000 fr. le bé¬
élice d’avril 1893.
llis, appartenant à
Pour les quatre premiers mois de l'année, le béné¬
é16 détruit samedi
lice est de 3,804,000 fr. C’est une avance de plus
d’un million de Francs sur la période correspondante
ruile en 1883, au
de 1895.
a féle de sccours
Espérons que, dans ces condilions, les conseils de
i. Elle servait de
la compagnie ne lésineront passtropsur la transforma¬
r des enlants qut
tion, provisoire ou définitive, mais urgente, de la gare
de Lausanne.
rey est du à une
Excursions à Zermatt. —Les excursions à Zer
lIe, Rosine Escher,
malt, organisées depuis plusieurs années avec succès
Oire l'’incendiaire
par l’agence Ruflieux et Huchonhet, auront lieu régu¬
lièrement tous les jeudis et dimanches durant la beilc
saison. La première de ces excursions est fixée à jeudi
Vnommé ce malin
21 mai.
lly, en qualilé de
Opéra. — La clôture approche. La représentalion
es du district de
de ce soir est l'avant-dernière de la saison. Les retar¬
dataires feront donc bien de se häter, La soirée pro¬
ne tour romaine
met d’ailleurs d’éire charmante. Mip est presque une
Fe découverts au
nonveauté pour Lausanne, on nel'a vu qu’une sois
tei Villars-Tier¬
C’est une pièce tres gaie, que ne Jépare aucun mot
graveleux — elle est tradule de l’anglais — ei doht
des plaisanteries,
la musique pimpante est faite pour plaire à lous. On
ue rien au monde
peut éire cerlamn que M. Vautier, qui lient dans la
partition le premier röle, la chantera à ravir. Donc,
trouvaient à la
ce soir.
un fusil flobert
n’stait pas char¬
s'’abat, le coup
A VARIETES
s le ventre. Oulo.
puis à l’mnürnest
C
Mourir.
neurt au bout de
Le noc de M. Arthur Schnitzler est encore
ns déjä dit, les
presque ignoré du public de langue française
igins seront inau¬
mais il est déjà connu en Autriche et en Allema¬
aura à celle oc¬
gne. Sauf erreur, M. Schnitzler n'a pas doubléle
pour lequel M.
cap de la trentame. II est un des porte-dra¬
Lausanne, à pro¬
peaux de la brillante pléiade des jeunes littéra¬
teurs viennois. Son quyre de début, Anatole,

fut tres remarquée. Cest une étude dans le
genre & cruel v, — un peu à la manière de M.
E
Hervieux — du monde de la & haute nocee à
Vienne. On a joué dernièrement avec succès
#1.
au Burhtheater une pièce de Jui intitulée
communal a en¬
Merchen, dont le réalisme audacheux à souleve
e de 380 noms,
dans la presse de vives discussions. Quant
zir pour assurei
à son roman Sterben, les lecteurs de la Suisse
et cantonales de
romande en peuvent juger par la belle traduc¬
ion réclape en¬
tion que votre collaborateur M. Gaspard Val¬
auderon en Mon¬
lette vienl de publier, d’abord dans la Semdine
#r les voitures des
littéraire, puis en volume (1).
M. Vallette a su faire mentir le proverbe
présenterait un
Silions pour en
italien traduttore, traditore. Lorsqu’il com¬
nouveaux im
prend sa täche de cette facon, le traducteur
I’é1é. En alten¬
fait cuvre d’art à la manière du hon graveur
de avance tem¬
zur bois, lequel doit en quelque sorte revivre
aufres, à payer
etcréer à nouveau, comme de son fonds, l’ceu¬
vre qu’il interprête, alin de lur rendre sous une
T’une place de
forme différente tout son relief, toute sa cou¬
maires, avec un
leur et toute sa vie.
Mourir! Ce titre n’est-ill pas superbe? II
int la Munici¬
nour P’exlen
ferait à lui seul la fortune du livre.
avoir le courage de vivre, la plupart des hom¬
mes préfèrent oublier la mort. IIs font chut I.
comme Fontenelle. Sont-ils des fous? Sont-ils
des sages!
M. Arthur Schnitzler n'a pas laissé cette
ressource au héros de son roman. Malade de
la poitrine, il sait qu'il mourra avant le terme
Jun an, il le sait aussi sürement qu'un con¬
damné à mort dont le recours en gräce a é16
rejeté. II est individualisé le moins possible: le
premier moribond venu, intelligent et lucide,
capable de suivre d’un ceil clar toutes les pha¬
ses de sa maladie et de voir distinctement ap¬
procher l’heure dernière.
Auprès de ce mourant, M. Schnitzler a placé
sa maitresse, qui, elle, est la beauté, la jeu¬
nesse et la vie. Et tout le roman est dans l’an¬
ithese élémentaire de la vie et de la mort.
Ces deux étres se sont ammés; ils s’alment
encore d’amour sensuel. IIs font effort pour
tendre les bras l’un vers l’autre et pour s’é¬
treindre, poursuivant ce réve éternel et vain
de tous les amants: la mort à deux. Mais
non! Le spectre hideux est lä entre eux quiles
sépare par la peur et par le dégodt. Il faut que
l’un s’en aille et que l’autre reste. Elle sera
pour Jui bonne et tendre et charmante; elle
veillera fidelement à son chevet; elle le soi¬
gnera avec un dévouement de sccur de charité
mais, malgré elle, son amour se détache de ce
corps répugnant qui esi presque un cadavre
déja, la vie l’appelle et veut la reprendre,
parce qu'elle est jeune et eine et que la toute
puissante nature le veut ainsi.
Et lui comprend qu’elle ne le suivra pas,
qu’apres Jui elle sera belle encore, belle pout
d’autres yeux, alors que ses yeux à lui se se¬
ront fermés, désirable et faite pour l'amour
alors qu'il ne sera plus, lui, que pourriture; et
comme son äme n’est pas assez haute pour le
sücrilice, comme son amour n’est qu’égolsme
et soif de possession, une atroce, une ignoble
jalousie empoisonne ses derniers instants.
11
se prend à la hair pour sa santé. Puisqu’elle ne
veut pas mourir volontairement, il Pentrainera
de force dans la tombe. Au moment ou il se
sent étreint par l’agonie, il la prend à la gorge
pour l’étrangler. Affolée de terreur, elle se dé¬
gage et s’enfuit dans le jardin, loin de la cham¬
bre maudite ou le misérable meurt seul.
*
Si nous en avions le loisir, il pourrait étre
intéressant de comparer le roman de M.
Schnitzler au Daniel Valgraive de M. Rosny,
cet écrivain de haute valeur trop peu connu
dans notre pays. Le problème posé est idenli¬
que mais la solution inverse. Condamné lucide
Im aussi, et dépouilié de toute foi religieuse
de tout espoir d’au delà, Daniel Valgraive
arrive pourtant, apres un long calvaire, au
sacrilice consenti. A son lit de mort, il fait
appeler l’ami le plus cher et ii dit: a Jete
donne ma femme et mon enfant, alin que tu
sois leue abri dans ce monde, alin que ton
amour préserve l’une de la misère des chutes,
et l’autre de la destinée des orphelins.. . Te
serait bien l’idéal de l'amour sublime, de celut
S
H
II l'a promu en méme
onel d’infanterie.
Moscon, 19 mai.
pératrice sont arrives hie
frénétiquement acclam
braßle. Les grands-de
portés à leur rencontre
Berlin, 19 mal.
chefs socialistes pour as
jugé. M. Bebel est co
d’amende; M. Auer, à
à40 marcs et la plupart
30 marcs.
Londres, 19 mal. —
re eux ont quitté hier le
Vienne, 19 mai. —
Louis est mort.
L’archiduc Charles-Louis,
uillet 1833, général de ci
’empereur et T’héritier du
suite des morts tragiques
T’empereur Maximilien.
H avait été marié trois soi
1° Ala princesse Margue
aus, en 1858, sans enfants.
2° Ala princesse Annon
morte en 1878.
3° Ale princesse Marie-TI
laisse veuve.
L’archiduc Charles-Louis
deuxième et du troisième lit.
A. Du deuxième lit:a) I
nand, né le 18 décembre
trichien et major-général F#
depuis trois semaines à 7
avant-hier, en häte, par les
son père.
5) S’archiduc Othon-Fran
colonel de cavalerie, marié e
Saxe, dont il a deux enfants
c) L’archiduc Charles-Lou
de chasseurs tyroliens.
d) L’archiduchesse Marg
duc Albert de Wurtemberg..
B. Du troisième lit
a) L’archiduchesse Marie
religion.
5) L'archiduchesse Elisah
II était admis que l’ar
ceindrait pas la couronne ei
et la passcrait à son fils,
nand.

Paris, 19 mai.
olémiques soulevécs
ar les dissensions qui
le parti royaliste, le duc
lettre-mamifeste au duc
sénateur inamovible.
I exprime sa surprise
plusieurs membres du cc
amis sincères de porté.
siege de député laissé v.
et-Loire) par l’élection a
de Maillé.
II faut, dit-il choisir e.
chie ou la faire.
Le chef de la maison
contre une attitude d’erp
T cüt é1é heureux, en
p